L’équipe nationale de football rencontre ce mercredi 1er septembre les Eperviers du Togo en éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Lors de cette première journée, Aliou Cissé veut débuter par une victoire. En faisant le tour de son effectif et de ses ambitions pour cette compétition, le sélectionneur du Sénégal a confié qu’«une Coupe du monde sans le Sénégal, c’est impensable».
Le groupe du Sénégal contre le Togo
«On a des joueurs qui ont joué samedi et sont arrivés dimanche, d'autres qui ont joué dimanche sont venus hier (lundi). Je peux dire que l'ensemble du groupe est pratiquement là, même s'il nous manque Sada Thioub qui doit signer son nouveau contrat. On espère que ça se fera. Quelques incertitudes aussi dans le groupe. On verra après l'entraînement (hier), on fera le point pour constituer la meilleure équipe pour ce match qui est très important, qui nous permettra en cas de victoire de bien rentrer de la meilleure façon dans ces éliminatoires de la Coupe du monde. Ce sera vraiment un objectif majeur du football sénégalais.»
L'enjeu du match
«L’objectif, c'est de se qualifier. On doit se qualifier. C'est un devoir, vu le statut du Sénégal en Afrique. En plus de tout le travail que nous sommes en train d'abattre depuis 5 ou 6 ans. Une Coupe du monde sans le Sénégal, c’est impensable. On sait que ce sera difficile, parce que les éliminatoires en zone Afrique sont compliqués, mais c ‘est l'objectif qui nous a été assigné. Notre dernière élimination en Coupe du monde nous est restée en travers de la gorge. Sur des histoires de cartons, on nous a éliminés. Plus on a l'habitude d'y aller, plus on va acquérir de l'expérience. Ce n'est pas facile d'avoir une deuxième qualification successive à la Coupe du monde. Mais dès demain (aujourd’hui) le combat commence. Il faudrait derrière gagner nos 6 matchs avant d'aller à la Can. On a envie d'y aller. J’espère que nous allons faire partie de ces équipes qui vont participer à ce combat de titans et que les joueurs vont être dans d'excellentes conditions.»
Stratégie contre le Togo
«Je ne vais pas dire ma stratégie devant la presse, ça serait compliqué. Mais on a fait de très bonnes choses lors de nos deux rencontres face à la Zambie et au Cap-Vert. Notre désir, c'est de continuer à confirmer toutes ces choses que nous avons faites durant la première période contre la Zambie et cette deuxième période contre le Cap-Vert. Notre stratégie a évolué dans ce sens lors de ces deux matchs. Il est difficile d'en parler parce que l'adversaire est là et il écoute. Sachez que nous mettrons la meilleure équipe possible pour gagner ce match. Le plus important, c'est la victoire parce qu'on sait que gagner contre Togo nous permettra de bien rentrer dans ces éliminatoires de la Coupe du monde.»
Manque d'arrière droit
«Ce n'est pas un casse-tête. On a beaucoup de joueurs sénégalais qui évoluent à ce poste-là. Comme on a toujours dit, l'équipe nationale est une porte d'entrée mais aussi de sortie. Même si c'est vrai qu'il y a le cas de Sabaly qui s'est blessé, Moussa Wagué aussi qui est indisponible peut-être pour un an. Il y a aussi Lamine Gassama qui est en transition, qui n'a pas encore de club. C'est vrai que ça fait beaucoup, on se retrouve amputé de notre flanc droit. Mais Ibrahima Mbaye est un garçon qui n'est pas loin du groupe des 50 joueurs qu'on a toujours suivi. Il a eu des fortunes diverses. Il n'a pas encore montré ce dont il est capable ; aujourd'hui ce qui est intéressant, c'est qu'il soit là et qu'il soit prêt à jouer. Moutarou aussi fait de très belles choses. C'est un joueur qui est connu au Sénégal du fait qu'il a pratiquement joué dans toutes les sélections de jeunes, dans l'équipe locale et dans l'équipe olympique. Je le connais très bien. A force de travailler avec acharnement, abnégation et détermination, il arrive aujourd'hui à faire partie de ce groupe du Sénégal. Il le sait très bien, il ne suffit pas de rentrer, mais il faut qu'il soit dans une certaine continuité pour revenir le plus souvent.»
La méforme de Nampalys, un déséquilibre au milieu
«Oui Nampalys est un garçon doté d'énormes qualités et très expérimenté. Il est important pour les équilibres de l'équipe. C'est un garçon qui ne joue rien que pour ça, il est là pour équilibrer l'équipe. C'est très bien pour nous. On a pu le voir sur ses deux matchs qu'il a eus à jouer récemment contre la Zambie et le Cap-Vert. Si Nampalys n'est pas prêt à 100%, on a d'autres garçons qui ont envie et qui ne demandent qu’à jouer et prouver ce dont ils sont capables. On aurait préféré l'avoir avec nous. On verra ; si on ne peut pas le récupérer sur ce premier match, on a un autre match ; on va voir comment faire.»
La blessure de Krépin
«Il a eu une blessure lors de la dernière journée de championnat où il est sorti très tôt. Je ne sais pas encore ce qu'il en est exactement, mais je sais une chose, on a voulu le faire venir parce que c'est une volonté de la Fsf. Aujourd'hui, tout joueur blessé doit venir constater ici sa blessure. Il est avec nous. Les médecins s'occupent de lui. Il est dans le même cas que Nampalys. On va voir comment le faire revenir au second match.»
La bonne forme de Gana Guèye
«Je suis très content pour lui. Aujourd'hui, Gana fait partie des expérimentés de cette équipe. Il fait partie de ces garçons qui ont fait pratiquement 10 ans dans la sélection. Nous croyons en lui et attendons beaucoup de lui de par son expérience et les performances qu'il fait avec le PSG. On l'encourage parce que Paris c'est une grande équipe et jouer à côté de ces grands joueurs, c'est osé. Beaucoup ne pensaient pas qu'il pouvait le faire. Il est en train de le faire petit à petit. Il est pétri de talent. Comme je le dis aussi, en club c'est différent de l'équipe nationale. Il a de l'expérience, du vécu, il faut qu'il arrive à un moment donné à contaminer tous les joueurs qui sont à côté de lui, de sa compétitivité, de la gagne qu'il a et de l'agressivité.»