Ouvrir une information judiciaire contre Thierno Alassane Sall, Farba Ngom et l’homme d’affaires mentionné dans cette affaire de prise de commission ou de pots-de-vin, révélée par le député-maire d’Agnam. C’est le souhait de Diamé Diouf. Le conseiller technique à la présidence de la République chargé de l’Education trouve troublant le silence de l’ancien ministre de l’Energie sur une accusation aussi grave et le défi public que lui a lancé Farba Ngom.
La sortie du député Farba Ngom, qui a avoué publiquement avoir encaissé, auprès d’un homme d’affaires, des commissions, lui et l’ancien ministre de l’Énergie Thierno Alassane Sall, doit être prise très au sérieux. C’est la conviction de Diamé Diouf, conseiller technique à la présidence de la République. «L’aveu de Farba Ngom est une information de taille. Nous ne comptons pas laisser cette affaire sans que l'opinion soit édifiée», martèle-il. Poursuivant, il soutient qu’ils attendent un démenti, notamment de l’ancien patron du département de l’Énergie, sans quoi, ils considéreront que «les accusations de Farba Ngom sont fondées». Dès lors, il interpelle le maître des poursuites. «Le cas échéant, nous demandons que le procureur ouvre une information judiciaire sur cette affaire pour vous (Thierno Alassane Sall, Farba Ngom et l'Autorité qui vous a remis l'argent) contraindre à dire aux Sénégalais ce qui s’est réellement passé entre vous trois».
«Nous attendons un démenti ou alors nous considérerons que les accusations de Farba Ngom sont fondées»
Mais Diamé Diouf s’en prend particulièrement à Thierno Alassane Sall, qui, depuis son départ du gouvernement, est devenu un opposant irréductible du pouvoir de Macky Sall. «Thierno Alassane Sall refuse de répondre aux accusations de Farba Ngom et préfère, dans une tribune publiée par la presse, minimiser ces graves accusations de corruption. Il s'emmure derrière un discours sibyllin et joue au plus malin», cogne-t-il. Il rappelle que, «pourtant, en avril 2018, quand la presse a fait état d'un ordre de recette contre Thierno Alassane Sall pour un trop perçu de salaire, il a vite réagi en publiant une note de "précision" le 16 avril 2018, pour relater les faits tels qu'ils se sont déroulés». Or, souligne-t-il, «aujourd’hui que Farba Ngom l'accuse de corruption et le défie, il fait semblant de ne rien entendre».
Mbaye THIANDOUM
La sortie du député Farba Ngom, qui a avoué publiquement avoir encaissé, auprès d’un homme d’affaires, des commissions, lui et l’ancien ministre de l’Énergie Thierno Alassane Sall, doit être prise très au sérieux. C’est la conviction de Diamé Diouf, conseiller technique à la présidence de la République. «L’aveu de Farba Ngom est une information de taille. Nous ne comptons pas laisser cette affaire sans que l'opinion soit édifiée», martèle-il. Poursuivant, il soutient qu’ils attendent un démenti, notamment de l’ancien patron du département de l’Énergie, sans quoi, ils considéreront que «les accusations de Farba Ngom sont fondées». Dès lors, il interpelle le maître des poursuites. «Le cas échéant, nous demandons que le procureur ouvre une information judiciaire sur cette affaire pour vous (Thierno Alassane Sall, Farba Ngom et l'Autorité qui vous a remis l'argent) contraindre à dire aux Sénégalais ce qui s’est réellement passé entre vous trois».
«Nous attendons un démenti ou alors nous considérerons que les accusations de Farba Ngom sont fondées»
Mais Diamé Diouf s’en prend particulièrement à Thierno Alassane Sall, qui, depuis son départ du gouvernement, est devenu un opposant irréductible du pouvoir de Macky Sall. «Thierno Alassane Sall refuse de répondre aux accusations de Farba Ngom et préfère, dans une tribune publiée par la presse, minimiser ces graves accusations de corruption. Il s'emmure derrière un discours sibyllin et joue au plus malin», cogne-t-il. Il rappelle que, «pourtant, en avril 2018, quand la presse a fait état d'un ordre de recette contre Thierno Alassane Sall pour un trop perçu de salaire, il a vite réagi en publiant une note de "précision" le 16 avril 2018, pour relater les faits tels qu'ils se sont déroulés». Or, souligne-t-il, «aujourd’hui que Farba Ngom l'accuse de corruption et le défie, il fait semblant de ne rien entendre».
Mbaye THIANDOUM