Abordant la question du Covid-19, Abdoulaye Diouf Sarr assure que les informations à son niveau ne prédisent pas une deuxième vague de contamination à coronavirus, comme le vivent certains pays actuellement. «Rien n’indique qu’il y aura une deuxième vague, mais nous travaillons dans l’hypothèse pessimiste ; c’est pour cela que nous demandons que les mesures soient respectées», déclare le ministre de la Santé, non sans préciser qu'il ne faut surtout pas attribuer les mérites de cette tendance baissière à une immunité collective comme le pensent certains. «En toute modestie, nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que nous devons cette tendance baissière à l’efficacité de notre plan de riposte, parce que l’immunité collective ne saurait être la cause», affirme Diouf Sarr.
«Si nous avions adopté l’immunité collective comme stratégie de riposte, nous aurions eu beaucoup de morts…»
Pour lui, si l’immunité collective était notre stratégie de riposte, nous aurions enregistré un nombre de morts extrêmement important ; or le Sénégal a le meilleur taux de létalité par rapport à la moyenne africaine et mondiale. «Le Sénégal est magnifié partout pour sa stratégie de riposte contre le Covid-19, même si nous avons un bilan a mi-parcours. Nous demandons aux populations de poursuivre les efforts qui nous ont valu cette distinction. Redoublons de vigilance parce que nous sommes dans un environnement globale ; donc tant que le virus vit quelque part dans le monde, aucun pays n’est à l’abri», conclut le ministre de la Santé.
Ndèye Khady DIOUF
«Si nous avions adopté l’immunité collective comme stratégie de riposte, nous aurions eu beaucoup de morts…»
Pour lui, si l’immunité collective était notre stratégie de riposte, nous aurions enregistré un nombre de morts extrêmement important ; or le Sénégal a le meilleur taux de létalité par rapport à la moyenne africaine et mondiale. «Le Sénégal est magnifié partout pour sa stratégie de riposte contre le Covid-19, même si nous avons un bilan a mi-parcours. Nous demandons aux populations de poursuivre les efforts qui nous ont valu cette distinction. Redoublons de vigilance parce que nous sommes dans un environnement globale ; donc tant que le virus vit quelque part dans le monde, aucun pays n’est à l’abri», conclut le ministre de la Santé.
Ndèye Khady DIOUF