La propagation fulgurante des cas communautaires liés au Covid-19 inquiète les autorités sanitaires qui ne dorment plus à poings fermés. Le virus erre dans la nature. Un porteur sain peut l’avoir sans se rendre compte et contaminer tout le monde sur son passage. Tout le monde rentre chez lui et contamine ses parents. Tel est l’exemple d’un type de contamination communautaire. Conscientes de ce danger ambulant malheureusement invisible, les autorités sanitaires montent au créneau.
C’est le directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale qui dénonce deux poids deux mesures sur les interdictions des rassemblements. Selon Aloyse Waly Diouf, les rassemblements publics notés sur les ronds-points et les marchés doivent être interdits, au même titre que ceux des lieux de culte. «C'est inadmissible que les rassemblements soient interdits dans les lieux de culte alors que dans les places publiques et les marchés, on note toujours des rassemblements».
Pourtant, le président de la République a fait une déclaration solennelle pour prendre des mesures fermes et appeler les citoyens au respect de ces mesures. Les ministres des Transports, de l’Intérieur et du Commerce ont tous, à la suite du chef de l’Etat, pris des mesures draconiennes. Malheureusement, le décor est tout autre sur le terrain. Une situation triste qu’ont du mal à comprendre les autorités sanitaires. C’est pourquoi, Aloyse Waly Diouf, au-delà de mettre les autorités administratives devant leurs responsabilités, les invite à sévir contre les récalcitrants. «Les autorités vont durcir les mesures sur l'interdiction des rassemblements. Les autorités locales doivent avoir de la rigueur en ce qui concerne les gestes barrières», relève le directeur de Cabinet du ministre de la Santé.
«Nous appelons les gouverneurs de région à prendre encore des mesures sévères pour qu'on n’arrive pas au point de non-retour qui va déboucher sur la prise de mesures qui seront socialement difficiles auprès de la population. Et pour ne pas y arriver, nous invitons les citoyens à un sursaut d'orgueil, comme c'est noté avec le vaccin, pour stopper net les cas communautaires», demande le Dr Aloyse Waly Diouf.
En termes clairs, Aloyse Waly Diouf invite les autorités et les populations, c’est-à-dire tout le monde, au changement de stratégie. Car le virus a changé de méthode de contamination. D’abord la contamination de cas importés, ensuite de cas contacts suivis et depuis quelques jours, le virus a adopté la stratégie des cas communautaires. C’est-à-dire il est passé à la vitesse supérieure.
«L'apparition des cas communautaires doit nous permettre de changer les paradigmes dans la gestion du respect des mesures. Les populations doivent changer de comportement et renforcer la lutte individuelle autant que l'État, dans le respect des mesures qui doit être plus rigoureux. Et c'est pour bientôt. À titre d'exemple, le ministre de l'Intérieur a arrêté la délivrance des autorisations depuis hier. À tous les niveaux, obliger les citoyens récalcitrants à respecter les consignes et à respecter la vie des autres. Il faut que certaines populations comprennent que leurs comportements peuvent mettre en péril la vie des autres», conclut-il.
Baye Modou SARR
C’est le directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale qui dénonce deux poids deux mesures sur les interdictions des rassemblements. Selon Aloyse Waly Diouf, les rassemblements publics notés sur les ronds-points et les marchés doivent être interdits, au même titre que ceux des lieux de culte. «C'est inadmissible que les rassemblements soient interdits dans les lieux de culte alors que dans les places publiques et les marchés, on note toujours des rassemblements».
Pourtant, le président de la République a fait une déclaration solennelle pour prendre des mesures fermes et appeler les citoyens au respect de ces mesures. Les ministres des Transports, de l’Intérieur et du Commerce ont tous, à la suite du chef de l’Etat, pris des mesures draconiennes. Malheureusement, le décor est tout autre sur le terrain. Une situation triste qu’ont du mal à comprendre les autorités sanitaires. C’est pourquoi, Aloyse Waly Diouf, au-delà de mettre les autorités administratives devant leurs responsabilités, les invite à sévir contre les récalcitrants. «Les autorités vont durcir les mesures sur l'interdiction des rassemblements. Les autorités locales doivent avoir de la rigueur en ce qui concerne les gestes barrières», relève le directeur de Cabinet du ministre de la Santé.
«Nous appelons les gouverneurs de région à prendre encore des mesures sévères pour qu'on n’arrive pas au point de non-retour qui va déboucher sur la prise de mesures qui seront socialement difficiles auprès de la population. Et pour ne pas y arriver, nous invitons les citoyens à un sursaut d'orgueil, comme c'est noté avec le vaccin, pour stopper net les cas communautaires», demande le Dr Aloyse Waly Diouf.
En termes clairs, Aloyse Waly Diouf invite les autorités et les populations, c’est-à-dire tout le monde, au changement de stratégie. Car le virus a changé de méthode de contamination. D’abord la contamination de cas importés, ensuite de cas contacts suivis et depuis quelques jours, le virus a adopté la stratégie des cas communautaires. C’est-à-dire il est passé à la vitesse supérieure.
«L'apparition des cas communautaires doit nous permettre de changer les paradigmes dans la gestion du respect des mesures. Les populations doivent changer de comportement et renforcer la lutte individuelle autant que l'État, dans le respect des mesures qui doit être plus rigoureux. Et c'est pour bientôt. À titre d'exemple, le ministre de l'Intérieur a arrêté la délivrance des autorisations depuis hier. À tous les niveaux, obliger les citoyens récalcitrants à respecter les consignes et à respecter la vie des autres. Il faut que certaines populations comprennent que leurs comportements peuvent mettre en péril la vie des autres», conclut-il.
Baye Modou SARR