Une partie de la toiture de la tribune couverte arrachée par le vent, une pelouse devenue terre battue et envahie par des herbes, des bâtiments qui font office de bureaux pour le service départemental en ruine…Le stade Me Babacar Sèye de Saint-Louis est dans un état calamiteux.
Saint-Louis souffre du déficit d’infrastructures sportives. L’annonce de Mansour Faye, maire de la ville, qui avait promis la rénovation du stade avec une maquette à la main, avait suscité un espoir chez les sportifs de la localité. Mais, depuis lors, c’est le néant. Fermé depuis plusieurs années par le préfet, à cause de sa vétusté et du danger qu’il représente, le stade Me Babacar Sèye est devenu un champ de ruines. Pire il offre un spectacle alarmant. A notre passage ce week-end, une partie de la toiture de la tribune couverte est arrachée, les gradins sont toujours dans un piteux état. Il n’y a pratiquement plus de pelouse. En lieu et place du gazon, on ne voit que de la terre battue, envahie par des herbes. Sans oublier une partie de la toiture de la tribune découverte arrachée sûrement par le vent durant l’hivernage. Les projecteurs sont devenus des nichoirs pour les oiseaux. Les bâtiments, qui font office de bureaux pour le service départemental, sont en ruine. Les murs sont fissurés et la cour présente une image désastreuse. Réhabilité deux fois après la Coupe d’Afrique des nations 1992 organisée au Sénégal, le stade se meurt doucement. Le constat est triste et désolant. Un triste sort pour les amateurs du ballon rond de la ville de Saint-Louis. Pourtant, en janvier dernier, l’adjoint au maire Alioune Badara Diop, au cours d’une finale de Navétane, avait annoncé la reconstruction du stade. «Le président de la République a donné tous les moyens nécessaires pour la reconstruction totale du stade Me Babacar Sèye. Il sera démoli et repris. Il aura 14.000 places. Ce stade sera parmi les 5 plus grands de ce pays», disait-il, tout en révélant que le lancement se fera durant le premier trimestre 2019. Mais, toujours rien ! Il urge de la part des autorités de tenir leur promesse pour en faire un stade digne de ce nom.
Saint-Louis souffre du déficit d’infrastructures sportives. L’annonce de Mansour Faye, maire de la ville, qui avait promis la rénovation du stade avec une maquette à la main, avait suscité un espoir chez les sportifs de la localité. Mais, depuis lors, c’est le néant. Fermé depuis plusieurs années par le préfet, à cause de sa vétusté et du danger qu’il représente, le stade Me Babacar Sèye est devenu un champ de ruines. Pire il offre un spectacle alarmant. A notre passage ce week-end, une partie de la toiture de la tribune couverte est arrachée, les gradins sont toujours dans un piteux état. Il n’y a pratiquement plus de pelouse. En lieu et place du gazon, on ne voit que de la terre battue, envahie par des herbes. Sans oublier une partie de la toiture de la tribune découverte arrachée sûrement par le vent durant l’hivernage. Les projecteurs sont devenus des nichoirs pour les oiseaux. Les bâtiments, qui font office de bureaux pour le service départemental, sont en ruine. Les murs sont fissurés et la cour présente une image désastreuse. Réhabilité deux fois après la Coupe d’Afrique des nations 1992 organisée au Sénégal, le stade se meurt doucement. Le constat est triste et désolant. Un triste sort pour les amateurs du ballon rond de la ville de Saint-Louis. Pourtant, en janvier dernier, l’adjoint au maire Alioune Badara Diop, au cours d’une finale de Navétane, avait annoncé la reconstruction du stade. «Le président de la République a donné tous les moyens nécessaires pour la reconstruction totale du stade Me Babacar Sèye. Il sera démoli et repris. Il aura 14.000 places. Ce stade sera parmi les 5 plus grands de ce pays», disait-il, tout en révélant que le lancement se fera durant le premier trimestre 2019. Mais, toujours rien ! Il urge de la part des autorités de tenir leur promesse pour en faire un stade digne de ce nom.