Un accident de la circulation routière est survenu, hier, vers les coups de 12h, à hauteur de l’école primaire élémentaire de Boune village, situé dans le secteur de la brigade de gendarmerie de Keur Massar. Un garçon de 7 ans a été mortellement heurté par un minibus de la ligne 59. Indignés par cet énième drame, les riverains de la route principale ont laissé éclater leur colère et renversé le bus en question au milieu de la chaussée, avant de le saccager. Pris de peur, le chauffeur se réfugie à la brigade de gendarmerie de la localité.
La série noire des accidents routiers mortels continue. Hier, vers 12h, les riverains de la principale route de Boune village/Keur Massar ont assisté à la mort tragique d’un jeune garçon de 7 ans suite à l’indiscipline notoire et caractérisée d’un conducteur de bus de la ligne 59, qui assure la desserte entre le stade Léopold Sédar Senghor ex Amitié et Keur Massar.
Le garçon se rendait chez sa grand-mère, qui revenait du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam
Informé du retour de La Mecque de sa grand-mère, rapportent des habitants, le garçon quitte le domicile de ses parents et se rend chez sa mamy, histoire de sacrifier à la traditionnelle visite de courtoisie ou de ziaar. Et éventuellement bénéficier des présents venus des lieux saints de l’Islam auprès de sa grand-mère. Leur domicile est situé à quelques jets de pierre de celui de la pèlerine. Ainsi, il se met en route et emprunte le bas-côté de la route principale du quartier, qui se singularise par l’extrême étroitesse et la densité permanente du trafic routier.
Alors que l’enfant longe le trottoir, il se fait surprendre par un bus de la ligne 59, qui surgit de nulle part et fonce droit sur le môme. Qui panique, à la vue du véhicule, se déporte d’un autre côté et tente de l’éviter. Mais trop tard. Le bus arrive et percute violemment le marmot. Ce dernier se voit projeté au sol et se retrouve avec le crâne fracassé. Il agonise quelques instants et finit par décéder.
Le chauffeur tue le bambin, saute de sa cabine et tente de prendre la fuite avec l’aide d’un collègue de la ligne 73
Le chauffeur réalise son ignominie, s’affole et prend peur. Il saute de sa cabine, redoute une foudroyante vindicte populaire des riverains et fait signe de la main à un conducteur de la ligne 73. Qui freine net au milieu de la chaussée et embarque son collègue de la ligne 59. Il redémarre en trombe et tente de quitter les lieux. Les habitants se dressent sur la route, exigent la descente du chauffeur en question et menacent. Celui-ci craint pour sa vie, redescend en catastrophe et file droit se réfugier dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Keur Massar.
Les populations dénoncent la récurrence des accidents mortels sur l’axe routier et indexent Ageroute
Les habitants crient leur indignation et commencent à déverser à leur bile sur la chaussée. Ils s’attaquent d’abord au bus 59, le renversent au milieu de la route et le saccagent. Ils se tournent vers le bus 73, pestent contre le chauffeur et endommagent aussi sérieusement le véhicule. Ceci sous l’œil impuissant des gendarmes, qui se sont déplacés pour procéder aux constats de l’accident routier mortel. Les riverains ont violemment manifesté contre la récurrence des accidents sur l’axe routier, indexent l’Ageroute et construisent séance tenante des ralentisseurs non réglementaires. Histoire de stopper la tuerie de leurs voisins par les conducteurs de véhicule de transport en commun.
Les autorités administratives critiquées, le trafic routier paralysé, la loi du Talion agitée
Les autorités administratives étatiques locales ont fait le déplacement et tenté de calmer les ardeurs des populations. Qui refusent catégoriquement de prêter une oreille attentive et continuent à cracher du venin. On informe que l’Ageroute a pris l’engagement de construire incessamment des ralentisseurs sur la principale route qualifiée d’accidentogène. Le trafic routier a été longuement perturbé et paralysé dans cette localité, à cause du bus 59 renversé sur la chaussée et mis à sac. Les populations disent avoir décidé de régler les comptes aux chauffeurs indisciplinés et auteurs d’accidents mortels dans leur quartier.
Vieux Père NDIAYE