jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal
INDEMNISATION DES VICTIMES DE FEVRIER 2021 A MARS 2024 : «Nay Ler» dit niet et soupçonne une «récompense des militants d’un parti politique avec l’argent du contribuable» CONTRÔLE DE LA CIRCULATION AÉRIENNE DU SÉNÉGAL : Les contrôleurs aériens préviennent du danger qui guette l'aviation Du Sénégal au Vatican : Serigne Modou Kara Mbacké porte le message de Bamba à l’international OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE LA VILLE DE DAKAR : Le conseil municipal se passe de Barthélemy Dias et lance les travaux pour le vote de son budget Affaire Amy Gniby Ndiaye La Condamnation des ex-députés Massata Samb et Mamadou Niang confirmée par la Cour d’Appel de Dakar 1ère ÉDITION DU GOV’ATHON 2024 : Ousmane Sonko annonce l’assainissement de l’Administration sénégalaise Scandale d’espionnage à grande échelle  à Ngor-Almadies : Plus de 100 vidéos de couples filmés en plein acte à leur insu dans des appartements… INTERDICTION D’ACCÈS DES CITOYENS À LA MAIRIE DE DAKAR : Thierno Bocoum parle d’installation d’Etat policier OFFENSE AU CHEF DE L’ETAT : Un militaire français à la retraite insulte Diomaye Faye en le traitant de s… et se fait arrêter par un gendarme CONDAMNE POUR TERRORISME ET CRAIGNANT UNE SITUATION D'APATRIDE : Un "Sénégalais" déchu de sa nationalité française par le Conseil d'Etat français

Me Augustin Senghor à coeur ouvert: "moi, Président de la CAF?"



 
 
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a fait le tour de tous les maux du football sénégalais, mais aussi de ces avancées. Invité du groupe WhatsApp Foot Local, le temps d’un match, il s’est ouvert sur, entre autres sujets, la suite du championnat, le modèle parfait de club qu’il faut au Sénégal ainsi que sur les réalisations de son équipe depuis 10 ans. Me Senghor a aussi abordé son ambition à la Caf.
 
 
 
Coupe Caf et Ligue des champions
 
 
 
La primeur reviendra au comité d’urgence qui va se réunir prochainement. Nous avons deux places qu’il nous faut sauvegarder et en toute logique et sans empiéter sur les prérogatives du comité d’urgence, on peut imaginer que les équipes qui vont nous représenter viendront certainement du championnat. Le premier ira en Ligue des champions et normalement le deuxième ira en coupe Caf. C’est ça la logique et par ordre de mérite. Après, ce que nous voulons, c’est que si une équipe ne se sent pas en mesure de représenter le pays, qu’elle nous l’annonce très tôt pour qu’on puisse procéder au changement, avant même la fin des engagements.
 
 
 
Fin de saison 2019-2020 du championnat Sénégal
 
 
 
Le comité d’urgence a déjà décidé d’annuler les compétitions de coupe; cela pour laisser la place aux différents championnats, au cas où la pandémie est finalement dominée et qu’on peut reprendre les entrainements d’abord avant les compétitions. Pour cela, le comité d’urgence aura la dernière décision et surtout envisager de jouer au mois de juillet et éviter la haute saison des pluies. Il ne faut pas aussi écarter la possibilité de jouer la deuxième partie du championnat dans le dernier trimestre de l’année, s’il le faut. Il faut tout faire pour que cette saison ne soit pas blanche, mais qu’on puisse différer la deuxième partie et la mener à son terme. Mais aussi qu’on puisse régler le titre de champion, parce que ce serait vide que cette année, on n’ait pas un champion du Sénégal et qu’on ne sache pas les règles et mécanismes de montée et de descente qui permettent d’aller vers la saison prochaine qui, au besoin, pourra démarrer en 2021.
 
 
 
Mésaventure des clubs sénégalais en Afrique
 
 
 
Le problème, je pense que c’est notre modèle de club qui ne peut pas fonctionner, parce que nous n’arrivons pas à construire des clubs forts. Nous sommes un football émetteur, parce que simplement le capital joueurs est la principale source de revenus de nos clubs. Les clubs qui font des résultats sur une année sont obligés de transférer tous leurs meilleurs joueurs pour pouvoir faire des rentrées substantielles d’argent. Chemin faisant, une équipe ne se construit pas en quelques semaines ou en quelques mois, ils ne peuvent être compétitifs au début de la saison suivante. Non seulement ils ne brillent pas en Afrique mais, comme on a pu le voir très souvent avec beaucoup de clubs et cette année même avec Génération Foot, les clubs ont du mal à tenir la route dans le championnat. Il nous faut revoir le modèle, le financement des clubs, mais aussi stabiliser nos joueurs pour qu’ils puissent rester trois ou quatre ans dans le championnat. Mais il y a l’absence d’une vraie politique élitiste au niveau des clubs. Les grands clubs, ailleurs, sont soutenus par les autorités et par les sponsors, mais ici ça pêche et donc il faut le déplorer.
 
