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Procès de la dame prise pour une voleuse d'être ligotée, déshabillée, tripotée puis filmée: des révélations explosives sur la victime Fatou Ndoye



Procès de la dame prise pour une voleuse d'être ligotée, déshabillée, tripotée puis filmée: des révélations explosives sur la victime Fatou Ndoye
Des révélations explosives sur Fatou Ndoye et son état de santé
 
 
Vendredi dernier, devant le juge des flagrants délits de Dakar, l'affaire impliquant Fatou Ndoye a révélé d'autres secrets. Cette dernière a été traitée de voleuse dans un magasin à Sacré-Cœur, où elle a été ligotée, battue, déshabillée, tripotée puis filmée. Et il s'avère qu'en réalité elle est une employée du Samu municipal qui venait d'être récemment affectée là-bas. Toutefois, les personnes qui ont commis ces actes, à savoir Moussa Diallo, Ibou Thiaw et Babacar Ndiaye, risquent des peines allant de 1 à 5 ans de prison ferme avec une amende de 100.000F, chacun pour collecte et diffusion d'images à caractère personnel, outrage public à la pudeur et attentat à la pudeur avec violences. Délibéré demain.
 
 
 
L’affaire de la vidéo obscène dont les faits se sont passés dans un magasin à Sacré-Cœur, qui a fait les choux gras de la presse, a finalement été jugée vendredi dernier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il s'agit de Fatou Ndoye, gestionnaire comptable qui fait sa formation au Cesag. Cette dernière, qui a eu une maîtrise en gestion financière, a été affectée au Samu national par le ministère de la Santé quelques jours avant les faits. Alors qu’elle se sentait mieux suite à une traitement psychiatrique au camp Thiaroye, cette pauvre dame a été jetée en pâture puis présentée comme une vulgaire voleuse aux yeux de tous. De la manière la plus abjecte, cette femme, dont le seul objectif était d'entrer dans ce magasin pour acheter un habit en cette veille de Tabaski, a été malmenée, violentée par trois individus qui travaillent dans ledit magasin sis à Sacré-Cœur. Et le pire dans tout ça, elle a été ligotée des mains et des pieds puis traînée à l'arrière-cour de la boutique où elle a été filmée à moitié nue par un groupe de personnes. Des vidéos à caractère personnel publiées sur les réseaux sociaux.
Heureusement, les mis en cause, Ibou Thiaw, Moussa Diallo et Babacar Ndiaye, ont été arrêtées et inculpées pour collecte et diffusion d'images à caractère personnel, outrage public à la pudeur et attentat à la pudeur avec violences, après qu'une enquête a été diligentée. Vendredi dernier, devant la barre, ces trois inculpés ont contesté lesdites infractions qui leur sont reprochées.
 
 
Ibou Thiaw : «c’est Abou qui a tripoté ses seins et Babacar Ndiaye a filmé la scène»
 
 
Ibou Thiaw, né en 1983, a contesté avoir filmé la victime Fatou Ndoye. Il reconnaît justeavoir fait partie des personnes qui l'ont attachée. «J'ai assisté à toute la scène, au moment où ona interpellé puis attaché Fatou Ndoye et lui avoir tripoté les seins. C’est une autre personne qui n'habite pas le quartier qui a palpé ses seins. Quand Abdou a soulevé son habit laissant apparaitre ses seins, j'étais à ses côtés. Et quand il a voulu la déshabiller, je m’y suis opposé en lui disant que c'est une femme et on lui doit du respect. C'est Babacar Ndiaye qui a filmé la scène», a raconté le prévenu.
Avant de poursuivre: «Je fais partie de ceux qui ont attaché Fatou Ndoye. Si je savais que Abdou avait l'intention de la tripoter, je n'allais pas la déshabiller. Je ne sais pas comment la vidéo a atterri sur le net, je l'ai vu à la police. C'est avec une corde qu'on l'a ligotée».
 
