Les lutteurs veulent reprendre les chemins de l’arène. Après la décision du ministère des Sports d’autoriser la reprise des compétitions mais à huis clos, les acteurs de la lutte se sont réunis pour l’ouverture de l’arène. Pour se faire entendre, sur l’initiative de Boy Niang 2, ils ont organisé hier une conférence de presse. La séance s’est tenue sans respect des mesures barrières.
L’initiative a été saluée par tous les acteurs de la lutte sénégalaise. Lutteurs, promoteurs, amateurs ont répondu à l’appel de Boy Niang 2. Le prétexte : la reprise des compétitions de lutte. Comme tous les autres sports, la lutte est restée presque toute une saison au chômage. Récemment, avec la deuxième vague de contamination au Covid-19, les sports ont été autorisés à reprendre, mais à huis clos. Si les autres disciplines comme le football et le basket s’en réjouissent, la lutte n’entend pas reprendre ses compétitions à huis clos. Pour les acteurs de la lutte, il n’est pas possible d’organiser des combats à huis clos. Pour rappel, les rassemblements sont interdits. Concernant les mesures barrières, il s’agit de laisser une distance d’au moins un mètre, de garder une distance encore plus grande entre personnes lorsque vous êtes à l'intérieur, le port de masque obligatoire en s’assurant qu'il couvre à la fois votre nez, votre bouche et votre menton, de saluer sans vous serrer la main, arrêter les embrassades, éviter de vous toucher le visage en particulier le nez et la bouche.
Mais, parce qu’il y a un mais, hier, lors de la conférence de presse de Boy Niang, les lutteurs non seulement n’ont pas respecté la distanciation physique, mais ils n’ont pas correctement mis leurs masques. On nous dira que tout le monde avait son masque, mais ils l’ont tous mis sous leurs mentons, certains même l’avaient complétement enlevé. En plus ils n’hésitaient pas à se serrer la main. Quand on souhaite une chose on doit montrer le bon exemple.