C’est aujourd’hui 9 mai, jour pour jour, que Abdoulaye Sow va faire un an à la tête du Coud. Un moment propice pour faire le bilan de cette première année d’exercice. Venu avec plein de projets et d’idées novatrices en tête, le nouveau Directeur général séduit. Abdoulaye Saydou Sow est en train de changer considérablement le visage de l’université, notamment en matière de sécurité, d’hébergement, de restauration, de cadre de vie, de paix sociale, de loisirs…
Quand, le 9 mai 2019, Abdoulaye Saydou Sow a été nommé Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), il n’a certainement pas dormi de la nuit. Normal, il venait d’être jeté par le président de la République dans la fosse aux lions. Le campus universitaire étant la zone la plus conflictogène et la plus instable du pays. Néanmoins, armé d’une volonté inébranlable, il se décide à relever le défi. Il décline une vision en cinq (5) points : la sécurité, l’hébergement, la restauration, la qualité des soins médicaux, le volet( culturel et le volet sportif. Un an plus tard, les résultats dépassent toutes les espérances.
La sécurité des étudiants et de leurs biens garantie
Pour la sécurité, des efforts considérables de sécurisation du campus social ont été réalisés. En effet, en plus des portes électriques installées aux différents accès du campus, au niveau des entrées des pavillons, des portes ont été fixées, avec des gardes. Cela a permis de filtrer et de contrôler les accès, garantissant ainsi une meilleure sécurité des étudiants et de leur biens et favorisant l’instauration dans les campus sociaux, d’une ambiance sereine, propice aux études et à la réussite. «J’ai choisi de faire de la sécurité des campus sociaux une priorité. L’espace universitaire est dédiée aux étudiants, par conséquent, ceux qui n’ont pas le statut d’étudiant doivent quitter les campus sociaux», explique le patron du Coud. Il s’y ajoute des pas importants qui sont en train d’être faits dans la lutte contre la circulation des armes et de la drogue dans les campus sociaux.
Un cadre de vie plus attrayant
Le Directeur du Coud avait aussi comme ambition de mettre fin au visage d’un campus délabré qui s’offrait aux pensionnaires et visiteurs. «L’un des défis à relever, c’est l’amélioration du cadre de vie des étudiants, le confort jusque dans leurs chambres, lutter contre la promiscuité, favoriser un plein épanouissement intellectuel», soutient Abdoulaye Sow. Ainsi, des travaux de rénovation ont été entamés, avec le concept des «travaux de vacances», consistant à profiter des vacances universitaires pour donner un coup de neuf aux bâtisses et installations. Aujourd’hui, le campus de l’Ucad a été fortement relooké, avec une «uniformisation de la peinture». De même la façade du pavillon A, qui est la face la plus extérieure du campus, a été embellie, avec la présence de l’effigie du parrain. Il y a également l’aménagement du «Jardin des nations» qui symbolise la présence de plus de 35 nationalités a l'Ucad. S’y ajoutent la désinfection des chambres et la mise en place d'extincteurs dans les pavillons. Et pour le retour des étudiants, il a été installé des robinets à pédale pour le lavage des mains.
1100 lits supplémentaires, 100 matelas orthopédiques et le wifi grâce aux partenariats
Toujours dans l’optique de l’amélioration du cadre de vie des étudiants, le Directeur du Coud a noué des partenariats avec des structures étatiques et privés, qui commencent à porter leurs fruits. Ainsi, le partenariat avec la Lonase a permis d’avoir 1000 lits superposés en fer. De même, la fondation Gorgui Sy Dieng a doté le campus de 100 lits en fer et de 100 matelas orthopédiques. En outre, le partenariat avec l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) a permis au Coud d’équiper certains espaces du campus de wifi gratuit. Une véritable aubaine pour les étudiants, qui ont grandement besoin de connexion internet dans le cadre de leurs études et recherches. Il en est de même du partenariat avec La Grande Cote Opération (GCO) et d’autres qui vont suivre, au grand bénéfice des pensionnaires des campus sociaux. Devant la faiblesse des moyens du Coud, l’énormité des dépenses, les charges très lourdes des œuvres sociales universitaires que les efforts de l’Etat ne sauraient seuls couvrir, le patron du Coud a réservé dans ses actions une place importante aux partenariats. D’ailleurs, Abdoulaye Saydou Sow entend explorer à fond cette piste, pour plus de ressources additionnelles.
