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TOUSSAINT MANGA A CŒUR OUVERT : «les gens pressés ne peuvent pas faire carrière au Pds»



TOUSSAINT MANGA A CŒUR OUVERT : «les gens pressés ne peuvent pas faire carrière au Pds»
Toussaint Manga nous a ouvert ses portes de responsable libéral. Dans cet entretien, il revient largement sur ce qui est considéré aujourd’hui comme une léthargie du Pds, sur le mouvement Suqali Soppi et les départs du Pds qui, dit-il, ne l’ébranlent guère. Pour lui en effet, à l’exception de Macky Sall, tous ceux qui ont quitté le Pds ont vu leur carrière politique et leur influence politique péricliter. Il a aussi parlé de l’absence de Karim Wade qui pèse, même s’ils restent solidaires de lui dans cette situation qui lui est imposée. En tant que député, il a commenté l’actualité récente à l’Assemblée nationale, notamment l’affaire Moustapha Cissé Lô et Cie.

Les Echos : On entend de moins en moins le Pds dans le champ politique. Pourquoi ?

Toussaint Manga : C’est vrai, mais ce n’est pas une situation qui prévaut seulement au Pds. Nous sortons de l’élection présidentielle de février 2019, à l’issue de la laquelle nous avons connu des problèmes internes qui ont abouti à la création d’un mouvement interne dirigé par Oumar Sarr, Me Amadou Sall et le président Babacar Gaye. Après cette situation, il y a eu l’épidémie à coronavirus. Avec tout cela, il fallait laisser un peu de temps au pouvoir pour situer les problèmes et gérer la crise. Une tournée nationale avait été prévue pour rencontrer les militants et responsables à la base et préparer le placement les cartes, mais quand l’épidémie est arrivée, le Président Wade a été le premier à demander que les militants et responsables ne voyagent plus ; qu’ils ne tiennent plus de réunions et qu’ils respectent les mesures édictées par les techniciens de la santé. Depuis lors, le Pds n’a pas tenu de réunion, mais néanmoins, le parti fonctionne. Le Pds a délégué des mandants pour rencontrer le chef de l’Etat sur la situation du coronavirus ; par son groupe parlementaire, il est présent dans le comité de suivi et d’évaluation du fonds Covid-19 ; par son candidat Karim Wade, il a participé à la lutte contre la pandémie, en envoyant des kits de tests de dépistage…

Le Pds qui a toujours été le moteur de l’opposition semble un peu se retirer de celle-ci. Qu’est-ce qui explique cela ?

Il n’y a pas de retrait. Il faut juste contextualiser. En politique, comme le disait Wade, il ne s’agit pas de se mettre tout le temps en ordre de bataille. Il disait que dans la longue marche politique, on ne peut pas tout le temps avoir ses bottes à ses pieds. Et qu’en un moment donné, il faut enlever ses bottes, mettre ses sandales et marcher tranquillement et ensuite remettre ses bottes au moment opportun. Dans la lutte politique, comme en toute chose, il y a toujours le bon moment. Nous sommes toujours dans l’opposition, mais nous vivons un contexte particulier qui fait que le Pds avait donné sa parole pour soutenir le Président Sall dans sa lutte contre l’épidémie, et nous y sommes. Nous ferons après une évaluation et continuerons la lutte le moment venu.

Vous l’avez évoqué tantôt, le Pds a connu des problèmes internes avec la naissance du mouvement Suqali Soppi. Que vous inspirent tous ces évènements ?

Cela n’est pas un fait nouveau. De 1974 à son accession au pouvoir en 2000, il y a eu des départs; des départs durement ressentis même. Il y a eu aussi beaucoup d’arrivées. De 2000 à 2012 il y a eu des départs, comme il y a eu des arrivées. De même entre 2012 et 2020. En réalité, il faut analyser tout ça dans l’angle qu’un parti, c’est comme la vie, il y en a qui naissent et qui meurent. Dans un parti, des gens arrivent et d’autres partent. C’est normal, mais cela ne signifie nullement la fin d’un parti. Le Pds tel que conçu et fondé par Me Wade, est une instance politique où ce ne sont pas les hommes qui font l’instance, mais c’est le parti qui fait les hommes. Ce ne sont pas les hommes qui font le Pds, mais c’est le Pds qui fait les hommes. C’est ce qui fait que toute personne qui s’engage dans le parti a la chance d’avoir une visibilité politique, d’être adulée par les Sénégalais, d’avoir une grande aura. Faites le constat vous-même, excepté Macky Sall qui, dans un contexte bien particulier, a créé une sorte de victimisation en quittant le Pds, et avec l’appui de beaucoup de personnes qui ont participé à ce jeu, toutes les autres personnes qui ont quitté le Pds ont vu aussi bien leur aura politique que leur carrière politique connaitre un recul net. Ceux qui ont quitté le Pds, à part Macky Sall, ont tous échoué dans le champ politique. C’est vrai qu’en politique on ne souhaite pas un départ, mais le Pds est et reste un très grand parti.

