«Y’en a marre» ne démord pas. Le mouvement citoyen, qui était en conférence de presse hier, a décidé d’intensifier son combat contre Orange. Le mouvement «Y’en a marre» en synergie avec «Team Boycott Orange», a décidé de lancer, à partir du 1er septembre prochain, «Talaatay Orange», (les mardis de Orange), une mobilisation pacifique devant différents sièges de Orange pour exiger la revue à la baisse de ses tarifs.
Le combat contre la hausse des tarifs illimix de Orange est loin de connaître son épilogue. Aliou Sané et ses camarades ont décidé de mettre les bouchées doubles, après l’organisation de plusieurs journées de boycott. Aliou Sané et les membres de la «Team Boycott Orange» ont lancé les «Talaatay Orange». Un programme qui va démarrer dès le 1er septembre prochain. Pour les activistes, l’initiative vise à pousser Orange à surseoir aux nouvelles offres mises sur le marché. Et pour ça, une marche pacifique sera organisée chaque mardi. «Nous allons organiser, tous les mardis, une mobilisation à travers des journées de boycott devant les sièges de l’opérateur en éteignant les téléphones. Cela pour ne pas émettre ni recevoir d’appel ou des sms. Ce qui va permettre au Sénégal de recouvrer sa souveraineté nationale en matière de télécommunications. Cette fois-ci, nous allons associer le syndicat de Orange», a laissé entendre Seydina K. Diallo, membre de la «Team Boycott Orange».
Boycott de tous les services de Orange
A cela, d’après les activistes, s’ajoute le boycott de tous les services de Orange à savoir les appels téléphoniques, la connexion et aussi les transferts par Orange money, sur l’étendue du territoire national. Ils prévoient également de se déplacer tous les mardis au niveau des agences de Orange pour y déposer une lettre afin d’exiger de Orange l’exécution de la sommation de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). «Un groupe de 10 personnes va se rendre tous les mardis au niveau des agences de leurs localités pour y déposer une lettre pour demander à l’opérateur de respecter la sommation de l’Artp», a informé Seydina K. Diallo.
«Parce que nous acceptons tout»
Pour Fadel Barro, ce que Orange impose à la population n’est rien d’autre que du diktat. Et cette situation, dit-il, est due d’une part à l’acceptation de tout par le peuple. «Le diktat qu’il exerce sur le peuple est inadmissible. La vérité sur la hausse des tarifs, c’est que Orange France exige des marges de bénéfices jusqu’à 55% en Afrique, tout simplement parce que nous acceptons tout», a dénoncé Fadel Barro. Pour le rappeur du groupe «Keur Gui Crew» Orange Sénégal se moque tout simplement des Sénégalais. Toutefois, il pense que les boycotts qui ont été entamés jusqu’ici ont porté leurs fruits. Déjà, parce que cela a fait réagir le président de la République qui a fait baisser les chiffres d’affaire de la boîte. «Si sur les 10 millions de clients, 2 millions parviennent à boycotter, cela impacte négativement sur le chiffre d’affaire de la boîte. Donc, continuons le boycott. Le Sénégal n’est pas indépendant parce qu’il est incapable de gérer son secteur de communications», explique Thiat.
«Y’en a marre» et la «Team Boycott» ont par ailleurs appelé les consommateurs à boycotter tous les services de Orange, notamment les achats de connexion, les achats de crédit jusqu’à ce que la boîte incriminée revoit ses tarifs.
Autant dire que ces deux organisations brassent le vent parce que les Sénégalais ne les suivront pas. C’est comme s’ils étaient mariés à Orange. Et encore, même dans un couple, on n’accepte pas tout.
Khadidjatou DIAKHATE
Le combat contre la hausse des tarifs illimix de Orange est loin de connaître son épilogue. Aliou Sané et ses camarades ont décidé de mettre les bouchées doubles, après l’organisation de plusieurs journées de boycott. Aliou Sané et les membres de la «Team Boycott Orange» ont lancé les «Talaatay Orange». Un programme qui va démarrer dès le 1er septembre prochain. Pour les activistes, l’initiative vise à pousser Orange à surseoir aux nouvelles offres mises sur le marché. Et pour ça, une marche pacifique sera organisée chaque mardi. «Nous allons organiser, tous les mardis, une mobilisation à travers des journées de boycott devant les sièges de l’opérateur en éteignant les téléphones. Cela pour ne pas émettre ni recevoir d’appel ou des sms. Ce qui va permettre au Sénégal de recouvrer sa souveraineté nationale en matière de télécommunications. Cette fois-ci, nous allons associer le syndicat de Orange», a laissé entendre Seydina K. Diallo, membre de la «Team Boycott Orange».
Boycott de tous les services de Orange
A cela, d’après les activistes, s’ajoute le boycott de tous les services de Orange à savoir les appels téléphoniques, la connexion et aussi les transferts par Orange money, sur l’étendue du territoire national. Ils prévoient également de se déplacer tous les mardis au niveau des agences de Orange pour y déposer une lettre afin d’exiger de Orange l’exécution de la sommation de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). «Un groupe de 10 personnes va se rendre tous les mardis au niveau des agences de leurs localités pour y déposer une lettre pour demander à l’opérateur de respecter la sommation de l’Artp», a informé Seydina K. Diallo.
«Parce que nous acceptons tout»
Pour Fadel Barro, ce que Orange impose à la population n’est rien d’autre que du diktat. Et cette situation, dit-il, est due d’une part à l’acceptation de tout par le peuple. «Le diktat qu’il exerce sur le peuple est inadmissible. La vérité sur la hausse des tarifs, c’est que Orange France exige des marges de bénéfices jusqu’à 55% en Afrique, tout simplement parce que nous acceptons tout», a dénoncé Fadel Barro. Pour le rappeur du groupe «Keur Gui Crew» Orange Sénégal se moque tout simplement des Sénégalais. Toutefois, il pense que les boycotts qui ont été entamés jusqu’ici ont porté leurs fruits. Déjà, parce que cela a fait réagir le président de la République qui a fait baisser les chiffres d’affaire de la boîte. «Si sur les 10 millions de clients, 2 millions parviennent à boycotter, cela impacte négativement sur le chiffre d’affaire de la boîte. Donc, continuons le boycott. Le Sénégal n’est pas indépendant parce qu’il est incapable de gérer son secteur de communications», explique Thiat.
«Y’en a marre» et la «Team Boycott» ont par ailleurs appelé les consommateurs à boycotter tous les services de Orange, notamment les achats de connexion, les achats de crédit jusqu’à ce que la boîte incriminée revoit ses tarifs.
Autant dire que ces deux organisations brassent le vent parce que les Sénégalais ne les suivront pas. C’est comme s’ils étaient mariés à Orange. Et encore, même dans un couple, on n’accepte pas tout.
Khadidjatou DIAKHATE