Après un premier lot de mesures contre la propagation du coronavirus, le président de la République en a rajouté une couche en décrétant lundi soir l’état d’urgence. Pour une meilleure application desdites mesures, le ministre de l’Intérieur a révélé que ceux qui passeront outre ces directives seront punies d’un emprisonnement de deux mois à deux ans ou d’une amende de 20.000 à 500.000 francs.
Après l’interdiction des rassemblements, l’arrêt des cours et bien d'autres mesures, le chef de l’État a décrété avant-hier l’état d’urgence avec un couvre-feu, mais aussi l’interdiction de transport interurbain. Pour la mise en application de ces directives, Aly Ngouille a «fait face» à la presse. «L’État d’urgence est réglementé depuis longtemps. Et les infractions aux présentes lois seront punies d’un emprisonnement de deux mois à deux ans ou d’une amende de 20.000 à 500.000 francs», a fait noter le ministre de l’Intérieur qui assure dans la même veine que le transport interurbain sera aussi interdit en plus de l’interdiction de la circulation dans toutes les circonscriptions de 20h à 6h. Pour ce qui est de l’effectif des forces de l’ordre qui vont être déployées pour le respect de la mesure, le ministre de l’Intérieur soutient que les gendarmes les policiers, mais aussi les militaires sont en train de s’organiser pour voir comment occuper tout le territoire pour faire respecter la mesure.
Aly Ngouille Ndiaye : «On ne peut pas interdire la prière, mais 89% des mosquées sur le territoire national ont respecté la mesure»
Sur les incidents notés la semaine dernière par rapport à la prière du vendredi, le premier flic du pays se veut clair. Ce sont les rassemblements que l’on n’interdit, pas les prières. «On ne peut pas interdire la prière, ce sont les rassemblements qui sont interdits et les prières du vendredi peuvent en être un», déclare Aly Ngouille Ndiaye. D’après ce dernier, le gouverneur de Dakar, au vu des informations sur la propagation de la maladie dans la région de Dakar, avait jugé nécessaire de prendre cet arrêté, ce qui n’a pas été le cas pour les autres circonscriptions. «Comme pour l’annulation des événements religieux qui devaient avoir lieu au cours du mois de mars, nous avons adopté une démarche didactique en sollicitant la compréhension des marabouts et imams pour éviter tout rassemblement», explique le ministre de l’Intérieur, qui dit avoir une bonne satisfaction des résultats, au vu du nombre de mosquées qui ont respecté la mesure à l’échelle nationale. A l’en croire, sur 4500 mosquées recensées au Sénégal, pratiquement 500 et quelques mosquées seulement ont fait la prière du vendredi et pour certaines, il n’y avait pas beaucoup de monde. «Nous avons un taux de 89% et nous pensons atteindre la barre de 100%, puisque nous allons continuer à adopter la même démarche. Les marabouts comprennent que pour leur propre protection et celle de leurs talibés, il faut éviter au maximum les rassemblements», dit-il.
Aly Ngouille : «toute personne désireuse de circuler au-delà de 20h devra chercher une autorisation»
Le couvre-feu ne s’applique pas, selon le ministre de l’Intérieur, aux présidents des institutions, aux ministres, députés, ambassadeurs, gouverneurs, préfets et sous-préfets ainsi que leurs adjoints, les magistrats et les greffiers, les personnels des forces de l’ordre et de défense et les personnels de santé. Par contre, toute personne qui voudra circuler devra bénéficier de dérogation avec une autorisation qu’il devra chercher auprès du ministre de l’Intérieur, du gouverneur ou du préfet.
Ndèye Khady D.FALL
Après l’interdiction des rassemblements, l’arrêt des cours et bien d'autres mesures, le chef de l’État a décrété avant-hier l’état d’urgence avec un couvre-feu, mais aussi l’interdiction de transport interurbain. Pour la mise en application de ces directives, Aly Ngouille a «fait face» à la presse. «L’État d’urgence est réglementé depuis longtemps. Et les infractions aux présentes lois seront punies d’un emprisonnement de deux mois à deux ans ou d’une amende de 20.000 à 500.000 francs», a fait noter le ministre de l’Intérieur qui assure dans la même veine que le transport interurbain sera aussi interdit en plus de l’interdiction de la circulation dans toutes les circonscriptions de 20h à 6h. Pour ce qui est de l’effectif des forces de l’ordre qui vont être déployées pour le respect de la mesure, le ministre de l’Intérieur soutient que les gendarmes les policiers, mais aussi les militaires sont en train de s’organiser pour voir comment occuper tout le territoire pour faire respecter la mesure.
Aly Ngouille Ndiaye : «On ne peut pas interdire la prière, mais 89% des mosquées sur le territoire national ont respecté la mesure»
Sur les incidents notés la semaine dernière par rapport à la prière du vendredi, le premier flic du pays se veut clair. Ce sont les rassemblements que l’on n’interdit, pas les prières. «On ne peut pas interdire la prière, ce sont les rassemblements qui sont interdits et les prières du vendredi peuvent en être un», déclare Aly Ngouille Ndiaye. D’après ce dernier, le gouverneur de Dakar, au vu des informations sur la propagation de la maladie dans la région de Dakar, avait jugé nécessaire de prendre cet arrêté, ce qui n’a pas été le cas pour les autres circonscriptions. «Comme pour l’annulation des événements religieux qui devaient avoir lieu au cours du mois de mars, nous avons adopté une démarche didactique en sollicitant la compréhension des marabouts et imams pour éviter tout rassemblement», explique le ministre de l’Intérieur, qui dit avoir une bonne satisfaction des résultats, au vu du nombre de mosquées qui ont respecté la mesure à l’échelle nationale. A l’en croire, sur 4500 mosquées recensées au Sénégal, pratiquement 500 et quelques mosquées seulement ont fait la prière du vendredi et pour certaines, il n’y avait pas beaucoup de monde. «Nous avons un taux de 89% et nous pensons atteindre la barre de 100%, puisque nous allons continuer à adopter la même démarche. Les marabouts comprennent que pour leur propre protection et celle de leurs talibés, il faut éviter au maximum les rassemblements», dit-il.
Aly Ngouille : «toute personne désireuse de circuler au-delà de 20h devra chercher une autorisation»
Le couvre-feu ne s’applique pas, selon le ministre de l’Intérieur, aux présidents des institutions, aux ministres, députés, ambassadeurs, gouverneurs, préfets et sous-préfets ainsi que leurs adjoints, les magistrats et les greffiers, les personnels des forces de l’ordre et de défense et les personnels de santé. Par contre, toute personne qui voudra circuler devra bénéficier de dérogation avec une autorisation qu’il devra chercher auprès du ministre de l’Intérieur, du gouverneur ou du préfet.
Ndèye Khady D.FALL