Des coups de marteau sur différentes parties du corps, c'est ce qu'a reçus la fille de 21 ans, Arame Tamba de la part de Ibrahima Diaw, 57 ans. La demoiselle s'était simplement battue avec la nièce du quinquagénaire. C'est pour des faits de coups et blessures volontaires que la plaignante a traduit Ibrahima Diawdevant le juge du tribunal d'instance des flagrants délits de Dakar où il a comparu hier.
Dépeint par l'avocat de la victime comme un homme «belliqueux et dangereux», Ibrahima Diaw est un véritable «monstre», vu les actes qu'il a posés et qui ont porté préjudice à la demoiselle de 21 ans Arame Tamba. D’ailleurs, c’est un récidiviste puisqu’il avait été attrait devant un tribunal pour les mêmes faits. Ibrahima Diaw, avec une violence inouïe,a roué de coups de marteau sa victime Arame Tamba. Tout est parti d'un différend qui opposait la victime Arame Tamba àFatou Diaw, la nièce de Ibrahima Diaw. Arame et Fatou ont eu une altercation.
Mécontent, Ibrahima Diaw a intercepté Arame Tambaavec un marteau et lui a asséné plusieurs coups sur la tête, le front et le cou. Il s'est aussi acharné contre un boutiquier du quartier venu à la rescousse de la victime. Malheureusement pour lui, il était filmé. Arame Tamba a alors déposé une plainte contre lui sans pour autant verser un certificat médical dans le dossier. Sur ce, Ibrahima Diaw a été inculpé pour des faits de coups et blessures volontaires sans une incapacité temporaire de travail (Itt). C'est après l'enclenchement des poursuites qu'elle a pu produire un dossier médical qui attestait de lésions visibles sur l'avant-bras gauche etc. avec une Itt de 5 jours. Aussi, elle a déposé dans la procédure une clé qui contenait les images de son agression.
Interrogé à la barre hier, Ibrahima Diaw a tout nié. «Je ne l'ai ni touchée, ni battue. Elle qui m'a insulté. C'est ce qui m’a mis en colère», a-t-il juste dit. Mais, il a fallu que le juge le confronte aux images sur lesquelles on le voit asséner des coups de marteau à la victime pour qu’il reconnaisse les faits. «Le marteau ne l'a pas atteint», a-t-il esquivé pour essayer d'atténuer sa responsabilité pénale.
Pour sa part, Arame Tamba est revenue sur l’affaire : «il m'a asséné un coup de marteau sur la tête, un autre sur le front et sur le cou C’est parce que j'ai l'habitude de mettre 3 foulards lorsque je me voile que j'ai été épargnée. Sinon j'allais avoir des blessures plus graves. N'empêche, durant 3 jours, j'ai eu de terribles maux de tête».
Avocat de la partie civile, Me Abou Abdoul Daff s’est défoulé sur le prévenu. «Au regard des faits, il est extrêmement dangereux. Il est belliqueux. C'est un patriarche qui ment. Est-ce qu'elle a le culot de regarder ce patriarche et de l'insulter? Il est dans un quartier où personne ne bouge. S'il lui avait fracassé le crâne, qu'est-ce qu'elle allait devenir?», s'est interrogé la robe noire qui a réclamé le franc symbolique pour le compte de sa cliente.
Par contre, la représentante du procureur a requis la requalification des faits de coups et blessures volontaires sans une incapacité temporaire de travail en coups et blessures volontaires avec une incapacité temporaire de travail de 5 jours. Pour la répression, elle s'est rapportée à la sagesse du tribunal.
Pour la défense du prévenu, Mes Khadim Kébé et Mamadou Guèye ont demandé une application bienveillante de la loi pénale contre lui. Mais, Me Guèye de préciser : «il serait incongru qu'il soit venu avec son marteau pour la frapper. C'est qu'il a été provoqué, même si cela n'excuse pas son comportement». Délibéré le 13 octobre prochain.
Fatou D. DIONE
Dépeint par l'avocat de la victime comme un homme «belliqueux et dangereux», Ibrahima Diaw est un véritable «monstre», vu les actes qu'il a posés et qui ont porté préjudice à la demoiselle de 21 ans Arame Tamba. D’ailleurs, c’est un récidiviste puisqu’il avait été attrait devant un tribunal pour les mêmes faits. Ibrahima Diaw, avec une violence inouïe,a roué de coups de marteau sa victime Arame Tamba. Tout est parti d'un différend qui opposait la victime Arame Tamba àFatou Diaw, la nièce de Ibrahima Diaw. Arame et Fatou ont eu une altercation.
Mécontent, Ibrahima Diaw a intercepté Arame Tambaavec un marteau et lui a asséné plusieurs coups sur la tête, le front et le cou. Il s'est aussi acharné contre un boutiquier du quartier venu à la rescousse de la victime. Malheureusement pour lui, il était filmé. Arame Tamba a alors déposé une plainte contre lui sans pour autant verser un certificat médical dans le dossier. Sur ce, Ibrahima Diaw a été inculpé pour des faits de coups et blessures volontaires sans une incapacité temporaire de travail (Itt). C'est après l'enclenchement des poursuites qu'elle a pu produire un dossier médical qui attestait de lésions visibles sur l'avant-bras gauche etc. avec une Itt de 5 jours. Aussi, elle a déposé dans la procédure une clé qui contenait les images de son agression.
Interrogé à la barre hier, Ibrahima Diaw a tout nié. «Je ne l'ai ni touchée, ni battue. Elle qui m'a insulté. C'est ce qui m’a mis en colère», a-t-il juste dit. Mais, il a fallu que le juge le confronte aux images sur lesquelles on le voit asséner des coups de marteau à la victime pour qu’il reconnaisse les faits. «Le marteau ne l'a pas atteint», a-t-il esquivé pour essayer d'atténuer sa responsabilité pénale.
Pour sa part, Arame Tamba est revenue sur l’affaire : «il m'a asséné un coup de marteau sur la tête, un autre sur le front et sur le cou C’est parce que j'ai l'habitude de mettre 3 foulards lorsque je me voile que j'ai été épargnée. Sinon j'allais avoir des blessures plus graves. N'empêche, durant 3 jours, j'ai eu de terribles maux de tête».
Avocat de la partie civile, Me Abou Abdoul Daff s’est défoulé sur le prévenu. «Au regard des faits, il est extrêmement dangereux. Il est belliqueux. C'est un patriarche qui ment. Est-ce qu'elle a le culot de regarder ce patriarche et de l'insulter? Il est dans un quartier où personne ne bouge. S'il lui avait fracassé le crâne, qu'est-ce qu'elle allait devenir?», s'est interrogé la robe noire qui a réclamé le franc symbolique pour le compte de sa cliente.
Par contre, la représentante du procureur a requis la requalification des faits de coups et blessures volontaires sans une incapacité temporaire de travail en coups et blessures volontaires avec une incapacité temporaire de travail de 5 jours. Pour la répression, elle s'est rapportée à la sagesse du tribunal.
Pour la défense du prévenu, Mes Khadim Kébé et Mamadou Guèye ont demandé une application bienveillante de la loi pénale contre lui. Mais, Me Guèye de préciser : «il serait incongru qu'il soit venu avec son marteau pour la frapper. C'est qu'il a été provoqué, même si cela n'excuse pas son comportement». Délibéré le 13 octobre prochain.
Fatou D. DIONE