Le problème du Pds, est-ce que ce n’est pas aussi l’absence de Karim Wade et l’âge avancé Me Wade ?

Oui, c’est tout à fait normal que l’absence de Karim puisse peser sur la marche du parti. La majorité des militants, des jeunes surtout, a espoir en lui. Donc quand il n’est pas là, ça pèse forcément sur le parti. Mais néanmoins, son absence n’empêche pas le parti de fonctionner. Si ça ne dépendait que de lui, il serait au Sénégal. C’est une situation qui lui a été imposée. Macky Sall n’a pas osé affronter Karim Wade à la présidentielle. Il a utilisé des moyens non conventionnels pour l’isoler du champ politique. Mais cela n’est pas pour nous un motif d’abandonner le combat ou de baisser les armes. Nous allons assumer et continuer le combat politique ; et nous espérons que d’ici quelque temps, il sera auprès de nous pour que nous allions vers les militants leur présenter notre projet de société.

Vous êtes optimiste quant à l’avenir du Pds ?

Vous savez, le Pds a la chance d’avoir le Président Wade comme secrétaire général, et Dieu merci, il est encore avec nous et nous prions qu’il en soit ainsi pendant longtemps encore. De par son expérience, il oriente le Pds dans une direction stratégique de reconquête du pouvoir. Mais cette stratégie de reconquête du pouvoir ne peut être comprise et acceptée que par les militants et responsables qui ont de la patience. Les militants et responsables impatients ne pourront pas faire carrière au Pds. Il est tout à fait normal qu’en 2020, les acteurs d’un parti créé en 1974, soit 46 ans après, ne puissent plus être les mêmes. C’est même un signe de vitalité. Et honnêtement, parfois je me dis qu’il y a la main de Dieu dans la Pds. Nous avons connu beaucoup de partis au Sénégal, certains sont en train de disparaitre, d’autres ne sont plus que des coquilles vides. Rien que la photo de Me Wade est plus parlante que la présence physique de beaucoup de leaders politiques.

En tant que collègue député, quels commentaires faites-vous de l’affaire Moustapha Cissé Lô exclu du groupe parlementaire de la majorité…?

L’histoire donne raison au Pds et au Président Abdoulaye Wade. Que n’a-t-on pas dit au Pds et au Président Wade lorsque nous traversions des périodes de crise ? Aujourd’hui l’histoire nous montre que l’Apr est plus allergique aux critiques que n’importe quel parti au Sénégal. Toutes les personnes qui ont des positions contraires sont systématiquement exclues. Le problème que j’ai avec cette affaire, c’est qu’on veuille transposer un problème politique interne d’un parti, au niveau institutionnel.

Vous êtes membre du comité de suivi du fonds Force Covid-19. Comment se passe le travail ?

Le comté est en train de faire un excellent travail, un travail de fourmi au niveau de tous les ministères sectoriels qui sont concernés par les fonds Force Covid-19. Et je peux vous assurer que le Comité a fait les 45 départements et rencontré tous les acteurs impliqués dans la gestion de cette crise sanitaire et les citoyens eux-mêmes pour voir leur perception des impacts de ce fonds.

La promesse d’accompagner le chef de l’Etat dans la gestion de la crise sanitaire doit-elle avoir raison de la vigilance et de l’esprit critique de l’opposition ?

C’est vrai que nous accompagnons le chef de l’Etat dans la lutte contre la pandémie, mais néanmoins, nous restons vigilants sur la bonne gouvernance. Notre rôle de l’accompagner ne doit pas noyer notre rôle d’opposants avant-gardistes sur la situation du pays, comme le fait d’ailleurs bien Ousmane Sonko. Et j’estime qu’après la Covid, le Président Macky Sall devra présenter au peuple sénégalais sa gouvernance sur cette période. Nous lui avons donné une loi d’habilitation et nous attendons que la restitution des ordonnances soit faite et en ce moment, le parti appréciera et saura la posture à tenir.

Entretien réalisé par Mbaye THIANDOUM

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