Pour avoir fracturé le bras de son épouse, Khar Seck a été condamné hier, lundi 12 février, à 15 jours de prison ferme. Cet émigré a été jugé par le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des faits de violence conjugale.
Alors qu'il devrait retourner en France le 21 février prochain, Khar Seck ne retrouvera sa liberté que le lendemain, 22. Ce père de famille a été placé sous mandat de dépôt le 8 février dernier était pourtant revenu au bercail pour des vacances. Malheureusement, il s'est retrouvé en prison pour avoir fracturé le bras de son épouse Yandé Faye à l'issue d'une altercation. Cet émigré en France qui était au Sénégal pour des vacances, pour des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 30 jours, a été jugé hier, lundi 12 février, devant la barre des flagrants délits de Dakar.
Devant le juge, Khar Seck a catégoriquement réfuté lui avoir fracassé le bras, même s'il a reconnu s'être battu avec elle. À l'origine, le polygame a expliqué au tribunal que son épouse a refusé de quitter le domicile conjugal malgré le fait qu'il le lui a demandé. Elle a continué à vivre là-bas avec sa progéniture. C'est ainsi que son mari l'y a trouvée, le 6 février dernier, jour de son arrivée au Sénégal. Le lendemain, il l'a expulsée de force. "Il y a eu une dispute mais je n'ai pas levé la main sur elle. Elle a quitté Toubab Dialaw pour se rendre à Mbour dans le seul but de se procurer un certificat médical", a souligné Khar Seck. Son épouse Yandé Faye, qui s'est présentée à la barre avec un bras plâtré, a affirmé le contraire. "C'est lui qui m'a fracassé le bras", a dit la victime qui s'est désistée de sa plainte. Le procureur a ainsi requis l'application de la loi pénale contre le prévenu. Et le conseil de ce dernier a plaidé dans le sens de l'apaisement. Cet avocat a expliqué que son client a blessé sa femme lorsqu'il l'a prise par la main pour la faire sortir de force de la maison. C'est au terme de sa plaidoirie que le tribunal a reconnu son client coupable avant de lui infliger une peine de prison ferme de 15 jours.
Fatou D. DIONE











