Dix étudiants de la Haute école libre de Mosane (HELMO) Sainte Croix sont bloqués au Sénégal, dans l’attente d’un vol pour pouvoir rentrer en Belgique. Il s’y ajoute 7 choristes de la troupe «La Débandade» qui voient leur voyage touristique se transformer en cauchemar.
Pour donner suite à la fermeture des espaces aériens et de certaines frontières en vue de limiter la propagation du coronavirus, de nombreuses personnes sont aujourd’hui bloquées loin de leur pays, dans l’attente de solutions pour être rapatriés. C’est le cas pour 10 étudiants de la haute école HELMO Sainte Croix de Liège, venus au Sénégal pour compléter leur formation pédagogique avant de devenir instituteurs du secondaire ou du primaire. Alors que leur stage devait prendre fin ce 29 mars, la fermeture des écoles au Sénégal ainsi que les dernières mesures nationales ont contraint les étudiants à envisager un retour anticipé en Belgique. Seulement, les annulations de vols s’enchaînent, et les étudiants ne savent pas ce qui les attend. Pour Éline, l’une de ces étudiantes, c’est le manque d’information qui est le plus difficile à gérer. «Personne ne sait si on doit dormir à l’aéroport, s’adresser à la compagnie aérienne, ou retourner à l’hôtel en attendant des solutions de la part des Affaires étrangères…», dit-elle.
L’ambassade de Belgique à Dakar ne veut pas parler de rapatriement, à moins d’un contexte de guerre
Pour les dix étudiants à Dakar et l’enseignante qui les accompagne, c’est le flou. Leur vol est toujours prévu samedi, et rien n’indique clairement son annulation, même si la fermeture de l’espace aérien est une réalité. Aucun autre vol n’est disponible d’ici là, et l’ambassade de Belgique à Dakar ne veut pas parler de rapatriement, à moins d’un contexte de guerre.
«Nous attendons que des vols spéciaux soient affrétés par le gouvernement français !» pestent 7 Bisontins
C’est sur sa page Facebook qu’un ressortissant français qui répond au nom de Christian Schmitt a déploré sa situation ainsi que 6 de ses amis tous de Besançon. «Bonjour, nous sommes sept Bisontins bloqués au Sénégal. Plus d’avion ! Et l’ambassade a verrouillé son standard téléphonique.» Depuis, le groupe tourne en rond. «Nous n’avons pas d’infos de l’ambassade. Notre agence de voyage, Triboo voyage, se démène pour nous rapatrier. Mais d’après le minimum d’infos que nous avons, les vols réguliers vers l’Europe sont stoppés. Heureusement, les Sénégalais nous aident et nous soutiennent. Nous essayons de contacter l’ambassade mais rien ! La seule alternative est que des vols spéciaux soient affrétés par le gouvernement français.» Cela fait 48 heures que Christian Schmitt et son groupe, tous choristes au sein de «La Débandade», sont dans cette situation. Le voyage touristique a tourné au cauchemar. «L’ambassade de France à Dakar nous annonce une attente de trente jours. Cela devient n’importe quoi !» L’Ambassade de France a tenu juste à rassurer les choristes en leur envoyant un texto. «Nous mettons tout en œuvre avec les compagnies aériennes et les services de l’aviation civile, français et sénégalais, pour définir les modalités de retour vers la France, conformément aux décisions du président de la République».
Samba THIAM
Pour donner suite à la fermeture des espaces aériens et de certaines frontières en vue de limiter la propagation du coronavirus, de nombreuses personnes sont aujourd’hui bloquées loin de leur pays, dans l’attente de solutions pour être rapatriés. C’est le cas pour 10 étudiants de la haute école HELMO Sainte Croix de Liège, venus au Sénégal pour compléter leur formation pédagogique avant de devenir instituteurs du secondaire ou du primaire. Alors que leur stage devait prendre fin ce 29 mars, la fermeture des écoles au Sénégal ainsi que les dernières mesures nationales ont contraint les étudiants à envisager un retour anticipé en Belgique. Seulement, les annulations de vols s’enchaînent, et les étudiants ne savent pas ce qui les attend. Pour Éline, l’une de ces étudiantes, c’est le manque d’information qui est le plus difficile à gérer. «Personne ne sait si on doit dormir à l’aéroport, s’adresser à la compagnie aérienne, ou retourner à l’hôtel en attendant des solutions de la part des Affaires étrangères…», dit-elle.
L’ambassade de Belgique à Dakar ne veut pas parler de rapatriement, à moins d’un contexte de guerre
Pour les dix étudiants à Dakar et l’enseignante qui les accompagne, c’est le flou. Leur vol est toujours prévu samedi, et rien n’indique clairement son annulation, même si la fermeture de l’espace aérien est une réalité. Aucun autre vol n’est disponible d’ici là, et l’ambassade de Belgique à Dakar ne veut pas parler de rapatriement, à moins d’un contexte de guerre.
«Nous attendons que des vols spéciaux soient affrétés par le gouvernement français !» pestent 7 Bisontins
C’est sur sa page Facebook qu’un ressortissant français qui répond au nom de Christian Schmitt a déploré sa situation ainsi que 6 de ses amis tous de Besançon. «Bonjour, nous sommes sept Bisontins bloqués au Sénégal. Plus d’avion ! Et l’ambassade a verrouillé son standard téléphonique.» Depuis, le groupe tourne en rond. «Nous n’avons pas d’infos de l’ambassade. Notre agence de voyage, Triboo voyage, se démène pour nous rapatrier. Mais d’après le minimum d’infos que nous avons, les vols réguliers vers l’Europe sont stoppés. Heureusement, les Sénégalais nous aident et nous soutiennent. Nous essayons de contacter l’ambassade mais rien ! La seule alternative est que des vols spéciaux soient affrétés par le gouvernement français.» Cela fait 48 heures que Christian Schmitt et son groupe, tous choristes au sein de «La Débandade», sont dans cette situation. Le voyage touristique a tourné au cauchemar. «L’ambassade de France à Dakar nous annonce une attente de trente jours. Cela devient n’importe quoi !» L’Ambassade de France a tenu juste à rassurer les choristes en leur envoyant un texto. «Nous mettons tout en œuvre avec les compagnies aériennes et les services de l’aviation civile, français et sénégalais, pour définir les modalités de retour vers la France, conformément aux décisions du président de la République».
Samba THIAM