LA VEUVE DE FEU SERIGNE MOUSTAPHA SY DJAMIL ET SES ORPHELINS ROULÉS DANS LA FARINE POUR PLUS DE 570 MILLIONS
Leurs avocats réclament à l'ex employé du marabout, Seydou Nourou Mbengue, la somme de 1 milliard F Cfa à titre de dédommagement
La rondelette somme d'un milliard F Cfa, c'est ce que réclament la veuve et les orphelins de Serigne Moustapha Sy Djamil au directeur de société, Seydou Nourou Mbengue. Ce dernier avait, selon les plaignants, dissipé plus de 570 millions lorsqu'il assurait la gestion de la société de transport du marabout. Et c'est pour des faits d'abus de confiance et de tentative d'escroquerie qu'il a été jugé, hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar.
Pour des faits d'abus de confiance portant sur plus de 570 millions et de tentative d'escroquerie, la veuve du défunt Serigne Moustapha Sy Djamil et ses orphelins ont traduit, hier, devant le juge des flagrants délits de Dakar, l'ex-employé du marabout, Seydou Nourou Mbengue. En effet, selon les parties poursuivantes, de 2012 à 2018, ce prévenu était le patron de la société de transport de Serigne Moustapha Sy Djamil dénommée Sogetrans. En 2018, 80 véhicules neufs lui ont été remis, selon l'un des avocats des plaignants. Il s'y ajoute que dans un contrat qu'il a lui-même paraphé, il devait reverser à l'entreprise Sogetrans la somme de 1.500.000 pour chacun des 28 camions. Par ailleurs, dans le contrat, il était aussi mentionné comme engagement que Seydou Nourou Mbengue devait payer les créanciers de la société du disparu. Mais, à leur grande surprise, quand le marabout Serigne Moustapha Sy Djamil est décédé, sa veuve et ses orphelins ont été assaillis par les créanciers qui réclamaient leur dû.
Dans le lot, se trouvaient Sahel Gaz, Iveco etc. En réalité, le mis en cause n'a payé que 4 créanciers et à tous les autres dont Carrefour automobiles, il n'a remis que 7 millions durant 14 mois. En sus de ces manquements, Seydou Nourou Mbengue a refusé de restituer à la famille Sy les véhicules de l'entreprise dont il disposait. Alors que ces camions lui ont été remis pour les exploiter et payer aux créanciers chaque mois au minimum le montant de 20 millions. De ce fait, en plus de ce refus, il n'a reversé que 50 millions sur 120 millions du reliquat à propos des camions. Toujours selon l'accusation, il a pris 2 véhicules de la société Sogetrans qu'il a immatriculés à sa guise et donnés en location. Sans oublier qu’il les avait estampillés du logo de sa société.
Mais, après de nombreuses tentatives de résolution de cette affaire à l'amiable, Seydou Nourou Mbengue a refusé de s'exécuter et rendre les camions.
Seydou Nourou Mbengue : «C'est Serigne Moustapha Sy Djamil qui m'a supplié et sollicité»
C’est ainsi qu'il a été traduit, hier jeudi, devant le juge des flagrants délits de Dakar pour ces délits. Né en 1970, ce père de 3 enfants marié à une épouse a nié les faits. À en croire ce directeur de société, il est le sauveur de la boîte du marabout alors que celle-ci était en faillite. «J'ai quitté son entreprise en 2018 avant de créer ma propre société. C'est Serigne Moustapha Sy Djamil qui m'a supplié et sollicité parce qu'il avait des difficultés pour la gestion de ses affaires. Sa société avait touché le fond et Serigne Moustapha m'a dit qu'il n'avait pas d'argent à mettre dans cette affaire. Il y avait des foyers de tension et il m'a demandé de lui permettre avec ma société d'apaiser ses fournisseurs etc. En 2020, quand je suis venu, il y avait 10 camions dans sa société. J'ai démarré en juin jusqu'en février et je lui remettais mensuellement 12 millions. J'ai dépensé plus de 200 millions pour réparer les 10 camions que j'avais trouvés sur place, pour les mettre en marche. Auparavant, je suis passé de 10 camions à 30 camions dans la société en 4 mois», a expliqué le prévenu, debout à côté de la représentante de la veuve du marabout, Khady Ka Sy.