 
 
Le type de club qu’il faut au Sénégal
 
 
 
Il faut comprendre que malgré la réforme de 1969 et le lancement du football professionnel en 2009, on n’a pas vraiment le sentiment qu’il y a eu une mutation qualitative de nos clubs. Au niveau de l’élite, on a les clubs traditionnels, les clubs d’entreprises, les clubs de type nouveau ainsi que les académies. Ça montre que c’est très hétérogène, qu’il n’y a pas de modèle type. On ne peut pas dire qu’un modèle vaut mieux que l’autre, chaque modèle a eu son temps et après a périclité. C’est à nous dirigeants de construire le modèle de club que nous voulons et qui nous permet d’avoir des clubs solides. Pour ça, je pense qu’il faut qu’on aille réfléchir sur la base d’affinités à des regroupements de clubs forts, qui ont des moyens importants et que des clubs d’entreprise puissent se joindre à des clubs amateurs dans leurs circonscriptions régionales. Mais aussi que les centres ne fassent pas que la formation, mais de la compétition, c’est-à-dire essayer de gagner des palmarès au niveau africain et qu’ils essaient de fixer leurs joueurs pour parer à l’éternel recommencement. Pour moi, c’est l’Etat qui doit s’inspirer du football pour lancer le modèle professionnel dans le sport au Sénégal, en définissant, sur 5 ou 10 ans, un programme où il mettrait des dizaines de milliards pour accompagner les clubs, la Ligue Pro, pour que ce football puisse grandir.
 
 
 
Les primes des U20 sous l’ère Koto
 
 
 
Même s’ils n’ont pas touché les primes à l’époque de la part de l’Etat, il faut reconnaitre que jamais dans l’histoire du football sénégalais, ils n’ont eu à recevoir autant d’argent d’une fédération. En fin de campagne, ces joueurs ont touché entre 20 et 40 millions. C’est énorme. C’est vrai que même si de l’argent leur est dû et doit être payé, on ne peut pas aujourd’hui en faire une priorité. L’argent ne prime pas sur tout. La plupart de ces joueurs, grâce à leurs performances et aux conditions dans lesquelles on les a mis, ont pu arriver à briller et à signer des contrats. Il y en a même qui jouent maintenant dans des grands clubs en Europe, mais aussi dans l’équipe nationale. Tout cela montre que le gain n’est pas seulement en termes de primes. 
 
 
 
 
L’atteinte des objectifs du football sénégalais
 
 
 
En 2020, on peut considérer que notre football rayonne à l’international. Pour exemple, ces deux dernières années, nous avons joué pratiquement toutes les coupes du monde (en U20, U17 et équipe A), nous avons aussi participé à toutes les Can et joué toutes les finales. C’est vrai que ce qui manque, ce sont juste les trophées et nous avons commencé à en gagner, au niveau sous-régional. Nous sommes sur la bonne voie, mais il ne faut pas se tromper : ce qu’on n’a pas pu faire en 50 ou 60 ans, on ne peut pas le faire sur un coup de baguette magique. Ça demande du travail et surtout de l’ardeur. Même quand on n’atteint pas l’objectif, il ne faut pas se décourager, il faut continuer à travailler et surtout avoir une organisation assez constante sur la durée pour pouvoir performer. Chaque année, nous sortons des générations de joueurs dans toutes les catégories, qui font des performances extraordinaires au niveau continental. On n’avait pas de petites catégories et l’équipe A est la meilleure en Afrique. Ce qui nous manque, c’est gagner un tournoi, une Can. C’est l’objectif de la prochaine Can. Il faudra que le Sénégal puisse marquer son nom sur le palmarès. Mais ça ne met pas en cause le travail qui est abattu et par la fédération et par les footballeurs qui sont aujourd’hui comptés parmi les meilleurs de l’Afrique et du monde.
 
