La police centrale de Guédiawaye a mis aux arrêts l’artiste répondant au nom d’I. Seck, alias Ndiol Weekh. Celui-ci a été placé sous les verrous pour actes de pédophilie présumée commis sur la fille nommée Nd. F, âgée de 10 ans. Il a été perdu par ses signes particuliers saillants.
Une fille de 10 ans a été victime d’abus sexuels supposés de la part de l’artiste du nom de Ndiol Weekh (grand de taille et teint clair). Qui évolue dans le petit commerce pendant ses heures perdues.
La fille marche en écartant les jambes, sa maman s’inquiète et l’interpelle
Jeudi 1er août dernier, la dame M. Nd constate un changement dans la démarche de sa fille Nd. F et l’interpelle. Celle-ci baisse la tête et s’emmure dans un silence olympien. Sa maman revient à la charge et la presse de questions. La gamine éclate en sanglots, se blottit sur elle-même et continue à se plaindre de douleurs au niveau des parties intimes. Elle se jette ensuite aux pieds de sa mère et déclare avoir du mal à retenir ses urines.
Intriguée, la maman alerte le papa de la petite et lui rapporte les misères de celle-ci. Le père appelle l’adolescente, se retire avec elle dans la chambre et l’interroge sur un ton ferme. Prise de peur, la gamine affirme avoir été victime d’une agression sexuelle de la part d’un habitant du quartier.
Elle dresse le profil physique de son présumé violeur qui fréquente le quartier
Meurtri dans sa chair, le papa de l’enfant rapporte tout à la maman. Tous les deux cuisinent la jeune fille et lui demandent l’identité de son présumé agresseur sexuel. L’adolescente affirme ignorer le nom de ce dernier et déclare cependant connaître ses traits caractéristiques. «C’est un jeune homme de grande taille et de teint clair que l’on surnomme Ndiol Weekh dans le quartier. Il fréquente également le pari foot et assiste un certain Abou dans sa vente de café. A ses heures perdues, il évolue dans le commerce de chaussures», a indiqué la fille.
Elle déroule le film de sa mésaventure devant les enquêteurs policiers
Conduite à l’hôpital Roi Baudouin, la petite traîne des signes cliniques attestant l’acte de viol. Ses parents entrent dans une colère noire et saisissent les limiers du commissariat central de la ville d’une lettre plainte contre le présumé violeur. Face aux enquêteurs, la gamine déroule les détails de sa mésaventure. «Ce jour-là, je jouais avec des amies dans les parages de la maison de ma grand-mère. C’était lors du match de football de l’équipe du quartier dénommée Walidane. Sur le chemin du retour, il Ndiol Weekh m’a interceptée par la main, puis entraînée dans une maison», narre la fillette. Qui poursuit : «Ndiol Weekh a brandi un couteau et m’a menacée avec. Il a ôté ses habits, s’est jetée sur moi et m’a violée», déclare-t-elle. Sans tarder, une chasse à l’homme a été lancée contre le mis en cause, qui sera débusqué, interpellé, puis conduit dans les locaux du commissariat de police. Livré aux enquêteurs, I. Seck a tenté de nier avec véhémence les accusations et déclare ne pas connaître la jeune fille. Malgré tout, il a été placé en garde à vue.
Vieux Père NDIAYE