Seule l’exportation d’une quarantaine de médicaments entrant dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire actuelle qui frappe durement le France a été restreinte. La précision est de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en France (Ansm). L’ambassade de France au Sénégal précise également que la mesure est purement sanitaire et non politique, encore moins dirigée contre le Sénégal. Le Sénégal, qui, selon le Dr Bousso, ne souffre même pas de cette restriction, la pharmacie nationale ayant assez de stocks pour faire face.
L’information selon laquelle la France a arrêté ses exportations de médicaments vers le Sénégal, suite à l’intérêt du pays pour le Covid-organics malgache n’est pas avérée. Du moins si l’on en croit l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en France (Ansm) contactée par l’Agence France presse (Afp). Selon le porte-parole de l’Agence, cette dernière a seulement ordonné que l’exportation assurée par les grossistes-répartiteurs soit restreinte, pour une quarantaine de médicaments indispensables dans la gestion de la crise actuelle du coronavirus. Mieux, le porte-parole de l’Ansm ajoute que «les dépositaires (distributeurs pour le compte des entreprises de santé qui leur confient leurs produits par contrat de gré à gré, Ndlr), les distributeurs en gros à l'exportation ou encore les distributeurs à vocation humanitaire ne sont pas concernés par cette restriction et peuvent poursuivre leurs activités d'exportation». En outre, l’Agence française note que cette mesure ne peut en aucun cas être liée à l’intérêt du Sénégal pour le Covid-organics malgache, comme évoqué çà et là. Car, précise l’Agence, la mesure a été communiquée aux intéressés (grossistes-répartiteurs) le 3 avril, et il a fallu 15 jours après (18 avril) pour que les médias sénégalais en parlent. Et cela, un jour avant la présentation officielle du remède malgache.
«C’est une mesure normale (…). Elle n’est pas dirigée contre un pays en particulier, et surtout pas contre le Sénégal»
Interpellée sur le sujet, l’ambassade de France au Sénégal soutient que l’arrêt de la fourniture de certains médicaments au Sénégal est une décision purement sanitaire et nullement politique comme on voudrait le faire croire. «C’est une mesure normale, comme dans tous les pays du monde, de régulation du marché pour éviter les ruptures de stock. Elle n’est pas dirigée contre un pays en particulier, et surtout pas contre le Sénégal, (...) toute interprétation contraire est tendancieuse et mensongère», indique le porte-parole de la représentation diplomatique.
Quoi qu’il en soit, pour le Dr Bousso du Centre de coordination des urgences sanitaires du ministère de la Santé, cette mesure n’aura aucun effet sur les approvisionnements et la disponibilité des médicaments. La pharmacie nationale ayant assez de stocks, selon le patron du Centre des opérations d’urgence.
Mbaye THIANDOUM
L’information selon laquelle la France a arrêté ses exportations de médicaments vers le Sénégal, suite à l’intérêt du pays pour le Covid-organics malgache n’est pas avérée. Du moins si l’on en croit l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en France (Ansm) contactée par l’Agence France presse (Afp). Selon le porte-parole de l’Agence, cette dernière a seulement ordonné que l’exportation assurée par les grossistes-répartiteurs soit restreinte, pour une quarantaine de médicaments indispensables dans la gestion de la crise actuelle du coronavirus. Mieux, le porte-parole de l’Ansm ajoute que «les dépositaires (distributeurs pour le compte des entreprises de santé qui leur confient leurs produits par contrat de gré à gré, Ndlr), les distributeurs en gros à l'exportation ou encore les distributeurs à vocation humanitaire ne sont pas concernés par cette restriction et peuvent poursuivre leurs activités d'exportation». En outre, l’Agence française note que cette mesure ne peut en aucun cas être liée à l’intérêt du Sénégal pour le Covid-organics malgache, comme évoqué çà et là. Car, précise l’Agence, la mesure a été communiquée aux intéressés (grossistes-répartiteurs) le 3 avril, et il a fallu 15 jours après (18 avril) pour que les médias sénégalais en parlent. Et cela, un jour avant la présentation officielle du remède malgache.
«C’est une mesure normale (…). Elle n’est pas dirigée contre un pays en particulier, et surtout pas contre le Sénégal»
Interpellée sur le sujet, l’ambassade de France au Sénégal soutient que l’arrêt de la fourniture de certains médicaments au Sénégal est une décision purement sanitaire et nullement politique comme on voudrait le faire croire. «C’est une mesure normale, comme dans tous les pays du monde, de régulation du marché pour éviter les ruptures de stock. Elle n’est pas dirigée contre un pays en particulier, et surtout pas contre le Sénégal, (...) toute interprétation contraire est tendancieuse et mensongère», indique le porte-parole de la représentation diplomatique.
Quoi qu’il en soit, pour le Dr Bousso du Centre de coordination des urgences sanitaires du ministère de la Santé, cette mesure n’aura aucun effet sur les approvisionnements et la disponibilité des médicaments. La pharmacie nationale ayant assez de stocks, selon le patron du Centre des opérations d’urgence.
Mbaye THIANDOUM