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YOUSSOUPHA DABO, COACH DE TEUNGUETH FC: «Si on n’est pas champion, c’est un échec»



 
Coach de Teungueth FC, leader à mi-parcours du championnat local, Youssoupha Dabo s’estime heureux d’être à la tête du championnat. Mais aussi il a soutenu, dans cet entretien exclusif qu’il nous accordé, qu’il reste encore du travail à faire. Il a refait son parcours de coach au Sénégal, en passant par ses exploits ainsi que ses performances avec l’équipe rufisquoise. Youssoupha Dabo, ce coach qui n’a pas de «coach référence» et qui ne regarde pas de «foot à la télé», se livre. Entretien
 
Les Échos : Pouvez-vous revenir sur votre parcours depuis votre retour au Sénégal ?
 
Youssoupha Dabo : J’ai commencé avec Guédiawaye FC du président Djamil Faye. C’est lui qui m’a fait venir au Sénégal. On s’est croisé en France. Il m’a présenté les projets de son club qui m’avaient intéressé parce que j’avais envie de venir travailler au Sénégal. Auparavant, j’avais déjà contacté certains clubs, mais ils étaient réticents. Lui a pris le risque de me faire venir. J’avais signé un contrat de deux ans à Gfc. Après une première année assez correcte, pour confirmer à la deuxième année, il y a eu des malentendus par rapport à mon départ à la Can 2017 ; j’ai été limogé. De là, je suis parti au Stade de Mbour, qui fait partie des clubs que j’avais contactés auparavant et qui ne m’avaient pas ouvert la porte. J’ai fait là-bas deux ans et demi avec un trophée de Coupe de la Ligue qui s’est terminé comme on le sait (le drame de Demba Diop) et une finale de Coupe du Sénégal perdue contre Mbour Petite-Côte. J’ai décidé de changer d’équipe et je suis venu à Teungueth, avec un projet assez intéressant qu’on essaie de bien piloter. 
 
Quel bilan en faites-vous ?
 
Le bilan n’est pas négatif. A Guédiawaye, ils jouaient souvent le maintien. Dès notre première année, on a joué le titre. On a réussi à fidéliser des gens autour du club et donner envie aux supporters de revenir au stade avec les résultats obtenus. Le stade de Mbour, qui depuis sa création en 1959 n’avait rien gagné, on lui a offert son premier trophée. Les gens se sont aussi fidélisés et ont commencé à accompagner l’équipe partout au Sénégal. Là on est à Teungueth avec une très bonne première partie. Sans oublier aussi le parcours avec l’équipe nationale U20. On peut faire mieux, mais c’est déjà une bonne chose pour un début.
 
Qu’est-ce que ça vous fait d’être surnommé «Youssou Dabo le Rigoureux» ?
 
J’aime le travail bien fait. Quand il s’agit de travailler, je n’ai pas d’ami, je n’ai pas de parent. Dans ce métier, quand il s’agit de travailler, je ne rigole pas. Il y a un temps pour tout. Je ne peux pas concevoir qu’on quitte nos maisons et qu’au lieu de travailler, on passe notre temps à faire du n’importe quoi. Si les gens appellent ça de la rigueur, moi je l’appelle le bon sens.
 
C’est quoi le secret de vos performances avec TFC ?
 
Il n’y a pas d’explication qui va au-delà du travail, qui est la base de tout. Il y a de bons résultats sur le terrain, mais tout part d’une bonne organisation. Dans l’organisation, on peut improviser, mais le contraire n’est pas possible. Ici tout le monde adhère à ce discours et ça facilite le travail des techniciens que nous sommes. Alors forcément, ça se répercute sur la performance des joueurs et les résultats vont suivre. On ne voit que le sportif, mais il y a des gens qui travaillent dans l’ombre.
 
Les moyens mis à votre disposition y sont quand même pour quelque chose…
 
En dehors de l’infrastructure, c’est-à-dire un terrain qui nous appartient, nous avons tout ce qu’il faut. Parce que le stade ne nous appartient pas. J’aurais bien aimé avoir plus de temps de travail pour améliorer certaines situations. Je pense qu’on est sur la bonne voie pour un grand club du football local. Maintenant, ça passe par des trophées. TFC en a gagné la saison dernière (Coupe du Sénégal) et si on veut progresser, il faut qu’on arrive à faire des pas vers l’avant.
 
 
Et les recrutements, ça s’est fait comment ? parce que vous avez quand même de grands noms du championnat local dans votre effectif ?
 
J’ai fait tous les recrutements. C’est ma façon de travailler, je suis l’entraineur donc je choisis les joueurs avec qui je veux travailler. J’ai fait le premier contact pour certains et d’autres m’ont contacté directement et ça tombait bien, parce que ce sont des joueurs que je voulais. Pour discuter tout ce qui est contrat et autre, ce n’est pas de mon domaine parce qu’il y a quelqu’un de mon staff pour le faire. Il y en a qui sont mes anciens joueurs dans mes anciens clubs. J’ai choisi des joueurs qui connaissaient déjà ma méthode de travail. Dans le passé, j’ai vu que ce sont des joueurs qui ont cet état d’esprit, qui ont adhéré à mon discours et c’est ce qui a fait qu’on a un temps d’avance. L’effectif est renouvelé à 90%. Quand on prend en compte les 13 matchs de la phase aller, en dehors de Baye Assane, Mountarou et Junior Sambou, tous les joueurs sont nouveaux dans ce club. Ils sont nouveaux dans ce club, mais pas pour moi, en dehors de Mame Saër que je n’ai jamais eu. Pour la petite histoire, j’ai essayé de le faire venir à Guédiawaye quand il était au Casa Sports, c’est l’année d’ailleurs où il est parti au Maroc. Babacar Sarr aussi, on a commencé à travailler cette année. Ça facilite le travail.
 