 
Moussa Diallo : «Je reconnais l'avoir filmée, j'étais présent quand Abdou tripotait ses seins»
 
 
 
 
Pour sa part, le mis en cause Moussa Diallo a reconnu avoir filmé la victime, tout en contestant les autres chefs d'inculpation. «Je reconnais l'avoir filmée. Ce n'est que son visage que j'ai filmé et non ses parties intimes (seins). J'ai envoyé la vidéo à la patronne de l'atelier, Awa Camara. Et après cela, je l'ai immédiatement supprimée. J’ai transféré à Awa Camara parce qu'elle devait savoir tout ce qui se passait là-bas vu qu'elle est la maitresse des lieux. J'étais là-bas au moment où Abdou tripotait ses seins. Mais je leur ai demandé de la détacher après qu'ils l'ont ligotée», a-t-il argué.
 
 
 
 
Babacar Ndiaye : «C'est moi qui ai filmé la vidéo, mais je ne l'ai envoyée, ni montrée à personne»
 
 
 
 
Chef d'entreprise de son état, Babacar Ndiaye a reconnu lui aussi avoir filmé Fatou Ndoye. «Je l'ai filmée. Lorsqu'Abdou lui tripotait les seins, c'était en ma présence. Elle m'a craché dessus et je lui ai donné un coup de pied. C'est moi qui ai filmé la vidéo, mais je ne l'ai envoyée, ni montrée à personne. J'ai pris ces images pour juste la reconnaître après», s'est-il défendu.
 
 
 
 
 
Malick Ndoye, père de la victime Fatou Ndoye : «Depuis le jour des faits, elle a rechuté et elle est internée au centre de santé Dalal Xel de Thiès, accompagnée de sa mère»
 
 
 
Père de la victime,Malick Ndoye, la voix mélancolique et tremblante, raconte qui est sa fille. «Ma fille vit seule dans un studio qu’elle a loué. C'est au mois de Ramadan dernier qu'on a su qu'elle avait des problèmes psychiques. Un jour, elle m’a dit qu'elle ne dormait plus parce qu'elle entendait des voix et sentait des odeurs. C'est là qu'une de nos proches à Dakar l'a invitée à les rejoindre, mais elle a passé une nuit là-bas avant qu'on ne la conduise au camp Thiaroye pour des consultations. Elle s'est sentie mieux après et elle a même repris son service», a affirmé le vieux.Qui poursuit :«le jour des faits, elle attendait tranquillement à l'arrêt leur voiture de service qui devait la prendre pour qu'elle parte au boulot. C'est là qu'elle a eu l'idée d'aller dans cette boutique pour acheter un boubou pour la fête de la Tabaski. Non seulement elle avait 50.000F par-devers elle, mais aussi son chéquier. Depuis cette matinée, jour des faits, elle a rechuté et elle est internée au centre de santé Dalal Xel de Thiès depuis le 23 juillet, accompagnée de sa mère», a révélé son père à la barre.
 
 
 
«Ma fille Fatou m’a révélé qu’on lui a fait des choses horriblesdans la maison accolée au magasin»
 
 
Malick Ndoye de poursuivre : «ce qui est déplorable, c'est ce qu'on lui a fait. Ma fille m'a révélé qu'on lui a fait des choses horribles dans la maison accolée au magasin. Elle a commencé à se remémorer des faits il y a une semaine. Elle se tord de douleur. On lui fait des massages mais jusqu'à présent, rien. Et les marques que lui ont laissées les cordes avec lesquelles elle a été attachée aux pieds et aux mains sont visibles. C'est 3 jours après les faits que j'ai su que ma fille a été violentée et malmenée».
 
