jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal
CONTRÔLE DE LA CIRCULATION AÉRIENNE DU SÉNÉGAL : Les contrôleurs aériens préviennent du danger qui guette l'aviation Du Sénégal au Vatican : Serigne Modou Kara Mbacké porte le message de Bamba à l’international OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE LA VILLE DE DAKAR : Le conseil municipal se passe de Barthélemy Dias et lance les travaux pour le vote de son budget Affaire Amy Gniby Ndiaye La Condamnation des ex-députés Massata Samb et Mamadou Niang confirmée par la Cour d’Appel de Dakar 1ère ÉDITION DU GOV’ATHON 2024 : Ousmane Sonko annonce l’assainissement de l’Administration sénégalaise Scandale d’espionnage à grande échelle  à Ngor-Almadies : Plus de 100 vidéos de couples filmés en plein acte à leur insu dans des appartements… INTERDICTION D’ACCÈS DES CITOYENS À LA MAIRIE DE DAKAR : Thierno Bocoum parle d’installation d’Etat policier OFFENSE AU CHEF DE L’ETAT : Un militaire français à la retraite insulte Diomaye Faye en le traitant de s… et se fait arrêter par un gendarme CONDAMNE POUR TERRORISME ET CRAIGNANT UNE SITUATION D'APATRIDE : Un "Sénégalais" déchu de sa nationalité française par le Conseil d'Etat français OUVERTURE DE LA CONFÉRENCE DE L’UNION AFRICAINE À NOUAKCHOTT : Bassirou Diomaye Faye plaide pour une jeunesse formée et employable

Grace présidentielle : Khalifa Sall suspendu à la «volonté» ou de son «désir» du roi Macky Sall



Grace présidentielle : Khalifa Sall suspendu à la «volonté» ou de son «désir» du roi Macky Sall
 Khalifa Sall devra prendre son mal en patience avant de recouvrer la liberté. En effet, si le chef de l’Etat avait servi comme prétexte l’épuisement de la procédure pour gracier Khalifa Sall, il a changé de fusil d’épaule. Cette grâce dépend désormais de sa «volonté» ou de son «désir».

Lors du lancement du dialogue national au palais de la République, le Président Macky Sall, interpellé par Soham El Wardini sur une grâce présidentielle pour Khalifa, avait rétorqué qu’il ne pouvait intervenir à ce stade de la procédure. Lorsque la procédure sera épuisée, avait-il dit, il aura la latitude d’accorder sa grâce ou toute autre mesure que lui confère la Constitution. Depuis cette date (28 mai 2019), beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. En effet, toutes les voies de recours ont été épuisées dans cette affaire relative à la Caisse d’avance de la Ville de Dakar, qui maintient son ancien maire en détention depuis plus de deux ans. Et, la grâce très attendue – notamment lors de la Tabaski - n’est toujours pas intervenue. Le chef de l’Etat s’est-il dédit ? Tout porte à le croire ! Dans un entretien accordé à nos confrères de Rfi, en marge du sommet du G7 à Biarritz auquel il prend part, le Président Macky Sall estime désormais que cette grâce présidentielle ne dépend plus de la fin de cette procédure judiciaire, mais de sa «volonté» ou de son «désir».

Macky Sall : «le jour où j’en aurai la volonté ou le désir, je le ferai»

A la question du journaliste sur la libération de Khalifa Sall, Macky Sall rétorque : «la grâce est un pouvoir constitutionnel du président de la République. Ça ne dépend que de lui, et de lui tout seul, et de son appréciation. Donc je ne peux pas discuter de ce que dit la presse par rapport à la grâce. Le jour où j’en aurai la volonté ou le désir, je le ferai, comme j’ai eu à le faire. Annuellement, plus de cent personnes, voire un millier de personnes en moyenne bénéficient de la grâce. Justement, nous voulons revoir notre système pénal pour réduire le nombre de personnes en prison dans ce cadre-là», a indiqué le chef de l’Etat, qui précise que la décrispation ne saurait être réduite à une dimension de grâce.

