L’affaire du transfert de gazelles oryx de leur réserve continue de soulever des vagues et n’en finit pas de révéler des secrets après que deux de ses animaux protégés ont été morts dans la réserve du ministre de l’environnement.
Ce dernier ne serait pas le seul membre du gouvernement à en disposer. Au moins deux autres de ses collègues membres du gouvernement auraient également bénéficié du même privilège selon nos informations. L’un d’eux est le ministre de l’intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye. Interrogé hier par iRadio pour avoir sa version, il a préféré ne pas s’exprimer sur la question, « pour ne pas alimenter une vaine polémique », assurant que tout serait fait selon les dispositions prévues par la loi.
D’ailleurs, ce matin, dans sa livraison du jour, le quotidien Libération détaille lesdites dispositions contenues dans le protocole de transfert de cette espèce protégée de la réserve de Ranerou à celle privée, appartenant au ministre et située à Warkhokh, dans la commune de Linguère dont il est également l’édile. Selon le document, il s’agit de trois gazelles Oryx, un mâle et deux femelles, mises à la disposition de la réserve Kilim d’Aly Ngouille Ndiaye.
PROTOCOLE VALIDÉ PAR LE MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT
Le protocole, signé avec le Directeur des Parcs nationaux, le colonel Babacar Ndiaye, a été approuvé le 2 février 2020 par le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall. Il y est ainsi notifié au propriétaire de la réserve, entre autres obligations, de supporter toutes les charges liées à la capture et au transfert des animaux dans sa réserve, d’assurer le suivi sanitaire et la bonne alimentation des bêtes mais aussi la sécurité des lieux pour éviter les échappées d’animaux hors du site ou de favoriser le croisement entre espèces voisines et de loger les gazelles oryx dans un environnement adapté.
Selon un proche du ministre Aly Ngouille Ndiaye, interrogé par Libé, « toutes ces conditions sont respectées. La ferme d’Aly Ngouille Ndiaye fait 40 hectares et les Oryx ont commencé à se reproduire ». Il a visiblement eu plus de chance que son collègue en charge de l’environnement, qui s’en est tiré avec deux gazelles mortes et une polémique qui n’est pas encore prête à s’estomper.
Ce dernier ne serait pas le seul membre du gouvernement à en disposer. Au moins deux autres de ses collègues membres du gouvernement auraient également bénéficié du même privilège selon nos informations. L’un d’eux est le ministre de l’intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye. Interrogé hier par iRadio pour avoir sa version, il a préféré ne pas s’exprimer sur la question, « pour ne pas alimenter une vaine polémique », assurant que tout serait fait selon les dispositions prévues par la loi.
D’ailleurs, ce matin, dans sa livraison du jour, le quotidien Libération détaille lesdites dispositions contenues dans le protocole de transfert de cette espèce protégée de la réserve de Ranerou à celle privée, appartenant au ministre et située à Warkhokh, dans la commune de Linguère dont il est également l’édile. Selon le document, il s’agit de trois gazelles Oryx, un mâle et deux femelles, mises à la disposition de la réserve Kilim d’Aly Ngouille Ndiaye.
PROTOCOLE VALIDÉ PAR LE MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT
Le protocole, signé avec le Directeur des Parcs nationaux, le colonel Babacar Ndiaye, a été approuvé le 2 février 2020 par le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall. Il y est ainsi notifié au propriétaire de la réserve, entre autres obligations, de supporter toutes les charges liées à la capture et au transfert des animaux dans sa réserve, d’assurer le suivi sanitaire et la bonne alimentation des bêtes mais aussi la sécurité des lieux pour éviter les échappées d’animaux hors du site ou de favoriser le croisement entre espèces voisines et de loger les gazelles oryx dans un environnement adapté.
Selon un proche du ministre Aly Ngouille Ndiaye, interrogé par Libé, « toutes ces conditions sont respectées. La ferme d’Aly Ngouille Ndiaye fait 40 hectares et les Oryx ont commencé à se reproduire ». Il a visiblement eu plus de chance que son collègue en charge de l’environnement, qui s’en est tiré avec deux gazelles mortes et une polémique qui n’est pas encore prête à s’estomper.