La député Aïda Mbodji repose le débat sur un possible 3e mandat du président de la République. Et c’est pour mettre en garde Macky Sall au cas où il aurait cette idée en tête. « S’il tente de briguer un troisième mandat, il subira les mêmes conséquences que ceux qui, dans le passé, ont tenté de le faire », a averti Aida Mbodji, dans l’invité politique de la matinale Toc Toc Sénégal.
« C’est une boulimie qui n’a pas son sens et il faut savoir raison gardée. C’est la constitution qui dit que nul ne peut faire plus de deux mandats. Or lui, est à son deuxième mandat. Je pense que ce n’est pas la peine d’épiloguer sur cette question », ajoute-t-elle.
Auparavant, elle a soulevé, pour la regretter, le deux poids deux mesures dont fait montre le président de la République suite à la publication des rapports de l’Inspection générale d’Etat (Ige), épinglant des pontes de la République. « Au lieu de faire appliquer la loi et de prendre des sanctions contre ceux qui sont épinglés, il (Macky Sall) invite à l’introspection. Donc, nous ne pouvons que définir une gestion encore une fois manichéenne. C’est-à-dire si ce sont des gens de l’opposition qui sont épinglés, on leur inflige une sanction. En revanche, si ce sont les gens du pouvoir, on leur applique la morale. On ne les sanctionne pas pénalement », regrette-t-elle.
S’agissant de la déclaration de Patrimoine du président de la République, la parlementaire rappelle que c’est la constitution qui, en son article 37, lui demande de faire sa déclaration de patrimoine. « Même s’il est réélu, il doit faire cette déclaration de patrimoine. La déclaration se fait corrolairement avec la prestation de serment. Il est tenu de refaire une déclaration de patrimoine à l’entame de son deuxième mandat », a indiqué l’ancienne présidente du Conseil départemental Bambey.
Profitant de l’occasion qui lui est offerte, elle est revenue sur les questions d’actualité qu’elle avait introduite à l’Assemblée nationale pour demander à Abdoulaye Diouf Sarre et Mansour Faye respectivement ministre de la Santé et de l’Action sociale et ministre du développement communautaire, de l’équité territoriale de venir, à l’hémicycle, s’expliquer sur la façon dont ils ont géré les fonds qui leur ont été confiés dans la gestion de la Covid-19. Une question d’actualité qui lui a valu des menaces de morts. Or, martèle-t-elle : « C’est la constitution qui me demande de le faire. C’est la constitution qui voudrait qu’il ait assez de transparence dans la gestion des affaires publiques. C’est cette même constitution qui voudrait qu’on crée les conditions d’une bonne participation des sénégalais dans la gestion aussi bien de l’Assemblée nationale que de la gestion des affaires publiques. C’est la constitution qui demande une reddition des comptes. C’est une occasion en or que j’ai donné aux ministres pour qu’ils viennent s’expliquer sur leurs quotidiens. Leurs quotidiens, c’est de nous dire ce qu’ils ont fait des sous ».
Cependant, Aida Mbodji n’est pas surprise de voir sa requête tombée à l’eau. D’autant plus que, renseigne-t-elle, ce n’est pas la première fois que les questions d’actualité déposées par les députés sont rangées dans les tiroirs.
« C’est une boulimie qui n’a pas son sens et il faut savoir raison gardée. C’est la constitution qui dit que nul ne peut faire plus de deux mandats. Or lui, est à son deuxième mandat. Je pense que ce n’est pas la peine d’épiloguer sur cette question », ajoute-t-elle.
Auparavant, elle a soulevé, pour la regretter, le deux poids deux mesures dont fait montre le président de la République suite à la publication des rapports de l’Inspection générale d’Etat (Ige), épinglant des pontes de la République. « Au lieu de faire appliquer la loi et de prendre des sanctions contre ceux qui sont épinglés, il (Macky Sall) invite à l’introspection. Donc, nous ne pouvons que définir une gestion encore une fois manichéenne. C’est-à-dire si ce sont des gens de l’opposition qui sont épinglés, on leur inflige une sanction. En revanche, si ce sont les gens du pouvoir, on leur applique la morale. On ne les sanctionne pas pénalement », regrette-t-elle.
S’agissant de la déclaration de Patrimoine du président de la République, la parlementaire rappelle que c’est la constitution qui, en son article 37, lui demande de faire sa déclaration de patrimoine. « Même s’il est réélu, il doit faire cette déclaration de patrimoine. La déclaration se fait corrolairement avec la prestation de serment. Il est tenu de refaire une déclaration de patrimoine à l’entame de son deuxième mandat », a indiqué l’ancienne présidente du Conseil départemental Bambey.
Profitant de l’occasion qui lui est offerte, elle est revenue sur les questions d’actualité qu’elle avait introduite à l’Assemblée nationale pour demander à Abdoulaye Diouf Sarre et Mansour Faye respectivement ministre de la Santé et de l’Action sociale et ministre du développement communautaire, de l’équité territoriale de venir, à l’hémicycle, s’expliquer sur la façon dont ils ont géré les fonds qui leur ont été confiés dans la gestion de la Covid-19. Une question d’actualité qui lui a valu des menaces de morts. Or, martèle-t-elle : « C’est la constitution qui me demande de le faire. C’est la constitution qui voudrait qu’il ait assez de transparence dans la gestion des affaires publiques. C’est cette même constitution qui voudrait qu’on crée les conditions d’une bonne participation des sénégalais dans la gestion aussi bien de l’Assemblée nationale que de la gestion des affaires publiques. C’est la constitution qui demande une reddition des comptes. C’est une occasion en or que j’ai donné aux ministres pour qu’ils viennent s’expliquer sur leurs quotidiens. Leurs quotidiens, c’est de nous dire ce qu’ils ont fait des sous ».
Cependant, Aida Mbodji n’est pas surprise de voir sa requête tombée à l’eau. D’autant plus que, renseigne-t-elle, ce n’est pas la première fois que les questions d’actualité déposées par les députés sont rangées dans les tiroirs.