Depuis la sortie de Serigne Mbaye Thiam affichant son ambition de diriger le Parti socialiste, les répliques et commentaires vont bon train. Si certains responsables prennent parti dans ce conflit qui oppose Aminata Mbengue Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam, la députée responsable socialiste de Diamaguène Sicap Mbao opte pour un retour au calme. Aïssatou Cissokho invite les deux principaux concernés à privilégier les intérêts du parti.
Plus d’un an après la disparition de Ousmane Tanor Dieng, les ambitions se dessinent au Parti socialiste. Bien que Aminata Mbengue Ndiaye soit à la tête de cette formation politique, Serigne Mbaye Thiam assume pleinement son désir d’être aux commandes. Une sortie qui continue de susciter beaucoup de commentaires au sein du parti. Aïssatou Cissokho, elle, estime que ce débat est inapproprié. L’heure est à l’union des forces pour une remobilisation des bases. «L’intérêt supérieur du Parti socialiste doit transcender nos intérêts personnels, si réellement nous voulons léguer un parti fort à la jeune génération», défend-elle. Selon la députée socialiste, beaucoup de personnes avaient prédit un avenir incertain pour le Parti socialiste, au lendemain de la disparition de Ousmane Tanor Dieng. «Malgré tout, nous avons pu ensemble, responsables, militants et sympathisants, relever les défis. Mieux, nous sommes parvenus jusque-là à taire nos divergences, et nous garder de céder à nos ambitions pour penser à l’avenir de ce grand parti», souligne la responsable des femmes socialistes de Diamaguène Sicap Mbao.
«Évitons de nous donner en spectacle…»
Aïssatou Cissokho pense qu’il incombe à la Secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye, au camarade Serigne Mbaye Thiam, mais aussi a tous les autres membres des instances dirigeantes du parti et aux militants et sympathisants de veiller à la stabilité de leur formation politique et à son bon fonctionnement. «Chacun d’entre nous a mis de côté ses intérêts personnels pour notre intérêt commun. Cette dynamique unitaire doit se poursuivre», dit-elle tout en reconnaissant à tout un chacun son droit d’avoir des ambitions et de les manifester. «Nous devons cependant privilégier le dialogue et la concertation. Notre parti a toujours fonctionné de manière démocratique», déclare Mme Cissokho. Elle invite donc tous les responsables à la table de concertation pour discuter des renouvellements et de la tenue du prochain congrès qui doivent élire un secrétaire général, entre autres responsables. «Évitons de nous donner en spectacle. Car, cela ne fera que nous fragiliser davantage», conclut-elle.
Ndèye Khady DIOUF
Plus d’un an après la disparition de Ousmane Tanor Dieng, les ambitions se dessinent au Parti socialiste. Bien que Aminata Mbengue Ndiaye soit à la tête de cette formation politique, Serigne Mbaye Thiam assume pleinement son désir d’être aux commandes. Une sortie qui continue de susciter beaucoup de commentaires au sein du parti. Aïssatou Cissokho, elle, estime que ce débat est inapproprié. L’heure est à l’union des forces pour une remobilisation des bases. «L’intérêt supérieur du Parti socialiste doit transcender nos intérêts personnels, si réellement nous voulons léguer un parti fort à la jeune génération», défend-elle. Selon la députée socialiste, beaucoup de personnes avaient prédit un avenir incertain pour le Parti socialiste, au lendemain de la disparition de Ousmane Tanor Dieng. «Malgré tout, nous avons pu ensemble, responsables, militants et sympathisants, relever les défis. Mieux, nous sommes parvenus jusque-là à taire nos divergences, et nous garder de céder à nos ambitions pour penser à l’avenir de ce grand parti», souligne la responsable des femmes socialistes de Diamaguène Sicap Mbao.
«Évitons de nous donner en spectacle…»
Aïssatou Cissokho pense qu’il incombe à la Secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye, au camarade Serigne Mbaye Thiam, mais aussi a tous les autres membres des instances dirigeantes du parti et aux militants et sympathisants de veiller à la stabilité de leur formation politique et à son bon fonctionnement. «Chacun d’entre nous a mis de côté ses intérêts personnels pour notre intérêt commun. Cette dynamique unitaire doit se poursuivre», dit-elle tout en reconnaissant à tout un chacun son droit d’avoir des ambitions et de les manifester. «Nous devons cependant privilégier le dialogue et la concertation. Notre parti a toujours fonctionné de manière démocratique», déclare Mme Cissokho. Elle invite donc tous les responsables à la table de concertation pour discuter des renouvellements et de la tenue du prochain congrès qui doivent élire un secrétaire général, entre autres responsables. «Évitons de nous donner en spectacle. Car, cela ne fera que nous fragiliser davantage», conclut-elle.
Ndèye Khady DIOUF