Quatre des homosexuels présumés raflés le 20 septembre dernier à Touba ont pu être évacués de la région de Diourbel et exfiltrés du Sénégal. Selon des informations de «Les Échos», la bande de quatre a pu le faire avec le soutien financier du COC Pays-Bas, une organisation néerlandaise de défense des droits des homosexuels et autres minorités sexuelles. Ils ont été hébergés dans un pays voisin, où ils sont en sécurité. Avant ce groupe, une première vague de six autres homosexuels arrêtés lors de cette même rafle avaient déjà pu être libérés et être exfiltrés hors du Sénégal.
Les histoires impliquant des homosexuels continuent d’alimenter les débats dans notre pays, pour le plus grand malheur des plus conservateurs parmi nous. En effet, alors qu’on n’a pas fini de parler de l’histoire du mariage d’homosexuels, l’on vient d’apprendre du nouveau dans le dossier du groupe d’homosexuels raflés le 20 septembre 2020. Selon nos informations, quatre membres de la bande d’homosexuels arrêtée à Touba ont pu être évacués de la région de Diourbel et exfiltrés du Sénégal. En effet, grâce à l’appui financier de COC Pays-Bas, une organisation néerlandaise de défense des droits des homosexuels et autres minorités sexuelles, les quatre compatriotes ont pu quitter le Sénégal.
Selon un responsable du collectif Free, une organisation sénégalaise qui défend les droits des personnes Lgbt, qui s’est confié à des médias internationaux, les quatre personnes évacuées vont bien et sont pris en charge dans un pays de la sous-région où ils sont à l’abri de représailles. Aussi, apprend-on, que c’est grâce au collectif Free et à plusieurs partenaires internationaux que six autres homosexuels présumés arrêtés lors de cette rafle avaient déjà pu être libérés et exfiltrés hors du Sénégal.
Le collectif Free défie…
Toujours selon le responsable du collectif Free, qui a coordonné les opérations d’évacuation, avec l’appui de partenaires sur place, la société civile au Sénégal ne s’est pas suffisamment impliquée dans ce dossier. Ce qu’il a tenu à dénoncer sans citer de nom d’organisation de la société civile. «Je remercie l’ensemble des partenaires internationaux qui ont soutenu nos actions sur le terrain. La seule chose que je déplore est le manque d’implication de la société civile au Sénégal sur les questions de sécurité relatives à la communauté Lgbt et à ses porte-parole», a déclaré celui qui s’est fait appeler Souleymane Diouf (nom d’emprunt) en parlant à la presse. «Le collectif Free envisage de poursuivre ses actions de lutte contre l’homophobie sur place au Sénégal et entend amplifier ses missions, en pérennisant son refuge, en apportant une assistance juridique aux victimes d’exactions Lgbtphobes et en lançant un observatoire de documentation des cas de violation des droits humains», a-t-il ajouté. Pourtant, l’homosexualité est interdite au Sénégal. En vertu de la loi sénégalaise, les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et près de 1.500.000 francs Cfa d’amende.
Mais malgré cette dispositif de la loi, décriée du moins pour son manque de clarté, des organisations de défense des droits des homosexuels, à l’image de COC Pays-Bas, exercent pleinement dans notre pays. Une situation qui ne fait que renforcer les soupçons de l’État du Sénégal de faire double jeu sur la question de l’homosexualité.
L’Ong «UN Watch» ironise la gouvernance de Macky
Hier, l’Organisation non gouvernementale «UN Watch», qui se définit comme «la seule Ong accréditée par l'Onu qui surveille l'organisme mondial, défend les droits de l'homme et lutte contre les dictatures et les doubles standards» s’est attaqué au Sénégal. À travers internet, l’Ong a ironisé l’élection du Sénégal au Conseil des droits de l'homme de l'Onu. L’illustrant par une photo du Président Macky Sall, «UN Watch» a posté le message suivant. «Félicitations au Président Macky Sall pour l’élection du Sénégal au Conseil des droits de l'homme de l'Onu. Son mérite : criminaliser les politiciens de l'opposition ; restreindre les lois électorales ; torturer les prisonniers ; supprimer le pouvoir judiciaire ; emprisonner des citoyens Lgbt», a ironisé l’Ong.
