Une tentative d’extorsion de fonds d’un supposé membre d’une grande famille maraboutique domiciliée au Lac Rose par quatre éléments du poste de police de la commune de Wakhinane Nimzath de Guédiawaye et leur indicateur a mal tourné. Ces derniers ont été interpellés par les hommes en bleu de la brigade de gendarmerie de Niague.
La brigade de gendarmerie de Niague (Tivaouane-Peulh) a mis aux arrêts deux policiers de la brigade de recherche et deux agents de sécurité de proximité (Asp). Qui sont en service au poste de police de Wakhinane Nimzath sis à Guédiawaye pour racket supposé auprès d’un vrai faux Mbacké-Mbacké niché au Lac Rose dans le secteur des hommes en bleu.
Les flics et les Asp traquent un détenteur de mercure sans aviser leurs supérieurs hiérarchiques
En fait, les flics opérant en civil et les deux Asp ont été alertés sur des agissements d’un homme détendeur de mercure dans son quartier et environs. Sans pour autant aviser leurs supérieurs hiérarchiques, notamment le chef de la brigade de recherche et le chef de service du poste de police, ils décident de lancer une opération. Ils embarquent alors à bord d’un taxi clando avec leur indicateur la nuit du vendredi dernier et prennent la direction de Lac Rose. Ils mijotent en cours de route une opération commando et débarquent en toute discrétion sur les lieux. Mais, les gendarmes de la brigade de Niague apprennent l’opération secrète des limiers dans leur secteur de compétence, prennent les devants et montent un dispositif de planque tout en surveillant du regard les moindres mouvements de foule. Ils découvrent en même temps l’histoire du fameux détenteur de mercure dans le coin et restent à l’affût.
Un gendarme se fait passer pour le détenteur de mercure et appâte les policiers
Un des gendarmes infiltre le plan des limiers de la brigade de recherche, se fait passer pour le détenteur de mercure et les oriente vers sa position dans le quartier. Ces derniers ne se doutent de rien, suivent les indications du pandore infiltré à la lettre et le rejoignent à l’endroit indiqué. Ainsi, toutes les deux parties se retrouvent, se retirent dans un coin discret et engagent la discussion sur les modalités concrètes de cession du mercure. Mais, pendant qu’ils marchandent, les autres collègues du gendarme infiltré surveillent de loin les échanges verbaux et guettent le moment opportun pour lancer l’offensive. Soudain, ils reçoivent le signal, sortent du bois et interpellent les deux policiers et leurs présumés compères. Ils décrient ensuite l’attitude de ces derniers et leur rappellent être dans leur territoire d’intervention. L’un des policiers identifie un des pandores comme une vieille connaissance, se plie en quatre et tente de le manœuvrer, histoire de l’inviter avec ses collègues gendarmes à passer l’éponge et essayer de gérer séance tenante l’affaire en interne.
Les pandores feignent de passer l’éponge, invitent les flics à la brigade et avisent les autorités
Les hommes en bleu font semblant d’accepter, mais ils invitent les policiers et leurs accompagnants à se rendre d’abord à la brigade de gendarmerie jusqu’au petit matin avant de les relâcher. Mais, cela n’était qu’une subtile manière d’endormir la bande des flics et les mettre aux arrêts, avant d’aviser par rapport les hautes autorités administratives et judiciaires locales. Notamment le procureur du tribunal de grande instance de la zone et le commissaire central de police de Guédiawaye. Qui, le lendemain, envoie quelques agents de terrain cueillir ses éléments et leurs accompagnants à la brigade de gendarmerie de Niague et les conduire au commissariat central pour interrogatoire sur procès-verbal.
Les flics disent vouloir produire un bon résultat-surprise à leurs chefs hiérarchiques
Cuisinés au commissariat central de Guédiawaye, les policiers ont reconnu les faits incriminés, mais ils expliquent leur geste par le souci de produire un bon résultat-surprise à leurs chefs hiérarchiques. Ils ont été malgré tout déférés au parquet pour association de malfaiteurs et tentative d’extorsion de fonds et placés sous mandat de dépôt au Cap manuel de Dakar.