Mais selon le témoin Mamadou Samb, la gestion du prévenu n'a pas été une réussite : «il n'y a jamais eu de foyer de tension comme il le dit. Serigne Moustapha n'avait pas tout simplement le transport comme activité. Il avait d'autres activités parallèles. À l'époque où il travaillait dans la société Sogetrans, Mbengue a été relevé de ses fonctions parce qu'il avait échoué. Moustapha Sy m'a confié avoir permis à Mbengue de revenir dans la société puisqu'il l'a supplié "ci barke maamam". Et c'est ce qu'il a fait en acceptant qu'il revienne de nouveau dans la société», a-t-il relaté.
Ce que dément le conseil d'alors du marabout, Boubacar Ba, qui a expliqué au tribunal avoir conseillé au marabout de faire appel au prévenu pour la gestion de ses affaires. «Mbengue n'avait pas des engagements vis-à-vis du marabout, mais il s'agissait de prévisions. Comme Sogetrans avait beaucoup de camions à l'arrêt, Mbengue les a démarrés. Sogetrans avait des difficultés, les comptes bancaires étaient bloqués etc. Et il fallait calmer les créanciers etc. en trouvant un partenariat. Et ce sont par des engagements que Mbengue devait les calmer lorsqu'il est venu. Et si je dis engagement, ça n'a rien à voir avec solder la créance que la société avait», a-t-il fait noter.
Me El Hadji Malick Basse : «le prévenu entraîne la société en faillite et il vient comme le messie devant la barre»
Avocat de la veuve de Serigne Moustapha Sy et de ses enfants, Me El Hadji Malick Basse a soutenu à la barre que pour la mémoire du défunt, on devrait avoir la décence de ne pas dire certaines choses. Se désolant de la posture qu'a adoptée le mis en cause, il indique : «on vient à la barre pour dire que la société était à terre et que Moustapha Sy ne sortait plus de sa maison. Il sait que ce n'est pas vrai ! Il ne faut pas raconter des contrevérités ! Il y a une veuve et des orphelins qui réclament leurs biens. On ne vous dit pas la vérité si on dit que Moustapha Sy Djamil était à terre. De 2012 à 2018, il était le patron de la société. C'est en 2018, lorsque la société a eu des problèmes, qu'il est parti pour aller créer sa propre société concurrente. Il a abandonné le navire lorsqu'il chavirait et c'est lâche. Il entraîne la société en faillite et il vient comme le messie devant la barre. Sogetrans avait des marchés. On a perdu 16 milliards de la Sococim qui a résilié le contrat qu'il avait avec Sogetrans», a plaidé Me Basse avant que sa consœur n'ajoute : «c'est lui qui précipité la société dans le gouffre. C'est un plan qu'il a savamment orchestré avec Boubacar Ba. Puisque c'est ce dernier qui a recommandé à monsieur Sy de l'engager. Le prévenu savait la manne financière que détenait la société. Nous voulons que vous condamniez sa société à nous payer le montant de 570.454.432 F Cfa et pour toutes causes de préjudice confondues, la somme de 1 milliard. Le défunt ne mérite pas ce qui lui arrive, parce que c'était un travailleur acharné qui a construit des routes, des puits etc.».
