Si certains ont soutenu que le combat Modou Lo-Ama Baldé a été ficelé par le promoteur Luc Nicolaï, les deux camps nient tout. Après Jules Baldé, Khadim Gadiaga parle d’accord mais pas de signature.
«Le combat tant attendu par les amateurs de lutte est finalement ficelé», avaient laissé entendre plusieurs médias sénégalais, hier. Il n’en est rien, selon les deux camps. Ça ne roule que sur des accords de principe. Il faudra encore attendre pour avoir la certitude que le combat royal entre Modou Lo et Ama Baldé est enfin concrétisé. Jules Baldé avait déjà soutenu que «rien n’est encore ficelé» dans nos colonnes hier lundi. «Tant qu’il n’y a pas signature et acompte, on ne peut pas dire que le combat a été décroché par Luc Nicolaï», insistait-il.
Abdou Babou, manager de Ama Baldé : «on est tombé d’accord sur un montant supérieur à 80 millions. Il reste juste la signature»
Abdou Babou, manager de Ama Baldé, quant à lui, a soutenu que tout est fin prêt et qu’il ne reste que la signature : «tout a été concrétisé, on a déjà des accords avec le promoteur. Il reste juste la signature», avance-t-il. Et à la question de savoir combien va coûter le combat, il répond : «j’ai déjà promis au promoteur de ne pas révéler le montant, mais ce que je peux vous dire, c’est qu’on est d’accord sur un montant supérieur à 80 millions», a-t-il avoué.
Khadim Gadiaga : «on attend de recevoir l’acompte avant de signer. Le combat n’est pas encore totalement ficelé
Joint au téléphone hier vers 20h, Khadim Gadiaga a soutenu lui aussi que «rien n’est encore ficelé», mais il renseigne qu’ils ont déjà donné leur accord, sauf qu’il n’y a pas encore de signature. «C’est vrai qu’on a déjà donné notre accord au promoteur, mais on attend de recevoir l’acompte avant de signer», explique-t-il. Et de poursuivre : «le combat n’est pas encore totalement ficelé».
Luc Nicolaï fait preuve d’une arrogance inexplicable
Le promoteur Luc Nicolaï, joint au téléphone n’a pas voulu s’avancer. A la question où en êtes-vous avec ce combat ?, il répond : «je n’ai rien à dire sur ce combat». Et quand on insiste, il réplique d’un ton énervé : «appelez les managers des lutteurs, ils vous diront ce qu’il en est». Quand on lui répond que c’est déjà fait, il insiste : «je n’ai plus rien à vous dire. Contentez-vous de ce que les managers vous ont dit», assène-t-il. Une arrogance que rien n’explique pour quelqu’un qui a été poursuivi dans les juridictions pour une affaire de drogue…