La gendarmerie nationale, à travers sa Division de la communication (Divcom), s’est fendue, avant-hier, d’un communiqué de presse pour regretter l’accident d’un fourgon de la maréchaussée, survenu avant-hier, aux environs de 13h, à hauteur du carrefour de la place de l’obélisque. Le même communiqué de presse révèle aussi que l’accident s’est produit au cours d’un exercice de simulation d’un attentat organisé par le ministre de l’Intérieur. Mais, vérifications faites, le fourgon accidenté n’aurait pas participé à l’exercice.
L’écran de fumée se dissipe sur le véhicule de type fourgon de la gendarmerie nationale immatriculé 4020, dont le chauffeur a perdu le contrôle et a quitté brusquement sa voie de circulation pour aller ensuite percuter violemment des véhicules de civils en stationnement devant le feu rouge de l’autre côté de la chaussée, avant de se renverser sur le côté. Après l’effroyable dérapage du véhicule ayant causé des dégâts matériels et corporels (véhicules endommagés et quatre blessés dont deux grièvement), votre serviteur a tenté d’en savoir un peu plus sur des éléments du drame.
En prélude au défilé du 4 avril, les gendarmes revenaient de l’école à Ouakam et rentraient à la Caserne
Ainsi, contrairement à l’information distillée dans les médias par la Divcom, le fourgon accidenté de la maréchaussée n’aurait pas participé à l’exercice de simulation d’attentat terroriste. «Le véhicule revenait d’une séance de répétition à l’école sise à Ouakam. Cette séance s’inscrit en droite ligne des préparatifs du prochain défilé prévu pour le 4 avril, marquant la commémoration de l’accession de notre pays à l’indépendance», ont laissé entendre nos interlocuteurs. Et de marteler : «le fourgon n’a pas participé à l’exercice de simulation d’attentat terroriste. Après la séance de répétition à l’école à Ouakam, le véhicule - qui était dans un convoi comme vous pouvez le voir dans la vidéo – a pris le chemin du retour pour aller à la caserne. C’est dans ces circonstances que le chauffeur a perdu le contrôle», ont-ils fait remarquer.
Quelques éléments troublants sur l’affaire de l’accident spectaculaire du véhicule et ses occupants
Les éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) opèrent tout le temps en cagoule et roulent également dans des véhicules de service blindés. Or, à la lecture de la vidéo sur l’accident, renseignent toujours nos sources, les gendarmes du fourgon accidenté n’étaient point encagoulés et leur bagnole n’était pas non plus blindée. Mieux, au moment du drame, soufflent encore nos interlocuteurs, les agents du Gign avaient fini leur démonstration anti attentat terroriste et étaient retournés à la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane Dakar.
Vieux Père NDIAYE
L’écran de fumée se dissipe sur le véhicule de type fourgon de la gendarmerie nationale immatriculé 4020, dont le chauffeur a perdu le contrôle et a quitté brusquement sa voie de circulation pour aller ensuite percuter violemment des véhicules de civils en stationnement devant le feu rouge de l’autre côté de la chaussée, avant de se renverser sur le côté. Après l’effroyable dérapage du véhicule ayant causé des dégâts matériels et corporels (véhicules endommagés et quatre blessés dont deux grièvement), votre serviteur a tenté d’en savoir un peu plus sur des éléments du drame.
En prélude au défilé du 4 avril, les gendarmes revenaient de l’école à Ouakam et rentraient à la Caserne
Ainsi, contrairement à l’information distillée dans les médias par la Divcom, le fourgon accidenté de la maréchaussée n’aurait pas participé à l’exercice de simulation d’attentat terroriste. «Le véhicule revenait d’une séance de répétition à l’école sise à Ouakam. Cette séance s’inscrit en droite ligne des préparatifs du prochain défilé prévu pour le 4 avril, marquant la commémoration de l’accession de notre pays à l’indépendance», ont laissé entendre nos interlocuteurs. Et de marteler : «le fourgon n’a pas participé à l’exercice de simulation d’attentat terroriste. Après la séance de répétition à l’école à Ouakam, le véhicule - qui était dans un convoi comme vous pouvez le voir dans la vidéo – a pris le chemin du retour pour aller à la caserne. C’est dans ces circonstances que le chauffeur a perdu le contrôle», ont-ils fait remarquer.
Quelques éléments troublants sur l’affaire de l’accident spectaculaire du véhicule et ses occupants
Les éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) opèrent tout le temps en cagoule et roulent également dans des véhicules de service blindés. Or, à la lecture de la vidéo sur l’accident, renseignent toujours nos sources, les gendarmes du fourgon accidenté n’étaient point encagoulés et leur bagnole n’était pas non plus blindée. Mieux, au moment du drame, soufflent encore nos interlocuteurs, les agents du Gign avaient fini leur démonstration anti attentat terroriste et étaient retournés à la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane Dakar.
Vieux Père NDIAYE