C’est avant-hier samedi que l’ancien ministre des Collectivités locales, Aliou Sow, a procédé à la validation du projet de résolution de son parti portant sur le parrainage du candidat Macky Sall. Occasion saisie par le président du Mouvement des patriotes pour le développement (Mpd/Liggey) pour tacler le candidat de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko.
Ousmane Sonko n’a pas fini d’essuyer des tirs de la part des affidés du régime et même des derniers venus. A l’instar de la majorité présidentielle, le leader du Mouvement patriotique pour le développement (Mpd/Liggey) s’est invité dans le débat. Aliou Sow s’en est vertement pris au chef de file de Pastef. «C’est très facile de raconter du n’importe quoi, prouvé ou pas, sur le Président Macky Sall, son régime, les institutions, de dénoncer l’université, de raconter des sornettes sur certains, surfer sur la colère d’autres, verser sur la démagogie pour après se faire applaudir, se faire accaparer par quelques groupuscules de l’espace numérique, pour enfin se faire passer pour une supposée victime qui avait tout planifié, pour se lever enfin et dire qu’il vient en sauveur. C’est quoi ce show ?», fulmine-t-il.
Pour l’ancien ministre sous Wade et nouvel allié de Macky Sall, Ousmane Sonko n’a pas les reins solides pour se voir attribuer les destinées de ce pays. «Un candidat de parti ou de coalition qui ne jouit pas d'un électorat pour un poste à l'Assemblée nationale, qui ne doit son poste de député qu’au plus fort reste, et qui se permet de faire des sorties incendiaires à travers une surmédiatisation pour jeter du discrédit au pouvoir en place après avoir été dans la fonction publique, nous n’avons pas de leçons à recevoir de lui», clame-t-il.
Pour Aliou Sow, aujourd’hui le Sénégalais est rationnel et conscient. «On va donner notre pays à des gens comme ça ? Les gens peuvent continuer à faire la futurologie politique, mais le Sénégalais est exigeant et rigoureux», laisse-t-il entendre avant de poursuivre : «ce pays ne sera pas laissé à des aventuriers !» Sans pour autant nommer le leader du Pastef, Aliou Sow de continuer ses attaques : «c’est très facile d’invoquer la droiture alors qu’on n’a jamais été mis à l’épreuve»
Pour l’ancien ministre, qui déclare avoir un parcours riche, aucun jeune sénégalais ne peut susciter en lui un complexe ou de la jalousie. «Je suis né en 1975, ces gens sont nés en 1974. J’ai été 10 ans ministre, deux fois député et maire. Ils n’ont pas fait ce que j’ai fait».
Aliou Sow a profité de l’occasion pour rendre un hommage à Bruno Diatta, l’ancien chef du Protocole rappelé à Dieu ce vendredi. «L'État, c'est une tombe. Bruno Diatta doit inspirer tout le monde par son silence dont il a fait preuve en étant au plus haut sommet de la République».
Khadidjatou DIAKHATE (Stagiaire)