La décision d’exclure Moustapha Cissé Lô de l’Apr ne souffre d’aucune irrégularité, parce que basé sur les statuts et le règlement intérieur, selon le député Abdou Mbow, membre de la commission de discipline qui a signé la fin du compagnonnage avec Cissé Lô. L’article 15 des statuts du parti, selon lui, dit que le président peut déléguer ses pouvoirs, en cas d’urgence ; ce qu’il a fait, responsabilisant la commission de discipline. Ensuite, selon les mêmes statuts, dit-il, en cas d’extrême urgence, le président peut prononcer des sanctions envers tout responsable, sous réserve d’en informer le secrétariat exécutif national. Ce qui a été fait.
Membre de la Commission de discipline qui a prononcé l’exclusion de Moustapha Cissé Lô des rangs de l’Apr, Abdou Mbow n’est pas resté à attendre que les faiseurs d’opinion aient fini de travailler les consciences. A ceux qui disent que la décision est illégale, parce que c’est le président de l’Apr qui est habilité à prononcer une sanction, Abdou Mbow interrogé par Les Échos, dit que c’est méconnaitre les textes du parti présidentiel. «J’ai entendu certaines personnes parler de décision illégale, parce que c’est le président qui doit prononcer des sanctions. Ceux qui le disent ne connaissent pas les règles de fonctionnement du parti. L’article 15 des statuts du parti dit que le président peut déléguer ses pouvoirs en cas d’urgence ; ce qu’il a fait en responsabilisant la commission de discipline. Ensuite, les statuts du parti disent aussi qu’en cas d’extrême urgence, le président peut prononcer des sanctions envers tout responsable, sous réserve d’en informer le secrétaire exécutif national. Ce qui a été fait, parce que le président a délégué ses pouvoirs. C’est pourquoi le président de la Commission de discipline a signé par ordre. Sur ce plan-là vraiment, on est à l’aise parce qu’il n’y a aucune violation du règlement intérieur».
S’agissant de la défense de Moustapha Cissé Lô et des autres militants en pareilles circonstances, le porte-parole adjoint de l’Apr de dire que les statuts de leur parti ont aussi réglé cette question. «Les statuts, en cas d’urgence, disent que le président peut à tout moment prendre des sanctions à l’endroit d’un militant. Les statuts et le règlement intérieur sont très clairs et c’est important de le souligner, parce que l’article 15 des statuts dit que le président peut déléguer ses pouvoirs».
Abdou Mbow dit aussi que la décision prise hier par la commission de discipline ne vise pas que la seule personne de Moustapha Cissé Lô. «Elle va bien au-delà. C’est pour ramener la sérénité dans le parti», dit-il.
«Le parti doit être à l’image de son président»
Selon lui, l’Apr est un parti dirigé par un homme calme, courtois et soucieux des valeurs qui sous-tendent notre société et de ce point de vue, ils ne peuvent accepter qu’en son sein, l’on puisse avoir certains comportements. «C’est pourquoi on parle d’avertissement pour tout camarade qui adopterait le même comportement».
Pour ce qui est des conséquences qui pourraient découler de cette exclusion, vu le niveau de responsabilité qu’occupait Cissé Lô dans le parti et dans certaines sphères de l’Etat, le député Abdou Mbow dit ne rien en redouter. «Parce que la décision est conforme au fonctionnement, aux statuts et règlement intérieur du parti. Juste regretter la séparation, parce que c’est toujours difficile de se séparer d’une personne mais au-delà de la personne, c’est juste pour se soucier des valeurs qui fondent ce pays. Je le dis et je le répète : le parti doit être à l’image de son président», a déclaré Abdou Mbow.
Madou MBODJ
Membre de la Commission de discipline qui a prononcé l’exclusion de Moustapha Cissé Lô des rangs de l’Apr, Abdou Mbow n’est pas resté à attendre que les faiseurs d’opinion aient fini de travailler les consciences. A ceux qui disent que la décision est illégale, parce que c’est le président de l’Apr qui est habilité à prononcer une sanction, Abdou Mbow interrogé par Les Échos, dit que c’est méconnaitre les textes du parti présidentiel. «J’ai entendu certaines personnes parler de décision illégale, parce que c’est le président qui doit prononcer des sanctions. Ceux qui le disent ne connaissent pas les règles de fonctionnement du parti. L’article 15 des statuts du parti dit que le président peut déléguer ses pouvoirs en cas d’urgence ; ce qu’il a fait en responsabilisant la commission de discipline. Ensuite, les statuts du parti disent aussi qu’en cas d’extrême urgence, le président peut prononcer des sanctions envers tout responsable, sous réserve d’en informer le secrétaire exécutif national. Ce qui a été fait, parce que le président a délégué ses pouvoirs. C’est pourquoi le président de la Commission de discipline a signé par ordre. Sur ce plan-là vraiment, on est à l’aise parce qu’il n’y a aucune violation du règlement intérieur».
S’agissant de la défense de Moustapha Cissé Lô et des autres militants en pareilles circonstances, le porte-parole adjoint de l’Apr de dire que les statuts de leur parti ont aussi réglé cette question. «Les statuts, en cas d’urgence, disent que le président peut à tout moment prendre des sanctions à l’endroit d’un militant. Les statuts et le règlement intérieur sont très clairs et c’est important de le souligner, parce que l’article 15 des statuts dit que le président peut déléguer ses pouvoirs».
Abdou Mbow dit aussi que la décision prise hier par la commission de discipline ne vise pas que la seule personne de Moustapha Cissé Lô. «Elle va bien au-delà. C’est pour ramener la sérénité dans le parti», dit-il.
«Le parti doit être à l’image de son président»
Selon lui, l’Apr est un parti dirigé par un homme calme, courtois et soucieux des valeurs qui sous-tendent notre société et de ce point de vue, ils ne peuvent accepter qu’en son sein, l’on puisse avoir certains comportements. «C’est pourquoi on parle d’avertissement pour tout camarade qui adopterait le même comportement».
Pour ce qui est des conséquences qui pourraient découler de cette exclusion, vu le niveau de responsabilité qu’occupait Cissé Lô dans le parti et dans certaines sphères de l’Etat, le député Abdou Mbow dit ne rien en redouter. «Parce que la décision est conforme au fonctionnement, aux statuts et règlement intérieur du parti. Juste regretter la séparation, parce que c’est toujours difficile de se séparer d’une personne mais au-delà de la personne, c’est juste pour se soucier des valeurs qui fondent ce pays. Je le dis et je le répète : le parti doit être à l’image de son président», a déclaré Abdou Mbow.
Madou MBODJ