Yankhoba Diémé, ministre du Travail, acte sa décision de porter plainte contre les accusations d’un youtubeur. Ce dernier, dans une vidéo, l’avait accusé de bénéficier gracieusement de 45.000 tonnes de ciment de la part des Ciments du Sahel. Malgré les excuses de l’accusateur, le ministre a maintenu sa plainte déposée hier par ses avocats.
Accusé par un homme dans une vidéo devenue virale d'avoir bénéficié gracieusement de 45.000 tonnes de ciment de la part de la cimenterie «Ciments du Sahel», le ministre du Travail a porté plainte contre l’auteur de cette accusation. Yankhoba Diémé a déposé sa plainte hier matin auprès du procureur de la République. «Une plainte faite par nos avocats pour la manifestation de la vérité judiciaire dans cette affaire où il faut mettre de l’ordre. Si vous êtes une autorité, des accusations aussi graves vous ont été portées, votre devoir c’est de sortir pour démentir. Nous sommes arrivés dans une entreprise ou beaucoup de difficultés ont été notées notamment dans l’existence de délégué du personnel», a annoncé le ministre Yankhoba Diémé, dans un communiqué.
Cette plainte du ministre du Travail interveient malgré le mea culpa de l’accusateur qui, dans une autre vidéo, a présenté ses plates excuses. «La meilleure des vérités, c’est la vérité judiciaire. C’est la raison pour laquelle je tenais simplement, mais sereinement dire aux Sénégalais que nous avons le devoir de faire pour deux raisons : que cette affabulation est attentatoire à la réputation d’une autorité qui siège dans la plus haute instance et la seconde est liée à la mission à l’occasion de laquelle ces faits ont été rapportés à la place publique. Une mission qui relève des fortes attentes des Sénégalais, du monde du travail et même du monde du patronat. Nous avons été aux Ciments du Sahel où nous avons effectué l’une des plus belles missions, les plus réussies de toutes celles que nous avons envisagées», fait savoir le ministre.
Des accusations que la cimenterie avait rejetées en bloc. D’ailleurs, elle a révélé avoir porté plainte à son tour.
Baye Modou SARR