Vous arrive-t-il de faire tourner votre effectif ?
 
Globalement, le nombre de joueurs que j’ai utilisés depuis le début ne doit pas dépasser 16. On est dans un championnat où on joue une fois dans la semaine, donc tourner des joueurs, c’est juste pour faire tourner. Aujourd’hui, les résultats que nous avons motivent tous les joueurs. Pour le mercato, il y a des joueurs que j’ai libérés parce qu’ils ne sont plus dans l’état d’esprit. Pour leur bien ainsi que celui de l’équipe, je préfère me séparer de certains, même si l’équipe marche, parce que ça peut marcher plus avec d’autres. Il y aura toujours des choses à améliorer. 
 
Quelles sont vos ambitions pour cette saison ?
 
Avec le parcours que nous avons fait là, sur la phase aller, si on n’est pas champion, c’est un échec. Ça c’est sûr, il ne faut pas se cacher. Maintenant, sénégalais, on a des difficultés d’assumer un statut de favori. Il faut qu’on accepte ce costume pour pouvoir avancer. Tout dépend de nous. On est leader, on a 12 points sur les deux équipes qui sont derrière nous et qui ont le même nombre de points. Je l’ai dit aux joueurs depuis la 4e journée et tout de suite quand on est passé devant. On n(a plus le droit de regarder derrière parce qu’il n’y a personne devant.
 
Qui est votre «porteur de voix», le joueur qui fait la liaison entre vous et vos joueurs ?  
 
Je n’en ai pas un seul. Celui que tout le monde écoute du fait de son expérience, c’est Mame Saër Thioune. C’est un garçon travailleur avec une bonne mentalité, qui ne parle que quand il le faut. Il a cet état d’esprit de champion. Il a beaucoup gagné. C’est important d’avoir ce genre de joueur dans son collectif, parce que gagner ça s’apprend. On ne peut pas aller chercher un joueur qui n’a jamais rien gagné et compter sur lui pour gagner, ce n’est pas possible. Il faut des joueurs qui ont cette habitude de gagner parce que tous les joueurs peuvent avoir les mêmes caractéristiques techniques ou tactiques, mais ils peuvent ne jamais avoir la même mentalité et le même état d’esprit de ce qui est la gagne. Il y en a qui ont cette mentalité parce qu’ils ont joué dans des clubs qui ont gagné et d’autres qui ont cet état d’esprit parce qu’ils ont grandi comme ça et il y en a qui ne l’ont pas. 
 
Qui sont ces hommes dans votre staff technique, ces hommes de l’ombre ?
 
C’est le staff que j’ai depuis Mbour. Je l’ai monté moi-même. Tout comme les joueurs. C’est important d’avoir des gens loyaux, fidèles, sur qui on peut compter. Abdoulaye Guèye est mon premier assistant, je l’ai connu à Guédiawaye, il avait les U19. Je l’ai côtoyé pendant un an, j’ai vu l’homme qu’il était. C’est quelqu’un qui a envie de progresser, un travailleur qui ne fait pas beaucoup de bruit, c’est important. Pathé est mon second assistant, le préparateur physique. Lui, on a grandi dans le même quartier, dans la même rue. En dehors du football, il fait partie de mes meilleurs amis. Je sais que je peux dormir tranquille. Il y a Kana Fall, préparateur des gardiens, on a travaillé ensemble à Guédiawaye. J’ai vu comment il bossait avec les gardiens de son centre de formation. Depuis, on travaille ensemble. Je l’ai fait aussi venir en équipe nationale U20 aussi. Pour le staff médical aussi, j’ai amené le kiné parce que je connais ses capacités. Sinon, les deux autres, je les ai trouvés ici. Je me déplace avec mes hommes, parce que c’est un milieu très compliqué. Je ne peux pas avoir les yeux partout, donc il me faut des gens fidèles et qui sont prêts à aller au combat. 
 
Avez-vous un système de jeu fixe ?
 
Je ne suis pas un entraineur qui m’enferme dans une organisation. Je m’organise par rapport aux joueurs que j’ai. A Guédiawaye, je jouais un 3-5-2, au stade de Mbour, c’était un 4-4-2 losange au départ, parce que les joueurs que j’avais devaient s’exprimer dans cette organisation. Ces mêmes joueurs jouaient avant moi un 4-3-3. Ça nous a réussi et on a gagné la Coupe de la Ligue. A Teungueth, on a joué nos deux premiers matchs en 4-3-3 avec une pointe basse et deux relayeurs. Là, ça a changé on est passé à une pointe haute et deux récupérateurs. Justement parce que j’ai su, par rapport aux joueurs que j’ai et que je voulais utiliser, que c’est la meilleure façon d’aider mes joueurs à mieux s’exprimer. Depuis, je pense qu’on est bien.
 
Vous avez un coach référence ?
 
Ça étonne beaucoup de monde, mais je ne regarde pas de foot à la télé, sauf si c’est un match que je dois analyser. Je ne fais pas comme font les gens le week-end : regarder Barça-Real, déjà que je n’ai pas de club, ça ne m’intéresse pas, je ne regarde pas. Chez moi, je passe plus de temps à regarder des séries, ou des films qui m’inspirent que de regarder du foot. Il y a certes de grands entraineurs, mais je ne regarde pas ce qu’ils font. En revanche, je peux me lever en pleine nuit pour noter des situations qui me passent par la tête. Là, il y a un jeu de position que j’ai mis en place et j’ai remarqué qu’on a plus de maitrise dans notre jeu et dans les transitions, c’est une situation que j’ai imaginée.
 
 


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