Me Borso Pouye : «le prévenu a dupé Moustapha Sy»
À sa suite, Me Borso Pouye n'a pas elle aussi manqué de fustiger l'altitude du prévenu. «En survolant cette affaire, je me rends compte que c'est une affaire qui devrait susciter en nous une introspection. Serigne Moustapha était extrêmement généreux. Il a construit tout ce que ma consœur a dit dans la plus grande discrétion. Je ne suis pas très à l'aise dans cette affaire, parce que je connais les deux protagonistes. Le prévenu est apparenté à la veuve qui demande réparation. Les manœuvres partent au moment où Mbengue a donné le nom de sa société à celui de l'aïeul de Moustapha, Serigne Babacar Sy. Il a dupé Moustapha Sy. C'est au nom de la veuve et des orphelins de Serigne Moustapha qu'on réclame réparation. Tout ce qu'il a essayé de dire ici, c'est pour essayer de sortir de ce trou où il se trouve. Des imams et même des Khalifes sont intervenus pour lui expliquer ce que le Coran dit d'une personne qui confisque les biens d'orphelins. Mais, c'était peine perdue. La veuve qui est là avec ses enfants se retrouve dans une situation extrêmement difficile. Et c'est pour cela qu'il y a eu des réunions avec lui. Mais rien. Et la veuve est assaillie par les créanciers», a livré la robe noire.
Le procureur requiert une application de la loi contre l'inculpé
Pour sa part, le procureur a demandé une application de la loi contre l'inculpé. Avocat de la défense, Me Soumaré indique que la société du marabout était au bord de la faillite et c'est en ce sens que son client a été appelé à la rescousse. Il a, selon lui, apporté son expertise, ses marchés et relevé le parc automobile à 30 véhicules alors qu'il avait trouvé sur place 11. Sollicitant ainsi qu'il soit renvoyé des fins de la poursuite sans peine, ni dépens, Me Ibrahima Mbengue a embrayé : «si la victime n'était pas dans des difficultés, je suis sûr qu’on n’allait pas en arriver là. Elle avait connu des difficultés et avait des problèmes pour fonctionner. C'est mon client qui l'a relevée. Ce sont les véhicules qu'il doit restituer et non de l'argent à propos de l'abus de confiance. À cela, il s'ajoute que les véhicules ont été retournés», a tonné le conseil. Délibéré le 20 août prochain.
Fatou D. DIONE
Leurs avocats réclament à l'ex employé du marabout, Seydou Nourou Mbengue, la somme de 1 milliard F Cfa à titre de dédommagement
La rondelette somme d'un milliard F Cfa, c'est ce que réclament la veuve et les orphelins de Serigne Moustapha Sy Djamil au directeur de société, Seydou Nourou Mbengue. Ce dernier avait, selon les plaignants, dissipé plus de 570 millions lorsqu'il assurait la gestion de la société de transport du marabout. Et c'est pour des faits d'abus de confiance et de tentative d'escroquerie qu'il a été jugé, hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar.
Pour des faits d'abus de confiance portant sur plus de 570 millions et de tentative d'escroquerie, la veuve du défunt Serigne Moustapha Sy Djamil et ses orphelins ont traduit, hier, devant le juge des flagrants délits de Dakar, l'ex-employé du marabout, Seydou Nourou Mbengue. En effet, selon les parties poursuivantes, de 2012 à 2018, ce prévenu était le patron de la société de transport de Serigne Moustapha Sy Djamil dénommée Sogetrans. En 2018, 80 véhicules neufs lui ont été remis, selon l'un des avocats des plaignants. Il s'y ajoute que dans un contrat qu'il a lui-même paraphé, il devait reverser à l'entreprise Sogetrans la somme de 1.500.000 pour chacun des 28 camions. Par ailleurs, dans le contrat, il était aussi mentionné comme engagement que Seydou Nourou Mbengue devait payer les créanciers de la société du disparu. Mais, à leur grande surprise, quand le marabout Serigne Moustapha Sy Djamil est décédé, sa veuve et ses orphelins ont été assaillis par les créanciers qui réclamaient leur dû.