Les Grandes conférences, «Kaay débattre», concours de plaidoirie…comme moments forts de l’animation culturelle
Les réalisations du Coud vont aussi au volet formation. C’est ainsi que le 7 février dernier, il a lancé le «Cycle de grandes conférences». Des «moments phares de l’animation culturelle» du campus, qui donneront l’opportunité aux étudiants d’écouter et d’échanger avec des «sommités intellectuelles» de tous les domaines du savoir. Toujours en ce sens, le concept «Kaay débattre» (compétition entre étudiants) a été mis en place, de même que l’initiative d’un concours de plaidoirie. Par ailleurs, un instrument de communication interne, «Le journal du campus», un journal par les étudiants et pour les étudiants, a été créé, avec un tirage de 50.000 exemplaires.
La redynamisation des activités sportives d’élite et d’animation
Le sport, la culture et les loisirs font également l’objet d’une grande attention du patron du Coud. En ce sens, beaucoup d’initiatives sont en cours. Avec comme objectif une véritable animation sportive et culturelle des campus, avec, entre autres, la réfection du stade et des aires de jeu du campus, de la salle de conférence... Considérant que le sport et la culture sont de véritables moyens d’épanouissement de la jeunesse, à côté des études, le Kaffrinois compte «redynamiser» les sports d’élite à travers le Duc, les compétions internes (entre pavillons, entre facultés…)». Cela dans le but de renforcer la camaraderie, la saine émulation…
Rapports apaisés avec les étudiants et le personnel
L’un des défis majeurs du Directeur général du Coud est l’apaisement du climat social dans les campus. «Je n’entends pas réussir seul ma mission, parce que convaincu que c’est dans la concertation permanente et le dialogue que nous allons bâtir l’université de nos rêves», dit-il. Ainsi, Abdoulaye Sow fait de «l’assainissement des rapports avec les étudiants et le personnel», avec la mise en avant d’une «démarche participative dans le processus de prise de décision», son credo et son combat de tous les jours. Et en ce sens, il a déjà posé plusieurs actes et entend poursuivre dans cette voie.
Toilettage des textes et remaniement de l’organigramme du Coud
Mais un Coud en bonne entente avec les étudiants et le personnel passe aussi par une réadaptation des textes qui l’organisent. C’est ainsi que depuis son arrivée, le Directeur Sow a entamé une «relecture des textes» (décret portant organisation du Coud, manuel de procédures…). Aussi, il a remanié l'organigramme du Coud, instauré une gestion participative et inclusive en choisissant la promotion interne des agents qu’il a trouvés sur place.
Quand, le 9 mai 2019, Abdoulaye Saydou Sow a été nommé Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), il n’a certainement pas dormi de la nuit. Normal, il venait d’être jeté par le président de la République dans la fosse aux lions. Le campus universitaire étant la zone la plus conflictogène et la plus instable du pays. Néanmoins, armé d’une volonté inébranlable, il se décide à relever le défi. Il décline une vision en cinq (5) points : la sécurité, l’hébergement, la restauration, la qualité des soins médicaux, le volet( culturel et le volet sportif. Un an plus tard, les résultats dépassent toutes les espérances.
La sécurité des étudiants et de leurs biens garantie
Pour la sécurité, des efforts considérables de sécurisation du campus social ont été réalisés. En effet, en plus des portes électriques installées aux différents accès du campus, au niveau des entrées des pavillons, des portes ont été fixées, avec des gardes. Cela a permis de filtrer et de contrôler les accès, garantissant ainsi une meilleure sécurité des étudiants et de leur biens et favorisant l’instauration dans les campus sociaux, d’une ambiance sereine, propice aux études et à la réussite. «J’ai choisi de faire de la sécurité des campus sociaux une priorité. L’espace universitaire est dédiée aux étudiants, par conséquent, ceux qui n’ont pas le statut d’étudiant doivent quitter les campus sociaux», explique le patron du Coud. Il s’y ajoute des pas importants qui sont en train d’être faits dans la lutte contre la circulation des armes et de la drogue dans les campus sociaux.