 
 
 
 
 
Subvention Beach Soccer
 
 
 
Ce n’est pas un problème, les subventions sont disponibles, mais on ne peut pas en donner s’il n’y a pas de compétition. Les subventions sont destinées à accompagner les équipes qui sont en compétitions régulières, pour qu’elles puissent prendre en charge au moins partiellement leurs préparations. Après cette période, on lancera le championnat avec la commission du football spécifique dirigée par Omar Guèye Ndiaye. Certainement tout le monde recevra sa subvention.
 
 
 
Augustin président de la Caf
 
 
 
Dans ma carrière ou dans ma vie, je n’ai jamais été sur des ambitions personnelles. Partout où je suis, j’essaie d’apporter mon humble contribution ; après, le destin ça s’écrit, justement parce qu’il y a une volonté divine, mais aussi il y a du travail qui est fait. Aujourd’hui, je suis dans une équipe qui a un président, Ahmad, qui me fait confiance et par-dessus tout, moi j’aime la loyauté. Donc à ce stade-là, il est important de laisser Ahmad terminer son mandat et de lui être loyal. Il est à la tête de la Caf, je ne vais pas me positionner contre quelqu’un avec qui je travaille et qui me fait confiance.
 
 
 
Le football amateur 
 
 
 
C’est le socle du football d’un pays. Nos ambitions, avec le président de la Ligue Amateur Abdoulaye Sow, sous l’égide de la fédération, est de mener un certain nombre de réformes qui ont été très porteuses et ont donné plus de visibilité au football amateur. Mais on peut faire plus. Surtout essayer de donner plus de moyens au football amateur. A ce niveau-là, nous allons continuer à en faire un football performant, surtout très populaire, qui se joue partout et améliorer les conditions de pratique du jeu. En réalité, les moyens de la fédération devraient davantage être orientés vers le football amateur et la petite catégorie ainsi que le football féminin. 
 
 
 
 
Bilan des réalisations de la Fsf
 
Depuis 10 ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Sur le plan sportif je vous renvoie au palmarès de ces dernières années pour voir que si au tout début de notre mandat, de 2009 jusqu’en 2013, c’était très difficile, à partir de 2014-2015 nous avons commencé une phase d’affirmation de notre football. Avec notre équipe fédérale, toutes les compétitions auxquelles nous n’avions jamais participé, nous avons eu la chance d’y aller. On gagne des tournois à la pelle en petite catégorie. Notre fierté, c’est d’avoir pu mettre en valeur l’expertise locale qui fait de nous une référence en Afrique. Il faut féliciter le Dtn pour ce travail. Pour ce qui concerne l’aspect financier, j’ai connu avec notre équipe des moments de galère terribles, mais nous avons pu sécuriser des moyens pour la fédération. Des fois, je ris sous cape quand les gens disent que nous avons des dizaines de milliards. On n’en a pas, mais nous avons assez de ressources en réserve pour pouvoir tenir sur une ou deux saisons. Nous gérons de manière rigoureuse et notre fierté, c’est de pouvoir dire que le football sénégalais est géré à 90%, mis à part l’équipe A, par le Fsf. Au niveau des infrastructures, nous n’avions pas de biens immobiliers, à part l’actuel siège de la Fsf. Si aujourd’hui, nous devions valoriser les immobilisations de la Fsf, nous serions peut-être, sans exagérer, à 15 milliards, entre Toubab Dialaw, Guéréo et, dernièrement, en accord avec le président de la Ligue, nous avons pensé à porter un projet immobilier qui fera de notre fédération un modèle, avec un siège fonctionnel…. Le bilan n’est pas exhaustif parce qu’on peut parler des dirigeants du football sénégalais qui occupent des rôles importants au niveau du football africain.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


LIVE RADIO


Magnanimité

Cocagne

2024

Sortie de Cheikh Oumar Diagne sur les tirailleurs : L'analyse de Serigne Cheikh Fall (petit-fils de Cheikh Ibra Fall)

Ça caille !

Kaput

Pléthore

Vivier

Questions

Probatoire



SANTE

La dépression, une maladie encore méconnue qui touche 1,5% de la population sénégalaise

Hémorroïdes : la maladie taboue pour les jeunes avec des préjugés de connard qui stress et font mal au coeur !

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…

RÉUSSITE DEUX TRANSPLANTATIONS RÉNALES : UNE PREMIÈRE AU SÉNÉGAL : Macky Sall, satisfait, félicite le professeur et annonce le projet de transplantation oculaire