«Parler d’un scandale de 10 milliards, c’est une aberration»

Outre la grâce présidentielle, le Président Sall a été aussi interpellé sur la corruption avec l’enquête de la Bbc sur le scandale à 10 milliards qui met au banc des accusés son frère Aliou Sall. «Ce reportage de la Bbc a créé de l’émoi. Et sur cette base, j’ai moi-même saisi la justice pour qu’elle fasse les investigations, que ceux qui ont des évidences de corruption puissent le montrer. Donc la justice va certainement finaliser ce dossier. Mais une chose est claire, c’est que parler de 10 milliards, un scandale de 10 milliards, déjà c’est une aberration. C’est à la justice, à la justice seule d’enquêter s’il y a eu tentative de corruption ou pas», fait remarquer le chef de l’Etat.

Évasion fiscale et fraude fiscale

Le chef de l’Etat est revenu dans cet entretien sur ses attentes au sommet du G7. A cet effet, il espère que ses préoccupations relatives notamment à la lutte contre l’évasion fiscale et la fraude fiscale qui, dit-il, ruinent les pays africains, seront prises en compte. «Si nous voulons une société plus équitable, il faut absolument que les richesses paient des taxes là où elles sont produites. Or nous savons que c’est un combat de longue haleine de l’Afrique pour amener à changer la donne sur notamment aujourd’hui les facilités fiscales qui sont le fait des grandes multinationales», souligne le Président Macky Sall, qui révèle dans la foulée que ces multinationales sont dans les secteurs du pétrole, du gaz, des mines et des télécoms. «Ce sont toutes les multinationales qui ont des stratégies en fait de congé fiscal et qui bénéficient très souvent de législations anciennes. Il faut amener les partenaires, si vraiment les gens veulent lutter contre les inégalités, à faire en sorte que les règles changent», martèle M. Sall. Revenant sur la cause de ces inégalités, le Président Macky Sall a pointé du doigt l’esclavage et la colonisation. «Cette colonisation, même si elle a été arrêtée vers les années 1960, même 1970 pour certains pays, il a subsisté un système pour lequel les Africains sont toujours partis handicapés. D’abord, la détérioration des termes de l’échange, c’est-à-dire que les productions sont des productions brutes, sont des matières premières, qui sont mal cotées. Et la transformation se fait ailleurs, dans des pays développés. Ce qui fait qu’on exporte les emplois en réalité, et nous, nous achetons les produits manufacturés au prix fort. Donc, il ne faut pas s’étonner que l’Afrique envoie des émigrés», fait remarquer le chef de l’Etat, qui estime que ce phénomène doit être analysé de façon objective.

«Les gens font la migration, parce qu’ils veulent sauver leur vie, sauver leur famille»

A la question de savoir si c’est à cause de ces inégalités que les Africains risquent leur vie pour rejoindre l’Europe, le Président Sall a répondu par l’affirmative. «Oui», a-t-il rétorqué. Cependant, il reconnait aussi l’existence d’inégalités à l’intérieur des pays africains. «Dans nos pays, il y a aussi des inégalités entre riches et pauvres, entre citadins et ruraux. Donc, il appartient d’une part aux États africains de prendre en charge ces équilibres et de lutter contre les inégalités qui sont grandes parfois entre les campagnes et les villes», préconise-t-il. Pour apporter une réponse à ces flux migratoires, le chef de l’Etat plaide pour une vision commune, après avoir identifié la cause. «L’une des causes, c’est l’insécurité. Il est clair qu’aujourd’hui dans le Sahel, là où les gens ne sont pas en sécurité, où ils risquent de perdre leur vie, les gens font la migration, parce qu’ils veulent sauver leur vie, sauver leur famille. Il y a également la pauvreté. Cette pauvreté, nous devons être les premiers acteurs de lutte contre elle, et même aller au-delà de cette lutte, mais créer de la richesse et essayer de la répartir le plus équitablement possible», a relevé Macky Sall.

Moussa CISS avec Rfi
LES ECHOS


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


LIVE RADIO


Cocagne

2024

Sortie de Cheikh Oumar Diagne sur les tirailleurs : L'analyse de Serigne Cheikh Fall (petit-fils de Cheikh Ibra Fall)

Ça caille !

Kaput

Pléthore

Vivier

Questions

Probatoire

Urgences



SANTE

La dépression, une maladie encore méconnue qui touche 1,5% de la population sénégalaise

Hémorroïdes : la maladie taboue pour les jeunes avec des préjugés de connard qui stress et font mal au coeur !

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…

RÉUSSITE DEUX TRANSPLANTATIONS RÉNALES : UNE PREMIÈRE AU SÉNÉGAL : Macky Sall, satisfait, félicite le professeur et annonce le projet de transplantation oculaire