On peut l’aimer ou ne pas l’aimer, mais sur cette affaire de l’autoroute à péage, Mansour Faye a frappé un grand coup. Alors que tous ses prédécesseurs n’ont rien pu faire, devant le scandale de la concession de l’autoroute à péage, largement au désavantage du Sénégal, et maintes fois dénoncé par les populations, le nouveau patron du département des Transports et des Infrastructures terrestres est parvenu, en un temps record, à faire plier Eiffage et son boss, le tout puissant Gérard Senac. Ce dernier ne voulait pas entendre parler de renégociation et se défendait de manière à la limite désinvolte sur le sujet. Alors que les négociations démarrées le 4 février 2020 par l’ancien ministre Oumar Youm trainaient en longueur, surtout à cause de l’attitude réfractaire de la société Senac et de son patron… Senac, les choses se sont précipitées avec l’arrivée de Mansour Faye. Qui, en moins de 5 mois, a fait aboutir les discussions qui ont trainé pendant 10 mois avant son arrivée.
Arrivé à la tête du ministère en novembre dernier, Mansour Faye avait fait l’objet de critiques après ses propos tenus à l’Assemblée nationale, disant que ceux qui n’ont pas les moyens de prendre l’autoroute à péage pouvaient prendre la route nationale. Et au front des critiques, il y avait le Collectif des usagers de l’autoroute à péage. Des critiques qu’il avait pris positivement, en acceptant de rencontrer ledit collectif, quelque temps après, en début décembre dernier. Cheikh Oumar Sy et Cie avaient posé sur sa table un certain nombre de problèmes, dont la cherté du péage, la nécessité de révision de la concession, avec l’entrée du Sénégal dans le capital. Lors de la rencontre, Mansour Faye avait révélé qu’il y avait déjà des discussions en ce sens et qu’il y aurait bel et bien renégociation du contrat de concession, et que l’Etat avait fait des propositions en ce sens. Des propositions relatives à la révision à la hausse de la redevance domaniale annuelle qui était de 1000 F Cfa et dont la révélation du montant avait scandalisé tout le pays ; mais aussi à l’entrée dans le capital de la société de gestion. Des propositions qui ont été toutes acceptées, d’où le nouvel accord, qui va permettre au Sénégal de récolter 800 millions F Cfa de redevance domaniale annuelle contre 1000 F Cfa, de prendre 25% du capital, de faire électrifier le tronçon et d’autres mesures plus fortes les unes que les autres.
Arrivé à la tête du ministère en novembre dernier, Mansour Faye avait fait l’objet de critiques après ses propos tenus à l’Assemblée nationale, disant que ceux qui n’ont pas les moyens de prendre l’autoroute à péage pouvaient prendre la route nationale. Et au front des critiques, il y avait le Collectif des usagers de l’autoroute à péage. Des critiques qu’il avait pris positivement, en acceptant de rencontrer ledit collectif, quelque temps après, en début décembre dernier. Cheikh Oumar Sy et Cie avaient posé sur sa table un certain nombre de problèmes, dont la cherté du péage, la nécessité de révision de la concession, avec l’entrée du Sénégal dans le capital. Lors de la rencontre, Mansour Faye avait révélé qu’il y avait déjà des discussions en ce sens et qu’il y aurait bel et bien renégociation du contrat de concession, et que l’Etat avait fait des propositions en ce sens. Des propositions relatives à la révision à la hausse de la redevance domaniale annuelle qui était de 1000 F Cfa et dont la révélation du montant avait scandalisé tout le pays ; mais aussi à l’entrée dans le capital de la société de gestion. Des propositions qui ont été toutes acceptées, d’où le nouvel accord, qui va permettre au Sénégal de récolter 800 millions F Cfa de redevance domaniale annuelle contre 1000 F Cfa, de prendre 25% du capital, de faire électrifier le tronçon et d’autres mesures plus fortes les unes que les autres.