Sidy Djimby NDAO
Les histoires impliquant des homosexuels continuent d’alimenter les débats dans notre pays, pour le plus grand malheur des plus conservateurs parmi nous. En effet, alors qu’on n’a pas fini de parler de l’histoire du mariage d’homosexuels, l’on vient d’apprendre du nouveau dans le dossier du groupe d’homosexuels raflés le 20 septembre 2020. Selon nos informations, quatre membres de la bande d’homosexuels arrêtée à Touba ont pu être évacués de la région de Diourbel et exfiltrés du Sénégal. En effet, grâce à l’appui financier de COC Pays-Bas, une organisation néerlandaise de défense des droits des homosexuels et autres minorités sexuelles, les quatre compatriotes ont pu quitter le Sénégal.
Selon un responsable du collectif Free, une organisation sénégalaise qui défend les droits des personnes Lgbt, qui s’est confié à des médias internationaux, les quatre personnes évacuées vont bien et sont pris en charge dans un pays de la sous-région où ils sont à l’abri de représailles. Aussi, apprend-on, que c’est grâce au collectif Free et à plusieurs partenaires internationaux que six autres homosexuels présumés arrêtés lors de cette rafle avaient déjà pu être libérés et exfiltrés hors du Sénégal.
Le collectif Free défie…
Toujours selon le responsable du collectif Free, qui a coordonné les opérations d’évacuation, avec l’appui de partenaires sur place, la société civile au Sénégal ne s’est pas suffisamment impliquée dans ce dossier. Ce qu’il a tenu à dénoncer sans citer de nom d’organisation de la société civile. «Je remercie l’ensemble des partenaires internationaux qui ont soutenu nos actions sur le terrain. La seule chose que je déplore est le manque d’implication de la société civile au Sénégal sur les questions de sécurité relatives à la communauté Lgbt et à ses porte-parole», a déclaré celui qui s’est fait appeler Souleymane Diouf (nom d’emprunt) en parlant à la presse. «Le collectif Free envisage de poursuivre ses actions de lutte contre l’homophobie sur place au Sénégal et entend amplifier ses missions, en pérennisant son refuge, en apportant une assistance juridique aux victimes d’exactions Lgbtphobes et en lançant un observatoire de documentation des cas de violation des droits humains», a-t-il ajouté. Pourtant, l’homosexualité est interdite au Sénégal. En vertu de la loi sénégalaise, les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et près de 1.500.000 francs Cfa d’amende.
Mais malgré cette dispositif de la loi, décriée du moins pour son manque de clarté, des organisations de défense des droits des homosexuels, à l’image de COC Pays-Bas, exercent pleinement dans notre pays. Une situation qui ne fait que renforcer les soupçons de l’État du Sénégal de faire double jeu sur la question de l’homosexualité.
L’Ong «UN Watch» ironise la gouvernance de Macky
Hier, l’Organisation non gouvernementale «UN Watch», qui se définit comme «la seule Ong accréditée par l'Onu qui surveille l'organisme mondial, défend les droits de l'homme et lutte contre les dictatures et les doubles standards» s’est attaqué au Sénégal. À travers internet, l’Ong a ironisé l’élection du Sénégal au Conseil des droits de l'homme de l'Onu. L’illustrant par une photo du Président Macky Sall, «UN Watch» a posté le message suivant. «Félicitations au Président Macky Sall pour l’élection du Sénégal au Conseil des droits de l'homme de l'Onu. Son mérite : criminaliser les politiciens de l'opposition ; restreindre les lois électorales ; torturer les prisonniers ; supprimer le pouvoir judiciaire ; emprisonner des citoyens Lgbt», a ironisé l’Ong.
Sidy Djimby NDAO