Des élèves d’un établissement scolaire ont découvert, mardi dernier vers 18h, un pot contenant un fœtus et un placenta aux abords immédiats du Centre national hospitalier de Pikine. Les potaches ont été alertés par l’odeur pestilentielle ambiante, qui se dégageait du pot.
Le Centre national hospitalier du département de Pikine a été fortement secoué par une gravissime affaire de découverte de pot contenant un fœtus et un placenta dans la rue. Cette macabre histoire fait grand bruit et suscite moult commentaires et autres grincements de dents dans la grande banlieue dakaroise.
C’est l’odeur pestilentielle qui a attiré l’attention des élèves
C’est en rentrant que les élèves ont découvert l’horreur. A haute les abords immédiats de l’hôpital, ils sont soudainement agressés par une odeur nauséabonde, qui leur titillait les narines. A force que les potaches avançaient, la puanteur persistait. Ainsi, ils s’arrêtent un moment, promènent le regard autour d’eux et aperçoivent un pot envahi par une nuée de mouches. Ils décident alors de vérifier le contenu dudit pot, se rapprochent, jettent un coup d’œil à l’intérieur et découvrent l’ignominie. Ce fut alors la grosse panique.
Le nom de Bineta Th. inscrit sur le pot, celle-ci opérée le 19 novembre suite à une grossesse extra-utérine
Le chef de service des soins infirmiers de l’hôpital est alors immédiatement avisé de la découverte du pot dans les parages du centre hospitalier. Celui-ci se rend sans tarder sur les lieux, vérifie le contenu du pot et y trouve un fœtus et un placenta. Le nom d’une certaine Bineta Th. était inscrit sur le pot en question. Après vérifications des archives de l’hôpital, les blouses blanches se rendent compte que le pot appartient bel et bien à la nommée Bineta Th. Celle-ci est une patiente de l’hôpital qui a subi une opération le 19 novembre dernier, suite à une grossesse extra-utérine.
Le pot était destiné au labo de l’hôpital pour analyses et déterminer les causes de l’accouchement précoce
Après renseignements, on a appris que quand une femme est opérée à l’hôpital, suite à une grossesse extra-utérine, il lui est remis le pot en question, aux fins d’aller le déposer au laboratoire pour des analyses en vue de déterminer les véritables causes de l’accouchement précoce. Ce qui fait croire à nos informateurs que la jeune femme est la présumée principale auteure de l’abandon du pot contenant un fœtus et un placenta dans les parages du Centre national hospitalier. Une enquête est ouverte par la police de Thiaroye.
Vieux Père NDIAYE