Dans le lot, se trouvaient Sahel Gaz, Iveco etc. En réalité, le mis en cause n'a payé que 4 créanciers et à tous les autres dont Carrefour automobiles, il n'a remis que 7 millions durant 14 mois. En sus de ces manquements, Seydou Nourou Mbengue a refusé de restituer à la famille Sy les véhicules de l'entreprise dont il disposait. Alors que ces camions lui ont été remis pour les exploiter et payer aux créanciers chaque mois au minimum le montant de 20 millions. De ce fait, en plus de ce refus, il n'a reversé que 50 millions sur 120 millions du reliquat à propos des camions. Toujours selon l'accusation, il a pris 2 véhicules de la société Sogetrans qu'il a immatriculés à sa guise et donnés en location. Sans oublier qu’il les avait estampillés du logo de sa société.
Mais, après de nombreuses tentatives de résolution de cette affaire à l'amiable, Seydou Nourou Mbengue a refusé de s'exécuter et rendre les camions.
Seydou Nourou Mbengue : «C'est Serigne Moustapha Sy Djamil qui m'a supplié et sollicité»
C’est ainsi qu'il a été traduit, hier jeudi, devant le juge des flagrants délits de Dakar pour ces délits. Né en 1970, ce père de 3 enfants marié à une épouse a nié les faits. À en croire ce directeur de société, il est le sauveur de la boîte du marabout alors que celle-ci était en faillite. «J'ai quitté son entreprise en 2018 avant de créer ma propre société. C'est Serigne Moustapha Sy Djamil qui m'a supplié et sollicité parce qu'il avait des difficultés pour la gestion de ses affaires. Sa société avait touché le fond et Serigne Moustapha m'a dit qu'il n'avait pas d'argent à mettre dans cette affaire. Il y avait des foyers de tension et il m'a demandé de lui permettre avec ma société d'apaiser ses fournisseurs etc. En 2020, quand je suis venu, il y avait 10 camions dans sa société. J'ai démarré en juin jusqu'en février et je lui remettais mensuellement 12 millions. J'ai dépensé plus de 200 millions pour réparer les 10 camions que j'avais trouvés sur place, pour les mettre en marche. Auparavant, je suis passé de 10 camions à 30 camions dans la société en 4 mois», a expliqué le prévenu, debout à côté de la représentante de la veuve du marabout, Khady Ka Sy.
Mais selon le témoin Mamadou Samb, la gestion du prévenu n'a pas été une réussite : «il n'y a jamais eu de foyer de tension comme il le dit. Serigne Moustapha n'avait pas tout simplement le transport comme activité. Il avait d'autres activités parallèles. À l'époque où il travaillait dans la société Sogetrans, Mbengue a été relevé de ses fonctions parce qu'il avait échoué. Moustapha Sy m'a confié avoir permis à Mbengue de revenir dans la société puisqu'il l'a supplié "ci barke maamam". Et c'est ce qu'il a fait en acceptant qu'il revienne de nouveau dans la société», a-t-il relaté.
Ce que dément le conseil d'alors du marabout, Boubacar Ba, qui a expliqué au tribunal avoir conseillé au marabout de faire appel au prévenu pour la gestion de ses affaires. «Mbengue n'avait pas des engagements vis-à-vis du marabout, mais il s'agissait de prévisions. Comme Sogetrans avait beaucoup de camions à l'arrêt, Mbengue les a démarrés. Sogetrans avait des difficultés, les comptes bancaires étaient bloqués etc. Et il fallait calmer les créanciers etc. en trouvant un partenariat. Et ce sont par des engagements que Mbengue devait les calmer lorsqu'il est venu. Et si je dis engagement, ça n'a rien à voir avec solder la créance que la société avait», a-t-il fait noter.
