La commune de Malika a sombré dans la tragédie, au cours de la fête du 31 décembre. Une fille répondant au nom de D. Sow, âgée de 12 ans, a été trouvée morte dans la salle de bain d’un voisin du quartier. L’adolescente aurait été sauvagement violée, tuée, puis abandonnée sur les lieux.
Ce fut l’horreur à Malika/banlieue dakaroise où la Saint-Sylvestre a tourné en eau de boudin avec le supposé viol horrible suivi de meurtre de la fille D. Sow, âgée de 12 ans. Cette nuit-là, le quartier grouille de monde dans la rue, guettant avec impatience le son des cloches de minuit dans le but de fêter Saint-Sylvestre du 31 décembre ; une nuit festive qui marque la fin de l’année et l’apparition du nouvel an par la célébration en apothéose des douze (12) coups de minuit avec d’intempestives explosions de pétards illuminant le ciel.
Un mariage célébré dans la même localité
Tout s’emballe grave dans la localité lorsque les pendules affichent l’heure fatidique de minuit. Un mariage se déroule au même moment dans une maison voisine dans la bourgade et rend davantage électrique l’ambiance des instants de célébration de fin d’année. Quelques moments plus tard, le convoi de la nouvelle mariée s’ébranle dans une atmosphère de tintamarre et prend la direction de son domicile conjugal.
La fille introuvable, ses parents à sa recherche
C’est dans ces circonstances que D. Sow devient subitement introuvable et attire l’attention des membres de sa famille. Ceux-ci se lancent à sa recherche et fouillent le quartier de fond en comble. Sans succès. Ils pensent que la gamine est dans le convoi de la nouvelle mariée et suspendent les recherches dans le secteur. Au lendemain, ils reprennent du service et appellent d’autres proches hors du quartier pour vérifier si l’adolescente se trouve là-bas. En vain. Ils se font du mouron et redoutent le pire pour la petite.
Une femme de ménage tombe sur l’horreur et alerte
Hier, une femme de ménage arrive dans le quartier et s’active dans son lieu de travail. Et pendant qu’elle nettoie les chambres de la maison, elle tombe sur le corps sans vie de la fille dans la salle de bain du nommé E. Fall, qui se trouve être un fils du propriétaire de ladite maison. Fall y vit avec des gens en location dans la concession. Prise de panique, la femme de ménage hurle de stupeur, interrompt net son travail et alerte des occupants de la bâtisse.
Les révélations glaçantes sur la découverte macabre
La nouvelle se répand vite dans le quartier. Une locataire tombe sur un proche parent de la défunte dans la rue et l’informe de la découverte du corps sans vie de celle-ci dans la salle de bain du nommé Fall. Le jeune garçon alerte les membres de sa famille et se rue avec eux dans ladite salle de bain. «Ce fut l’horreur ! On a trouvé la petite Diary dans une posture effroyable dans la salle de bain. Elle était nue comme un ver de terre et était courbée à même le sol ; elle a été trouvée morte et abandonnée derrière la porte de la salle bain. Ses habits étaient posés sur le lit du sieur Fall», rapportent des habitants.
La thèse du viol suivi de meurtre privilégiée
Nos interlocuteurs soutiennent mordicus la thèse du viol suivi de meurtre. Ils soupçonnent leur voisin E. Fall d’être l’auteur de la boucherie et le criblent de tous les noms d’oiseaux. «Il (E. Fall) a dû piéger la gamine. Il a dû profiter des moments de liesse relatifs à la célébration de la fête du 31 décembre et du mariage dans le même quartier pour appâter l’adolescente et l’entraîner dans sa chambre. Et face au brouhaha ambiant dans la localité, il a déshabillé la fille et l’a violée, de manière sauvage, dans son lit. Vu que celle-ci est morte, il traîne son corps jusque dans sa salle de bain et l’abandonne là-bas», déclarent-ils en chœur.
Il tombe à Ndoukara grâce au téléphone du chauffeur qui le transportait
Aux dernières nouvelles, E. Fall, présumé violeur doublé de meurtrier, a été débusqué, puis mis aux arrêts, dans la localité dénommée Ndoukara. Il était en cavale. Il aurait été perdu par ses appels téléphoniques. Il aurait emprunté le cellulaire du chauffeur qui le transportait. Il a été retrouvé grâce au système de géolocalisation du téléphone portable du chauffeur en question. Il a été embarqué, transféré à Malika, puis livré à la police locale.
Il aurait été tracé après avoir émis des appels sur le téléphone du chauffeur
Le corps sans vie de D. Sow est à la morgue du centre de santé de Yeumbeul Nord. Il devrait être incessamment acheminé à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff ex Cto pour les besoins d’une autopsie. La police scientifique et technique a fouillé la scène de crime. Une enquête a été ouverte par la police de Malika.
Vieux Père NDIAYE