La finale perdue du Sénégal face à l’Algérie à la finale de la Can reste toujours en travers de la gorge de Salif Sané. Le solide défenseur sénégalais, qui a détourné le tir de Bounedjah à l’origine de l’unique but, était effondré. La douleur de la défaite passée, le puissant défenseur de Schalke 04 s’est confié à un média français.
La finale a basculé dès les premières minutes de jeu, lorsque Salif Sané, le défenseur sénégalais, a dévié le tir de l’attaquant algérien, Baghdad Bounedjah. Le ballon a ensuite lobé le portier sénégalais, Alfred Gomis qui fut surpris par la trajectoire de la balle. Salif Sané s’en était voulu, même s’il commence à digérer. «Avec un peu de recul, j’arrive à gérer, mais c’est vrai que lorsque l’arbitre a mis un terme à la finale, le monde s’est écroulé autour de moi», s’est-il lamenté. Il s’en est vraiment voulu. «J’ai un sentiment de culpabilité sur le but de Bounedjah», explique Sané. Il raconte qu’à 24h du match, il avait perdu le sommeil. «La veille de la finale, j’ai eu un très mauvais pressentiment. J’avais les jambes lourdes et je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Quand j’ai réussi à fermer l’œil, je me suis réveillé en sursaut, car j’ai eu un flash», confie-t-il et de poursuivre : «je me voyais en train de pleurer seul au niveau du rond central d’un terrain de football», raconte le défenseur sénégalais. Malgré tout, il a donné le meilleur de lui. «Bien évidemment, je n’ai rien dit à personne et j’ai fait abstraction de ce mauvais songe pour donner le meilleur de moi-même, malheureusement, les dieux du football n’étaient pas à nos côtés».