Elle n’a pas attendu d’être à la table pour dévoiler ses plans. En effet, l’opposition, dans un communiqué, a révélé ce que ses plénipotentiaires vont défendre aujourd’hui à la table des négociations.
Est-ce pour couper court aux informations fuitées dans la presse ? Hier, le Front national de résistance a publié un communiqué pour donner sa position sur les questions inscrites à l’ordre de la réunion du dialogue politique aujourd’hui. Pour ce qui est du statut de l’opposition et la désignation de son chef, Sourang et Cie disent ne pas avoir «de position précise et c’est ce qui sera défendu par les plénipotentiaires», aujourd’hui. L’autre position qui va être défendue au cours des débats par les plénipotentiaires, c’est la position sur la question des autorités en charge de la gestion des élections. A défaut d’avoir un consensus sur la Haute autorité en charge de l’organisation des élections, ce que propose l’opposition, c’est d’avoir un ministère en charge des Elections dirigé par une personnalité consensuelle et indépendante. L’option de l’opposition reste plus que jamais «tout sauf le ministère de l’Intérieur pour organiser des élections».
Au sujet de la «vacance et de la suppléance» du maire (décès ou démission) et du président du conseil départemental, la position de l’opposition est que «le maire sera élu par le conseil municipal ou le conseil départemental». Mais l’opposition proposera une disposition qui va permettre de déchoir de son mandat tout conseiller municipal qui, après son élection, rejoint une formation politique ou coalition de partis politiques différente de celle qui l‘a investi.
Pour ce qui est de la rationalisation du calendrier républicain, étant donné que c’est la majorité qui avait proposé ce point, l’opposition attend de connaître le contenu de cette proposition par écrit avant de déterminer sa position.
Madou MBODJ