 
 
 
Me Ndèye Anta Mbaye : «c'est la société sénégalaise entière qui se constitue partie civile. Ces prévenus ont ligoté toutes nos femmes, tâté et tripoté nos seins. Ils ont soulevé nos boubous et violé notre intimité»
 
 
Constitué pour la défense des intérêts de Fatou Ndoye, Me Tafsir Abdou Sy a souhaité que les prévenus soient maintenus dans les liens de la détention.«Ils l'ont ligotée et s'en sont suivi des coups et des insultes. Pire, ils lui ont confié que cela aurait été mieux qu'elle aille se prostituer au lieu de voler. Le parquet devait même retenir les violences et voies de fait. Il y a violence physique et morale», a affirmé la robe noire. A son tour, Me Ndèye Anta Mbaye, qui s'est indignée du sort de sa cliente, a demandé une sanction exemplaire pour ses bourreaux. «Nous l'avons vu ligotée, malmenée et violentée. Et qui ne serait pas agressive quand une vingtaine de personnes se ruent sur vous? Ils ont estimé qu'ils devaient la corriger puisqu'elle était agitée. Quand on la maîtrise, pourquoi lui attacher les pieds et les mains? Ils l'ont conduite à l'arrière-cour puis déshabillée avant de la tripoter. Ces vidéos ont choqué tout le monde. Ces gens ont voulu se faire justice soi-même. Leur vengeance est un acte réfléchi, prémédité. Aujourd'hui, c'est la société sénégalaise entière qui se constitue partie civile. Ces prévenus ont ligoté toutes nos femmes, tâté et tripoté nos seins. Ils ont soulevé nos boubous et violé notre intimité! Ces hommes nous rappellent ces temps passés où les femmes étaient des objets, à l'époque où on leur disait taisez-vous! Ouvrez-là! Fermez-là ! nous ne voulons pas de ces modèles pour nous filles et fils. Condamnez-les pour avoir pourfendu notre moralité ! Condamnez-les pour avoir souillé notre moralité. J'ai aujourd'hui vu un père meurtri avec des yeux imbibés. Qu'adviendrait-il si le père de Fatou Ndoye se venge? Les seins de sa fille sont sur les réseaux sociaux. Condamnez-les à la peine maximale prévue par la loi», a plaidé Me Mbaye qui a réclamé 10 millions pour le préjudice subi par sa cliente.
 
 
 
 
La défense demande 10 millions, le parquet requiert des peines lourdes
 
 
 
Me Ndèye Fatou Touré, qui confirme que Fatou Ndoye détenait son chéquier le jour des faits, d'ajouter: «notre cliente a révélé à son père qu'elle a été agressée, son sac volé ainsi que ses bijoux en or à savoir une chaîne et des boucles d'oreilles qu'elle portait. Elle a un certificat médical de 16 jours à l'issue de cet incident». La représentante du procureur a requis 1 an d'emprisonnement ferme contre Ibou Thiaw pour le délit d'outrage public et attentat à la pudeur après sa relaxe pour collecte illicite de données à caractère personnel. S'agissant de Moussa Diallo et Babacar Ndiaye, elle a sollicité respectivement 2 ans et 5 ans de prison ferme. Par ailleurs, le ministère public a demandé contre tous une amende de 100.000F.
 
 
 
 
Me Baba Diop, avocat des prévenus : «On a vu Seydi Gassama qui dit avoir diffusé la vidéo. Allez porter plainte contre lui»
 
 
 
Chargé d'assurer la défense des prévenus, Me Baba Diop a pointé du doigt Seydi Gassama qu'il accuse d'être la personne qui a publié sur le net la vidéo de Fatou Ndoye. «Vous connaissez bien vos diffuseurs! On a vu Seydi Gassama qui dit avoir diffusé la vidéo. Allez porter plainte contre lui», a crié Me Diop qui a demandé au tribunal de déclarer irrecevable la constitution de partie civile de Fatou Ndoye. «On ne peut pas se constituer partie civile parce quand on est un incapable on ne peut pas agir en justice. Son conseil a présenté un dossier médical attestant qu'elle a une défaillance mentale», a soulevé Me Diop avant que Mes Khalil Sèye et Babacar Mbaye ne suivent. Délibéré demain.
 
Fatou D. DIONE
 
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