A l’image du secteur du tourisme qui a enregistré une perte comprise entre 30 et 50 milliards de dollars au niveau mondial, le trafic aérien est aussi fortement affecté par la pandémie du Covid-19. Le Sénégal n’a pas été épargné notamment avec la nouvelle compagnie «Air Sénégal» clouée au sol alors qu’elle était dans une tendance positive.
Comme annoncé, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a rencontré hier les acteurs du secteur privé à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (Dgppe), en présence du ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr. Une occasion pour ce dernier de revenir sur les conséquences des mesures de suspension des lignes aériennes, notamment au Sénégal, à l’exception des cargos, des vols spéciaux et des évacuations sanitaires. Même s’il n’a pas livré les chiffres de l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’activité touristique nationale, au niveau mondial, les pertes engendrées par l’annulation des voyages dans les zones touristiques sont énormes. «Selon les sources de l’Organisation mondiale du tourisme (Omt), le tourisme international en 2020 s’attend à une évolution négative de -1 à -3% devant se traduire par une perte qui serait comprise entre 30 et 50 milliards de dollars au niveau mondial», explique le ministre Alioune Sarr, qui s’est taillé les habits de l’avocat des professionnels du tourisme en ces périodes difficiles.
Air Sénégal confiné
Dans un autre département, celui des transports aériens notamment, la nouvelle compagnie aérienne «Air Sénégal» est aussi fortement affectée par la pandémie du coronavirus. «Toutes les activités de la Compagnie nationale Air Sénégal sont à l’arrêt. Le hub de Dakar qui était dans une tendance extrêmement positive est aujourd’hui à l’arrêt. Au 18 mars 2020, une baisse de -10,4% du trafic aérien était enregistrée au niveau de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Le gestionnaire de l’aéroport estime la perte à 55% de l’activité aéroportuaire, compte non tenu des mesures de fermeture totale prises à partir de ce (vendredi) soir», révèle le ministre du Tourisme et des Transports aériens. Alioune Sarr ne baisse pas pour autant les bras et compte s’accrocher aux mesures qui seront préconisées par les ministères de l’Économie et des Finances sur la base des propositions des professionnels du secteur pour espérer remporter ce combat. «C’est un combat que nous allons mener que nous allons gagner pour relancer ensemble le secteur», renchérit M. Sarr.
M. CISS
Comme annoncé, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a rencontré hier les acteurs du secteur privé à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (Dgppe), en présence du ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr. Une occasion pour ce dernier de revenir sur les conséquences des mesures de suspension des lignes aériennes, notamment au Sénégal, à l’exception des cargos, des vols spéciaux et des évacuations sanitaires. Même s’il n’a pas livré les chiffres de l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’activité touristique nationale, au niveau mondial, les pertes engendrées par l’annulation des voyages dans les zones touristiques sont énormes. «Selon les sources de l’Organisation mondiale du tourisme (Omt), le tourisme international en 2020 s’attend à une évolution négative de -1 à -3% devant se traduire par une perte qui serait comprise entre 30 et 50 milliards de dollars au niveau mondial», explique le ministre Alioune Sarr, qui s’est taillé les habits de l’avocat des professionnels du tourisme en ces périodes difficiles.
Air Sénégal confiné
Dans un autre département, celui des transports aériens notamment, la nouvelle compagnie aérienne «Air Sénégal» est aussi fortement affectée par la pandémie du coronavirus. «Toutes les activités de la Compagnie nationale Air Sénégal sont à l’arrêt. Le hub de Dakar qui était dans une tendance extrêmement positive est aujourd’hui à l’arrêt. Au 18 mars 2020, une baisse de -10,4% du trafic aérien était enregistrée au niveau de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Le gestionnaire de l’aéroport estime la perte à 55% de l’activité aéroportuaire, compte non tenu des mesures de fermeture totale prises à partir de ce (vendredi) soir», révèle le ministre du Tourisme et des Transports aériens. Alioune Sarr ne baisse pas pour autant les bras et compte s’accrocher aux mesures qui seront préconisées par les ministères de l’Économie et des Finances sur la base des propositions des professionnels du secteur pour espérer remporter ce combat. «C’est un combat que nous allons mener que nous allons gagner pour relancer ensemble le secteur», renchérit M. Sarr.
M. CISS