Encore et encore du désordre ! Eumeu Sène, qui organisait son open-press n’a pas pu s’adresser aux journalistes. A cause d’un désordre indescriptible.
En prélude de son prochain combat contre Bombardier, samedi, au stade Léopold Sédar Senghor, le leader de l’écurie Tay Shinger avait convié la presse, hier, au stade Alassane Djigo de Pikine. Malheureusement, la rencontre a capoté, à cause du désordre indescriptible et de l’indiscipline notoire en vigueur au stade, comme la plupart d’ailleurs des open-press des lutteurs qui n’ont aucune utilité. Pourtant, tout était prêt pour cette manifestation d'avant-combat. Le stade était bondé de monde. Les fans, de tous âges, debout derrière les barrières de sécurité, guettaient impatiemment l'arrivée de leur idole. Ceux qui n’avaient pas de place étaient obligés de se rabattre sur les murs ou maisons environnants pour ne rien rater du spectacle.
C’est vers 19h que Tay Shinger est arrivé sous les cris de la foule enthousiaste. Avec ses accompagnants, il a fait quelques tours de terrain, question de s'échauffer. Les photographes et cameramen, venus nombreux, avaient du mal à faire leur travail. La cohorte de lutteurs venus avec Eumeu était tellement longue qu'il était presque impossible d'avoir une bonne capture d'image. Il a fallu l'intervention du staff pour réduire certains éléments, hélas ! Même pour effectuer sa chorégraphie, Ama Baldé, Boy Niang et Cie tentaient de joueur au gendarme, faute de service d’ordre suffisant, mais leurs efforts devenaient inutiles. Au fil du temps, la foule devenait ingérable pour les préposés à la sécurité.
Muni de téléphone portable, chacun voulait immortaliser les pas de danse de la star du jour. Escaladant les barrières du stade, ils se sont retrouvés dans l'enceinte du terrain, empêchant même le lutteur de parler aux journalistes. Ne se sentant pas en sécurité, Eumeu Sène regagne sa voiture et rentre chez lui. Au grand dam de la presse, qui avait effectué le déplacement en masse.