L’ancien député-maire de Kébémer, Momar Dieng, père du Lion du basket Gorgui Sy Dieng, est socialiste jusqu’au bout des ongles. Aussi n’approuve-t-il point Ousmane Tanor Dieng, dans sa décision de priver le Parti socialiste d’un candidat sorti de ses rangs à l’élection présidentielle. A l’entendre, il rejoint Khalifa Sall et Cie dans l’instauration d’un Parti socialiste des Valeurs. Il s’est entretenu avec le site seneweb.
Décision du Ps de faire de Macky Sall son candidat
«Je ne suis pas d’accord. Nous aurons un candidat au Parti socialiste. Ce n’est pas possible qu’un parti, qui a transformé le pays durant 40 ans de règne, aujourd’hui, supporte un autre d’un camp adverse, un libéral. Nous sommes socialistes. Moi j’ai été socialiste du temps du Mjups, avec Pape Alioune Ndao au niveau national et c’était Moustapha Niasse notre président de l’encadrement. Khalifa est venu après nous. Moi, je ne connais que le parti».
Légitimité historique du Ps de briguer la présidentielle
«Ce n’est qu’une partie du Ps qui a renié cette légitimité. Parce que nous, nous formons le parti des valeurs, le parti de Léopold Sédar Senghor, d’Abdou Diouf. Le fait de rejoindre Macky Sall, dans une coalition, ne doit pas être un frein. Abdoulaye Wade a toujours été dans un gouvernement de majorité élargie, mais, au moment des élections, il claquait la porte et s’en allait. Nous avons un parti assez structuré. Moi qui vous parle, je suis encore responsable de cette coordination-là. Malgré mon âge et mon état de santé ; on m’a dit de la garder jusqu’au moment où l’on trouve quelqu’un pour me remplacer».
Fonctionnement des structures du Ps
«Il parait que notre secrétaire général a envoyé des cartes dans la coordination, mais ces cartes ne sont pas vendues. A qui ils vont vendre ça ? Ce n’est pas possible. Parce que nous avons un problème. Si c’est dans le cadre du parti, le secrétaire général aurait dû convoquer le Comité central, qui est le centre de décision, pour demander ce que nous pensons de la situation. Mais s’il appelle le secrétariat politique, ce n’est qu’une instance qui prépare l’ordre du jour du Bureau politique. Et un Bureau politique, quand on l’appelle, c’est pour exécuter et lorsque le Bp sent que l’ordre du jour nécessite la convocation du Comité central, on convoquer ce dernier. Mais, depuis quand n’a-t-on pas convoqué le Comité central ? Il n’a pas été convoqué depuis 2014, pour vous dire».
Le cas Khalifa Sall
«Un parti doit avoir un candidat. Khalifa n’a pas dit qu’il sera candidat, mais il demande que le parti ait un candidat. Quitte même à ce que, au deuxième tour, on s’allie avec Macky ou avec un autre. C’est le fait d’être phagocyté par l’Apr, par un mouvement, qui pose problème. On aurait dû nous retrouver et avoir un candidat, comme les autres. Et le parti n’irait pas seul, parce qu’il est sûr qu’il y aurait quelques partis qui viendraient former une coalition. Je donne raison à notre secrétaire général sur le fait qu’un seul parti ne peut plus gagner. En tout cas, elle est malheureuse cette décision de ne pas avoir de candidat. Et ma position-là, si vous faites le tour du pays, vous verrez la même position, chez beaucoup d’ailleurs».
Mansour Kane (avec Seneweb)
Décision du Ps de faire de Macky Sall son candidat
«Je ne suis pas d’accord. Nous aurons un candidat au Parti socialiste. Ce n’est pas possible qu’un parti, qui a transformé le pays durant 40 ans de règne, aujourd’hui, supporte un autre d’un camp adverse, un libéral. Nous sommes socialistes. Moi j’ai été socialiste du temps du Mjups, avec Pape Alioune Ndao au niveau national et c’était Moustapha Niasse notre président de l’encadrement. Khalifa est venu après nous. Moi, je ne connais que le parti».
Légitimité historique du Ps de briguer la présidentielle
«Ce n’est qu’une partie du Ps qui a renié cette légitimité. Parce que nous, nous formons le parti des valeurs, le parti de Léopold Sédar Senghor, d’Abdou Diouf. Le fait de rejoindre Macky Sall, dans une coalition, ne doit pas être un frein. Abdoulaye Wade a toujours été dans un gouvernement de majorité élargie, mais, au moment des élections, il claquait la porte et s’en allait. Nous avons un parti assez structuré. Moi qui vous parle, je suis encore responsable de cette coordination-là. Malgré mon âge et mon état de santé ; on m’a dit de la garder jusqu’au moment où l’on trouve quelqu’un pour me remplacer».
Fonctionnement des structures du Ps
«Il parait que notre secrétaire général a envoyé des cartes dans la coordination, mais ces cartes ne sont pas vendues. A qui ils vont vendre ça ? Ce n’est pas possible. Parce que nous avons un problème. Si c’est dans le cadre du parti, le secrétaire général aurait dû convoquer le Comité central, qui est le centre de décision, pour demander ce que nous pensons de la situation. Mais s’il appelle le secrétariat politique, ce n’est qu’une instance qui prépare l’ordre du jour du Bureau politique. Et un Bureau politique, quand on l’appelle, c’est pour exécuter et lorsque le Bp sent que l’ordre du jour nécessite la convocation du Comité central, on convoquer ce dernier. Mais, depuis quand n’a-t-on pas convoqué le Comité central ? Il n’a pas été convoqué depuis 2014, pour vous dire».
Le cas Khalifa Sall
«Un parti doit avoir un candidat. Khalifa n’a pas dit qu’il sera candidat, mais il demande que le parti ait un candidat. Quitte même à ce que, au deuxième tour, on s’allie avec Macky ou avec un autre. C’est le fait d’être phagocyté par l’Apr, par un mouvement, qui pose problème. On aurait dû nous retrouver et avoir un candidat, comme les autres. Et le parti n’irait pas seul, parce qu’il est sûr qu’il y aurait quelques partis qui viendraient former une coalition. Je donne raison à notre secrétaire général sur le fait qu’un seul parti ne peut plus gagner. En tout cas, elle est malheureuse cette décision de ne pas avoir de candidat. Et ma position-là, si vous faites le tour du pays, vous verrez la même position, chez beaucoup d’ailleurs».
Mansour Kane (avec Seneweb)