Les soutiens de Souleymane Teliko se multiplient. Le président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums) vient d’enregistrer un soutien de taille en l’Union internationale des magistrats, le Groupe africain précisément. Ainsi, dans un communiqué,l’institution dit être solidaire avec le président de l’Ums et interpelle le ministre afin qu’une «solution allant dans le sens du respect des garanties statutaires des magistrats et de l’indépendance du pouvoir judiciaire soit trouvée».
De jour en jour, les soutiens se multiplient pour Souleymane Teliko, dans son bras de fer avec la chancellerie. Le président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums) vient d’enregistrer un soutien et pas n’importe lequel et qui est le Groupe africain de l’Union Internationale des magistrats. L’institution qui se bat à côté de Souleymane Teliko a interpellé le ministre de la justice sur l’indépendance des magistrats. «Le Groupe africain de l’Union internationale des magistrats interpelle le ministre de la Justice sénégalais sur la situation du président de l’Ums afin qu’une solution allant dans le sens du respect des garanties statutaires des magistrats et de l’indépendance du pouvoir judiciaire soit trouvée». Très en colère contre la procédure disciplinaire enclenchée par Me Malick Sall, le Groupe africain de l’Uim n’a pas manqué de le manifester : « le Groupe africain de l’Union Internationale des magistrats condamnent fermement les entraves et les abus dont fait l’objet le président de l’Ums dans l’exercice des missions qui lui sont confiées par les statuts de l’Union en matière de défense des magistrats et de respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire, martèlent les magistrats étrangers.
Auparavant, le Groupe africain de L’Uim a relaté les faits antérieurs qui sont supposés être à l’origine de la procédure disciplinaire. Il s’agit de l’affectation du juge Ngor, Diop dont le communiqué confirme que c’est «en violation flagrante du principe d’inamovibilité»et qui a été dénoncée par l’Ums. Il y a également l’affaire Khalifa Sall dans laquelle le groupe de magistrats internationaux a rejoint le juge Souleymane Teliko. «Suite à cette dénonciation, Monsieur Teliko a été auditionné, le 18 septembre 2020, par l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj), pour avoir déclaré, lors d’une interview au mois de juillet 2020, que les droits à la présomption d’innocence et à la défense d’un prévenu poursuivi pour détournement de deniers publics avaient été violées, comme l’a jugé la Cour de justice de la Cedeao, suivie par la Cour d’appel de Dakar», précisent-ils dans le communiqué, avant d’afficher leur position : «face à cette situation aberrante, le Groupe africain de l’Union internationale des magistrats affirme témoigner tout son soutien à l’Ums et à son président dans la lutte pour l’instauration d’une véritable indépendance du pouvoir judiciaire en République du Sénégal».
Alassane DRAME
De jour en jour, les soutiens se multiplient pour Souleymane Teliko, dans son bras de fer avec la chancellerie. Le président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums) vient d’enregistrer un soutien et pas n’importe lequel et qui est le Groupe africain de l’Union Internationale des magistrats. L’institution qui se bat à côté de Souleymane Teliko a interpellé le ministre de la justice sur l’indépendance des magistrats. «Le Groupe africain de l’Union internationale des magistrats interpelle le ministre de la Justice sénégalais sur la situation du président de l’Ums afin qu’une solution allant dans le sens du respect des garanties statutaires des magistrats et de l’indépendance du pouvoir judiciaire soit trouvée». Très en colère contre la procédure disciplinaire enclenchée par Me Malick Sall, le Groupe africain de l’Uim n’a pas manqué de le manifester : « le Groupe africain de l’Union Internationale des magistrats condamnent fermement les entraves et les abus dont fait l’objet le président de l’Ums dans l’exercice des missions qui lui sont confiées par les statuts de l’Union en matière de défense des magistrats et de respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire, martèlent les magistrats étrangers.
Auparavant, le Groupe africain de L’Uim a relaté les faits antérieurs qui sont supposés être à l’origine de la procédure disciplinaire. Il s’agit de l’affectation du juge Ngor, Diop dont le communiqué confirme que c’est «en violation flagrante du principe d’inamovibilité»et qui a été dénoncée par l’Ums. Il y a également l’affaire Khalifa Sall dans laquelle le groupe de magistrats internationaux a rejoint le juge Souleymane Teliko. «Suite à cette dénonciation, Monsieur Teliko a été auditionné, le 18 septembre 2020, par l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj), pour avoir déclaré, lors d’une interview au mois de juillet 2020, que les droits à la présomption d’innocence et à la défense d’un prévenu poursuivi pour détournement de deniers publics avaient été violées, comme l’a jugé la Cour de justice de la Cedeao, suivie par la Cour d’appel de Dakar», précisent-ils dans le communiqué, avant d’afficher leur position : «face à cette situation aberrante, le Groupe africain de l’Union internationale des magistrats affirme témoigner tout son soutien à l’Ums et à son président dans la lutte pour l’instauration d’une véritable indépendance du pouvoir judiciaire en République du Sénégal».
Alassane DRAME