Pour la libération de Seydina Fall Bougazelli et Cheikh Gadiaga, Me Ciré Clédor Ly ne compte plus sur le Doyen des juges, mais plutôt sur la Chambre d’accusation. Pour le député libéral, le juge n’entend pas et ne veut pas lui accorder la liberté provisoire, selon l’avocat, et s’agissant de l’ancien bras droit de Cheikh Amar, son instruction est terminée, mais le juge le garde en prison. Du coup, l’avocat a saisi la juridiction de recours pour se plaindre.
Inculpé au tout début du mois de janvier dernier par le Doyen des juges d’instruction, suite à un réquisitoire introductif du procureur qui a visé les délits d’injures publiques, de tentative d’extorsion de fonds, entre autres, Cheikh Gadiaga est toujours maintenu en prison, malgré les demandes de mise liberté provisoire déposées par son avocat, Me Ciré Clédor Ly. Le magistrat instructeur, à chaque fois, a rendu une ordonnance de rejet. Pourtant, l’avocat a visé deux points importants pour convaincre le juge, mais rien n’y fait. Il s’agit d’abord du fait que l’instruction est bouclée dans cette affaire. Et pour l’avocat, étant donné qu’il n’y a plus d’acte d’instruction à poser par le juge d’instruction, ce dernier devrait permettre à l’inculpé de humer l’air de la liberté, même si c’est pour le mettre sous contrôle judiciaire, en attendant qu’il soit devant une juridiction de jugement. Le deuxième point souligné par l’avocat, c’est le Covid-19. Il considère en effet qu’en cette période de pandémie, garder la personne en prison n’est pas la meilleure chose à faire.
Cependant, cela n’a pas convaincu le magistrat instructeur. Du coup, la robe noire a saisi la Chambre d’accusation, car il considère que le refus du juge n’est pas fondé. Rappelons que Cheikh Gadiaga est poursuivi suite à une plainte de la famille de feu Ndiouga Kébé représentée par sa fille Mme Moumy Kébé.
C’est quasiment le même sort qui est réservé par le juge à Seydina Fall alias Bougazelli. Le député libéral garde la prison sur décision du magistrat instructeur, si l’on en croit son avocat Me Ciré Clédor Ly. Le comble, selon toujours l’avocat, c’est que le juge d’instruction «refuse» de l’entendre et «refuse» de lui accorder une liberté provisoire. Or, tout comme Cheikh Gadiaga et les autres détenus, son maintien en prison n’est pas la bonne solution, en cette période de Covid-19. Seydina Fall alias Bougazelli est inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le mois de novembre dernier pour trafic de faux billets.
Alassane DRAME
Inculpé au tout début du mois de janvier dernier par le Doyen des juges d’instruction, suite à un réquisitoire introductif du procureur qui a visé les délits d’injures publiques, de tentative d’extorsion de fonds, entre autres, Cheikh Gadiaga est toujours maintenu en prison, malgré les demandes de mise liberté provisoire déposées par son avocat, Me Ciré Clédor Ly. Le magistrat instructeur, à chaque fois, a rendu une ordonnance de rejet. Pourtant, l’avocat a visé deux points importants pour convaincre le juge, mais rien n’y fait. Il s’agit d’abord du fait que l’instruction est bouclée dans cette affaire. Et pour l’avocat, étant donné qu’il n’y a plus d’acte d’instruction à poser par le juge d’instruction, ce dernier devrait permettre à l’inculpé de humer l’air de la liberté, même si c’est pour le mettre sous contrôle judiciaire, en attendant qu’il soit devant une juridiction de jugement. Le deuxième point souligné par l’avocat, c’est le Covid-19. Il considère en effet qu’en cette période de pandémie, garder la personne en prison n’est pas la meilleure chose à faire.
Cependant, cela n’a pas convaincu le magistrat instructeur. Du coup, la robe noire a saisi la Chambre d’accusation, car il considère que le refus du juge n’est pas fondé. Rappelons que Cheikh Gadiaga est poursuivi suite à une plainte de la famille de feu Ndiouga Kébé représentée par sa fille Mme Moumy Kébé.
C’est quasiment le même sort qui est réservé par le juge à Seydina Fall alias Bougazelli. Le député libéral garde la prison sur décision du magistrat instructeur, si l’on en croit son avocat Me Ciré Clédor Ly. Le comble, selon toujours l’avocat, c’est que le juge d’instruction «refuse» de l’entendre et «refuse» de lui accorder une liberté provisoire. Or, tout comme Cheikh Gadiaga et les autres détenus, son maintien en prison n’est pas la bonne solution, en cette période de Covid-19. Seydina Fall alias Bougazelli est inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le mois de novembre dernier pour trafic de faux billets.
Alassane DRAME