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Thiès - Me Habib Vitin sur la sortie de Sonko : "C’est une gifle pour tous ceux qui, au sein de la magistrature, essaient[...] de maintenir un semblant d’indépendance et de dignité..." (Me Habib Vitin)



Thiès - Me Habib Vitin sur la sortie de Sonko : "C’est une gifle pour tous ceux qui, au sein de la magistrature, essaient[...] de maintenir un semblant d’indépendance et de dignité..." (Me Habib Vitin)
"Dans le tumulte de notre actualité politique, une figure reste au cœur du débat : celle d’Ousmane Sonko, aujourd’hui Premier ministre d’un président ami, toujours chef de parti, ou citoyen simple, Ousmane Sonko cristallise les passions mais aussi les interrogations.
 
En tant que citoyen engagé et Président du Mouvement THIES D’ABORD, je souhaite ici poser un regard lucide, non partisan mais profondément républicain, sur le jeu de statut du leader de Pastef. Car au-delà de la stratégie, ce qui doit primer, c’est l’utilité réelle pour le peuple. Je ne suis pas un anti-Sonko. Je suis un pro-peuple. Je veux la réussite de ce régime naissant, mais pas au prix de l’opacité, pas au prix du culte de la personnalité, pas au détriment de notre droit de regard.
 
Personne n’ignore les manœuvres juridico-politiques qui ont émaillé les dernières années : radiations, poursuites, mise à l’écart de candidats… Dans ce contexte, la capacité d’Ousmane Sonko à rebondir et à faire élire son camarade Bassirou Diomaye Faye est saluée comme une prouesse stratégique, un acte de résistance politique intelligente face à un système verrouillé.
 
Mais une fois l’obstacle franchi, la stratégie doit céder la place à la gouvernance, à la clarté, à la responsabilité. Quand une figure politique monopolise les attentions au point qu’on ne sache plus qui gouverne réellement, cela crée un flou démocratique. Le "jeu de statut" devient alors un écran de fumée : est-ce Diomaye le président, ou Sonko le véritable décideur ? En quelle qualité Ousmane SONKO s’est permis de rabaisser nos magistrats sans être inquiété ? Le Premier ministre, qui, tout en étant chef de parti, s’exprime comme simple citoyen pour discréditer publiquement l’institution judicaire. C’est une gifle pour tous ceux qui, au sein de la magistrature, essaient tant bien que mal de maintenir un semblant d’indépendance et de dignité dans un contexte déjà tendu. 
 
L’instrumentalisation des casquettes selon l’opportunité du moment ne répond pas au devoir d’exemplarité. Cette confusion volontairement entretenue des rôles est non seulement malsaine, mais elle est surtout préjudiciable à l’équilibre républicain et à la séparation des pouvoirs.
 
Pour le peuple, cela peut nourrir la confusion, la désillusion et même l’instabilité, si la gouvernance devient perçue comme un théâtre d’ombres.
 
Ce flou affaiblit la lisibilité de l’action gouvernementale et empêche les citoyens d’exercer un contrôle démocratique plein et entier. Quant on est Premier ministre, on est chef du gouvernement et donc garant du bon fonctionnement des institutions. Quand on est citoyen, on est censé parler sans les attributs de l’État.
 
 
Aussi, soyons honnêtes : le peuple sénégalais n’est pas dupe. Il sait faire la part des choses entre les symboles et les résultats. Il veut des routes praticables, des marchés modernes, une éducation de qualité, des soins accessibles, une justice crédible.
 
À la fin de la journée, ce qui compte pour le peuple, c’est l’eau qui coule au robinet, le prix du riz, la sécurité, l’emploi, la justice... Le citoyen veut des résultats. Si le jeu de statut détourne les énergies de la gouvernance effective, alors il devient inutile, voire nuisible.
 
L’obsession des statuts – premier ministre, chef de parti, citoyen simple n’a de sens que si elle s’accompagne d’une efficacité politique mesurable. À défaut, elle devient une distraction de plus, un miroir aux alouettes dans un pays qui a soif de changement réel, pas seulement de figures nouvelles.
 
Le Sénégal a engagé une nouvelle étape de son histoire. Celle d’une gouvernance dite de rupture, adossée à une légitimité populaire forte. Mais la rupture ne se décrète pas, elle s’incarne, dans la rigueur, la clarté, le respect des institutions, le dialogue républicain et la cohérence des actes.
 
Le jeu de statut d’un homme, fut-il charismatique et populaire, ne peut devenir une norme politique. Il doit rester un épisode transitoire au service d’un projet plus grand : la restauration du pouvoir citoyen et l’édification d’un État responsable.
 
En tant que Président du Mouvement THIES D’ABORD, je rappelle que la vraie centralité, ce n’est pas celle d’un leader, mais celle du peuple. Ce n’est pas la versatilité des rôles, mais la constance de l’engagement pour le bien commun. Et cette constance exige aujourd’hui que les actes soient à la hauteur des espoirs soulevés, au risque sinon de voir renaître, sous de nouveaux visages, les travers que l’on prétendait combattre".
 
Maître Habib Vitin
Président du Mouvement THIES D’ABORD.


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