Un cadre de vie plus attrayant
Le Directeur du Coud avait aussi comme ambition de mettre fin au visage d’un campus délabré qui s’offrait aux pensionnaires et visiteurs. «L’un des défis à relever, c’est l’amélioration du cadre de vie des étudiants, le confort jusque dans leurs chambres, lutter contre la promiscuité, favoriser un plein épanouissement intellectuel», soutient Abdoulaye Sow. Ainsi, des travaux de rénovation ont été entamés, avec le concept des «travaux de vacances», consistant à profiter des vacances universitaires pour donner un coup de neuf aux bâtisses et installations. Aujourd’hui, le campus de l’Ucad a été fortement relooké, avec une «uniformisation de la peinture». De même la façade du pavillon A, qui est la face la plus extérieure du campus, a été embellie, avec la présence de l’effigie du parrain. Il y a également l’aménagement du «Jardin des nations» qui symbolise la présence de plus de 35 nationalités a l'Ucad. S’y ajoutent la désinfection des chambres et la mise en place d'extincteurs dans les pavillons. Et pour le retour des étudiants, il a été installé des robinets à pédale pour le lavage des mains.
1100 lits supplémentaires, 100 matelas orthopédiques et le wifi grâce aux partenariats
Toujours dans l’optique de l’amélioration du cadre de vie des étudiants, le Directeur du Coud a noué des partenariats avec des structures étatiques et privés, qui commencent à porter leurs fruits. Ainsi, le partenariat avec la Lonase a permis d’avoir 1000 lits superposés en fer. De même, la fondation Gorgui Sy Dieng a doté le campus de 100 lits en fer et de 100 matelas orthopédiques. En outre, le partenariat avec l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) a permis au Coud d’équiper certains espaces du campus de wifi gratuit. Une véritable aubaine pour les étudiants, qui ont grandement besoin de connexion internet dans le cadre de leurs études et recherches. Il en est de même du partenariat avec La Grande Cote Opération (GCO) et d’autres qui vont suivre, au grand bénéfice des pensionnaires des campus sociaux. Devant la faiblesse des moyens du Coud, l’énormité des dépenses, les charges très lourdes des œuvres sociales universitaires que les efforts de l’Etat ne sauraient seuls couvrir, le patron du Coud a réservé dans ses actions une place importante aux partenariats. D’ailleurs, Abdoulaye Saydou Sow entend explorer à fond cette piste, pour plus de ressources additionnelles.
Les Grandes conférences, «Kaay débattre», concours de plaidoirie…comme moments forts de l’animation culturelle
Les réalisations du Coud vont aussi au volet formation. C’est ainsi que le 7 février dernier, il a lancé le «Cycle de grandes conférences». Des «moments phares de l’animation culturelle» du campus, qui donneront l’opportunité aux étudiants d’écouter et d’échanger avec des «sommités intellectuelles» de tous les domaines du savoir. Toujours en ce sens, le concept «Kaay débattre» (compétition entre étudiants) a été mis en place, de même que l’initiative d’un concours de plaidoirie. Par ailleurs, un instrument de communication interne, «Le journal du campus», un journal par les étudiants et pour les étudiants, a été créé, avec un tirage de 50.000 exemplaires.
La redynamisation des activités sportives d’élite et d’animation
Le sport, la culture et les loisirs font également l’objet d’une grande attention du patron du Coud. En ce sens, beaucoup d’initiatives sont en cours. Avec comme objectif une véritable animation sportive et culturelle des campus, avec, entre autres, la réfection du stade et des aires de jeu du campus, de la salle de conférence... Considérant que le sport et la culture sont de véritables moyens d’épanouissement de la jeunesse, à côté des études, le Kaffrinois compte «redynamiser» les sports d’élite à travers le Duc, les compétions internes (entre pavillons, entre facultés…)». Cela dans le but de renforcer la camaraderie, la saine émulation…
Rapports apaisés avec les étudiants et le personnel
L’un des défis majeurs du Directeur général du Coud est l’apaisement du climat social dans les campus. «Je n’entends pas réussir seul ma mission, parce que convaincu que c’est dans la concertation permanente et le dialogue que nous allons bâtir l’université de nos rêves», dit-il. Ainsi, Abdoulaye Sow fait de «l’assainissement des rapports avec les étudiants et le personnel», avec la mise en avant d’une «démarche participative dans le processus de prise de décision», son credo et son combat de tous les jours. Et en ce sens, il a déjà posé plusieurs actes et entend poursuivre dans cette voie.
Toilettage des textes et remaniement de l’organigramme du Coud
Mais un Coud en bonne entente avec les étudiants et le personnel passe aussi par une réadaptation des textes qui l’organisent. C’est ainsi que depuis son arrivée, le Directeur Sow a entamé une «relecture des textes» (décret portant organisation du Coud, manuel de procédures…). Aussi, il a remanié l'organigramme du Coud, instauré une gestion participative et inclusive en choisissant la promotion interne des agents qu’il a trouvés sur place.