Vieux Père NDIAYE
La brigade de gendarmerie de Niague (Tivaouane-Peulh) a mis aux arrêts deux policiers de la brigade de recherche et deux agents de sécurité de proximité (Asp). Qui sont en service au poste de police de Wakhinane Nimzath sis à Guédiawaye pour racket supposé auprès d’un vrai faux Mbacké-Mbacké niché au Lac Rose dans le secteur des hommes en bleu.
Les flics et les Asp traquent un détenteur de mercure sans aviser leurs supérieurs hiérarchiques
En fait, les flics opérant en civil et les deux Asp ont été alertés sur des agissements d’un homme détendeur de mercure dans son quartier et environs. Sans pour autant aviser leurs supérieurs hiérarchiques, notamment le chef de la brigade de recherche et le chef de service du poste de police, ils décident de lancer une opération. Ils embarquent alors à bord d’un taxi clando avec leur indicateur la nuit du vendredi dernier et prennent la direction de Lac Rose. Ils mijotent en cours de route une opération commando et débarquent en toute discrétion sur les lieux. Mais, les gendarmes de la brigade de Niague apprennent l’opération secrète des limiers dans leur secteur de compétence, prennent les devants et montent un dispositif de planque tout en surveillant du regard les moindres mouvements de foule. Ils découvrent en même temps l’histoire du fameux détenteur de mercure dans le coin et restent à l’affût.
Un gendarme se fait passer pour le détenteur de mercure et appâte les policiers
Un des gendarmes infiltre le plan des limiers de la brigade de recherche, se fait passer pour le détenteur de mercure et les oriente vers sa position dans le quartier. Ces derniers ne se doutent de rien, suivent les indications du pandore infiltré à la lettre et le rejoignent à l’endroit indiqué. Ainsi, toutes les deux parties se retrouvent, se retirent dans un coin discret et engagent la discussion sur les modalités concrètes de cession du mercure. Mais, pendant qu’ils marchandent, les autres collègues du gendarme infiltré surveillent de loin les échanges verbaux et guettent le moment opportun pour lancer l’offensive. Soudain, ils reçoivent le signal, sortent du bois et interpellent les deux policiers et leurs présumés compères. Ils décrient ensuite l’attitude de ces derniers et leur rappellent être dans leur territoire d’intervention. L’un des policiers identifie un des pandores comme une vieille connaissance, se plie en quatre et tente de le manœuvrer, histoire de l’inviter avec ses collègues gendarmes à passer l’éponge et essayer de gérer séance tenante l’affaire en interne.
Les pandores feignent de passer l’éponge, invitent les flics à la brigade et avisent les autorités
Les hommes en bleu font semblant d’accepter, mais ils invitent les policiers et leurs accompagnants à se rendre d’abord à la brigade de gendarmerie jusqu’au petit matin avant de les relâcher. Mais, cela n’était qu’une subtile manière d’endormir la bande des flics et les mettre aux arrêts, avant d’aviser par rapport les hautes autorités administratives et judiciaires locales. Notamment le procureur du tribunal de grande instance de la zone et le commissaire central de police de Guédiawaye. Qui, le lendemain, envoie quelques agents de terrain cueillir ses éléments et leurs accompagnants à la brigade de gendarmerie de Niague et les conduire au commissariat central pour interrogatoire sur procès-verbal.
Les flics disent vouloir produire un bon résultat-surprise à leurs chefs hiérarchiques
Cuisinés au commissariat central de Guédiawaye, les policiers ont reconnu les faits incriminés, mais ils expliquent leur geste par le souci de produire un bon résultat-surprise à leurs chefs hiérarchiques. Ils ont été malgré tout déférés au parquet pour association de malfaiteurs et tentative d’extorsion de fonds et placés sous mandat de dépôt au Cap manuel de Dakar.
Vieux Père NDIAYE