Me El Hadji Malick Basse : «le prévenu entraîne la société en faillite et il vient comme le messie devant la barre»
Avocat de la veuve de Serigne Moustapha Sy et de ses enfants, Me El Hadji Malick Basse a soutenu à la barre que pour la mémoire du défunt, on devrait avoir la décence de ne pas dire certaines choses. Se désolant de la posture qu'a adoptée le mis en cause, il indique : «on vient à la barre pour dire que la société était à terre et que Moustapha Sy ne sortait plus de sa maison. Il sait que ce n'est pas vrai ! Il ne faut pas raconter des contrevérités ! Il y a une veuve et des orphelins qui réclament leurs biens. On ne vous dit pas la vérité si on dit que Moustapha Sy Djamil était à terre. De 2012 à 2018, il était le patron de la société. C'est en 2018, lorsque la société a eu des problèmes, qu'il est parti pour aller créer sa propre société concurrente. Il a abandonné le navire lorsqu'il chavirait et c'est lâche. Il entraîne la société en faillite et il vient comme le messie devant la barre. Sogetrans avait des marchés. On a perdu 16 milliards de la Sococim qui a résilié le contrat qu'il avait avec Sogetrans», a plaidé Me Basse avant que sa consœur n'ajoute : «c'est lui qui précipité la société dans le gouffre. C'est un plan qu'il a savamment orchestré avec Boubacar Ba. Puisque c'est ce dernier qui a recommandé à monsieur Sy de l'engager. Le prévenu savait la manne financière que détenait la société. Nous voulons que vous condamniez sa société à nous payer le montant de 570.454.432 F Cfa et pour toutes causes de préjudice confondues, la somme de 1 milliard. Le défunt ne mérite pas ce qui lui arrive, parce que c'était un travailleur acharné qui a construit des routes, des puits etc.».
Me Borso Pouye : «le prévenu a dupé Moustapha Sy»
À sa suite, Me Borso Pouye n'a pas elle aussi manqué de fustiger l'altitude du prévenu. «En survolant cette affaire, je me rends compte que c'est une affaire qui devrait susciter en nous une introspection. Serigne Moustapha était extrêmement généreux. Il a construit tout ce que ma consœur a dit dans la plus grande discrétion. Je ne suis pas très à l'aise dans cette affaire, parce que je connais les deux protagonistes. Le prévenu est apparenté à la veuve qui demande réparation. Les manœuvres partent au moment où Mbengue a donné le nom de sa société à celui de l'aïeul de Moustapha, Serigne Babacar Sy. Il a dupé Moustapha Sy. C'est au nom de la veuve et des orphelins de Serigne Moustapha qu'on réclame réparation. Tout ce qu'il a essayé de dire ici, c'est pour essayer de sortir de ce trou où il se trouve. Des imams et même des Khalifes sont intervenus pour lui expliquer ce que le Coran dit d'une personne qui confisque les biens d'orphelins. Mais, c'était peine perdue. La veuve qui est là avec ses enfants se retrouve dans une situation extrêmement difficile. Et c'est pour cela qu'il y a eu des réunions avec lui. Mais rien. Et la veuve est assaillie par les créanciers», a livré la robe noire.
Le procureur requiert une application de la loi contre l'inculpé
Pour sa part, le procureur a demandé une application de la loi contre l'inculpé. Avocat de la défense, Me Soumaré indique que la société du marabout était au bord de la faillite et c'est en ce sens que son client a été appelé à la rescousse. Il a, selon lui, apporté son expertise, ses marchés et relevé le parc automobile à 30 véhicules alors qu'il avait trouvé sur place 11. Sollicitant ainsi qu'il soit renvoyé des fins de la poursuite sans peine, ni dépens, Me Ibrahima Mbengue a embrayé : «si la victime n'était pas dans des difficultés, je suis sûr qu’on n’allait pas en arriver là. Elle avait connu des difficultés et avait des problèmes pour fonctionner. C'est mon client qui l'a relevée. Ce sont les véhicules qu'il doit restituer et non de l'argent à propos de l'abus de confiance. À cela, il s'ajoute que les véhicules ont été retournés», a tonné le conseil. Délibéré le 20 août prochain.
Fatou D. DIONE