La Sureté urbaine de Dakar a frappé un grand coup. Les éléments de la police centrale commandés par le commissaire Sankharé ont démantelé un vaste réseau de vente de faux médicaments. La saisie a été faite avant-hier dans une maison en location à la Patte d’Oie Builders. La valeur des faux médicaments est estimée à plusieurs milliards de francs Cfa.
L’enquête a duré plusieurs jours. C’est la Pna qui a informé la SU de l’existence d’un réseau de faussaires qui s’adonnaient à la vente de faux médicaments. Ces derniers n’ayant pas d’autorisation de vente, encore moins de distribution, ont acheminé leurs produits acquis frauduleusement dans le marché noir en contournant les barrières de la Douane. Mise au parfum, la Sureté urbaine est entrée en action. D’abord en passant une commande auprès du suspect. Et pour l’appâter, les enquêteurs se sont présentés comme des professionnels de la santé. Sans aucun soupçon, il leur a livré la commande. Et dès réception de la marchandise, le Directeur de la Pna a été sollicité pour déterminer la nature des médicaments. Malheureusement, ce sont des médicaments non autorisés au Sénégal.
Ayant la confirmation de l’action frauduleuse, les enquêteurs sont allés sur les lieux où sont stockés les médicaments avec le suspect pour une perquisition. C’est dans une maison R+2 que les médicaments étaient stockés. Une maison qui a plus de 20 pièces et bondée de médicaments. C’est des perfusions, des dispositifs médicaux comme des perfuseurs, des seringues, des stérilisants, lactate, glucose, perfuseurs, seringues, alcool… les locaux ne sont pas adaptés pour la conservation de médicaments. Toutes les pièces sont poussiéreuses, les médicaments sont mis par terre, dans des toilettes… Des produits extrêmement dangereux pour la santé de la population.
2 étrangers, 2 professionnels de la santé, des pharmaciens aux arrêts
Ce sont six personnes dont deux étrangers et deux professionnels de la santé, des pharmaciens, qui ont été interpellés et mis aux arrêts. Le coût estimatif est de plusieurs milliards de francs Cfa qui ont été saisies. «Nous engageons notre Direction de la pharmacie, dirigée par le professeur Yérim Mbagnick Diop, avec les services de la Sûreté urbaine, pour mener d’autres actions afin d’annihiler de façon définitive le trafic des faux médicaments qui met en danger la population», promet Dr Madické Diagne, chef de la Division de l’inspection et du contrôle de l’importation des médicaments à la Direction de la pharmacie et des médicaments.
L’enquête se poursuit
Les enquêteurs soulignent qu’il y a eu des commandes qui ont été livrées à des structures de santé et des pharmacies. Ils promettent que l’enquête déterminera toutes les personnes impliquées dans ce vaste réseau de vente de médicaments frauduleux qui constituent un danger public.
Baye Modou SARR
L’enquête a duré plusieurs jours. C’est la Pna qui a informé la SU de l’existence d’un réseau de faussaires qui s’adonnaient à la vente de faux médicaments. Ces derniers n’ayant pas d’autorisation de vente, encore moins de distribution, ont acheminé leurs produits acquis frauduleusement dans le marché noir en contournant les barrières de la Douane. Mise au parfum, la Sureté urbaine est entrée en action. D’abord en passant une commande auprès du suspect. Et pour l’appâter, les enquêteurs se sont présentés comme des professionnels de la santé. Sans aucun soupçon, il leur a livré la commande. Et dès réception de la marchandise, le Directeur de la Pna a été sollicité pour déterminer la nature des médicaments. Malheureusement, ce sont des médicaments non autorisés au Sénégal.
Ayant la confirmation de l’action frauduleuse, les enquêteurs sont allés sur les lieux où sont stockés les médicaments avec le suspect pour une perquisition. C’est dans une maison R+2 que les médicaments étaient stockés. Une maison qui a plus de 20 pièces et bondée de médicaments. C’est des perfusions, des dispositifs médicaux comme des perfuseurs, des seringues, des stérilisants, lactate, glucose, perfuseurs, seringues, alcool… les locaux ne sont pas adaptés pour la conservation de médicaments. Toutes les pièces sont poussiéreuses, les médicaments sont mis par terre, dans des toilettes… Des produits extrêmement dangereux pour la santé de la population.
2 étrangers, 2 professionnels de la santé, des pharmaciens aux arrêts
Ce sont six personnes dont deux étrangers et deux professionnels de la santé, des pharmaciens, qui ont été interpellés et mis aux arrêts. Le coût estimatif est de plusieurs milliards de francs Cfa qui ont été saisies. «Nous engageons notre Direction de la pharmacie, dirigée par le professeur Yérim Mbagnick Diop, avec les services de la Sûreté urbaine, pour mener d’autres actions afin d’annihiler de façon définitive le trafic des faux médicaments qui met en danger la population», promet Dr Madické Diagne, chef de la Division de l’inspection et du contrôle de l’importation des médicaments à la Direction de la pharmacie et des médicaments.
L’enquête se poursuit
Les enquêteurs soulignent qu’il y a eu des commandes qui ont été livrées à des structures de santé et des pharmacies. Ils promettent que l’enquête déterminera toutes les personnes impliquées dans ce vaste réseau de vente de médicaments frauduleux qui constituent un danger public.
Baye Modou SARR