Hier, le pool d’avocats constitué pour assurer la défense de Boubacar Sèye a déposé une demande de mise en liberté provisoire sur la table du Doyen des juges d’instruction. La requête se justifie en partie par la santé dégradante de jour en jour du président d’Horizon sans frontières. La balle est désormais dans le camp du magistrat instructeur qui rendra certainement son ordonnance la semaine prochaine.
Depuis son interpellation, les avocats de Boubacar Sèye ont alerté sur l’état de santé inquiétant de leur client. Ils l’ont relevé partout, devant les enquêteurs tout comme devant le magistrat instructeur. Leur client placé sous mandat de dépôt, la coutume voudrait que le président d’Horizon sans frontières soit d’abord entendu sur le fond, avant qu’une demande de mise en liberté provisoire puisse être déposée. Mais, l’urgence a fait que les robes noires n’ont pas attendu. Hier, une requête aux fins de mise en liberté provisoire a été déposée devant le cabinet du magistrat instructeur qui est principalement motivée par l’état de santé dégradant du président d’Horizon sans frontières. A l’attention du juge Samba Sall, les robes noires ont souligné le fait que la santé de leur client au Cap Manuel empire de jour en jour. L’homme ne mange pas correctement et vomit tout ce qu’il avale. Ce qui fait qu’il maigrit de jour en jour. Ses conseils craignent que la situation ne se complique davantage. Il boitille en marchant et est presque chaque jour conduit à l’infirmerie.
Ses conseils avaient pourtant alerté sur ces signes de santé dégradante. Ils avaient en effet alerté les autorités judiciaires, au moment de sa garde-à-vue. Le président d’Horizon sans frontières était par ailleurs étonné que la justice de son pays lui mette le grappin dessus, juste pour les propos qu’il a tenus. Pour la défense, le rapport demandé par le président de la République sur cet argent de l’Union Européenne ne fait que confirmer les propos de leur client.
Par ailleurs, si les avocats n’ont pas attendu l’audition au fond pour déposer la requête, c’est simplement parce que leur client, au moment de son inculpation, avait fait une déclaration spontanée, en répétant ce qu’il avait dit devant les enquêteurs. Suffisant comme motif, pour les avocats, en sus de son état de santé qui se détériore, de formuler une demande et de la déposer sur la table du magistrat instructeur, espérant que pour des raisons humanitaires, le juge va accéder à leur demande. La balle est désormais dans le camp du juge Samba Sall.
Alassane DRAME
Depuis son interpellation, les avocats de Boubacar Sèye ont alerté sur l’état de santé inquiétant de leur client. Ils l’ont relevé partout, devant les enquêteurs tout comme devant le magistrat instructeur. Leur client placé sous mandat de dépôt, la coutume voudrait que le président d’Horizon sans frontières soit d’abord entendu sur le fond, avant qu’une demande de mise en liberté provisoire puisse être déposée. Mais, l’urgence a fait que les robes noires n’ont pas attendu. Hier, une requête aux fins de mise en liberté provisoire a été déposée devant le cabinet du magistrat instructeur qui est principalement motivée par l’état de santé dégradant du président d’Horizon sans frontières. A l’attention du juge Samba Sall, les robes noires ont souligné le fait que la santé de leur client au Cap Manuel empire de jour en jour. L’homme ne mange pas correctement et vomit tout ce qu’il avale. Ce qui fait qu’il maigrit de jour en jour. Ses conseils craignent que la situation ne se complique davantage. Il boitille en marchant et est presque chaque jour conduit à l’infirmerie.
Ses conseils avaient pourtant alerté sur ces signes de santé dégradante. Ils avaient en effet alerté les autorités judiciaires, au moment de sa garde-à-vue. Le président d’Horizon sans frontières était par ailleurs étonné que la justice de son pays lui mette le grappin dessus, juste pour les propos qu’il a tenus. Pour la défense, le rapport demandé par le président de la République sur cet argent de l’Union Européenne ne fait que confirmer les propos de leur client.
Par ailleurs, si les avocats n’ont pas attendu l’audition au fond pour déposer la requête, c’est simplement parce que leur client, au moment de son inculpation, avait fait une déclaration spontanée, en répétant ce qu’il avait dit devant les enquêteurs. Suffisant comme motif, pour les avocats, en sus de son état de santé qui se détériore, de formuler une demande et de la déposer sur la table du magistrat instructeur, espérant que pour des raisons humanitaires, le juge va accéder à leur demande. La balle est désormais dans le camp du juge Samba Sall.
Alassane DRAME