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TENSIONS LIÉES AUX BOURSES À L’UCAD : Waly Faye annonce une reprise conditionnelle des cours et met la pression sur les autorités



TENSIONS LIÉES AUX BOURSES À L’UCAD : Waly Faye annonce une reprise conditionnelle des cours et met la pression sur les autorités

La tension reste palpable à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, malgré l’annonce d’une reprise des cours. Le collectif des amicales, par la voix de son porte-parole Waly Faye, a décidé d’accorder une trêve provisoire, le temps de permettre à la médiation de se poursuivre. Mais le message adressé aux autorités est sans ambiguïté, la patience des étudiants a une limite.
 
Après plusieurs semaines de perturbations, les amicales ont choisi de « faire preuve de responsabilité », selon les mots de Waly Faye, pour éviter que le retard académique ne s’aggrave davantage. « Nous nous sommes dit que la communauté doit reprendre les cours parce que nous sommes déjà en retard, tout en restant sur notre logique », explique-t-il. Le collectif a présenté des propositions jugées « satisfaisantes » dans le cadre des négociations en cours, notamment autour du paiement des sommes réclamées par les étudiants.
Selon le porte-parole, l’État doit aux étudiants 515.000 francs, mais ces derniers ont consenti un effort pour débloquer la situation. « Nous avons accepté de commencer par les 300.000 francs, et le reste pourra être payé graduellement. » Une concession importante, que Waly Faye présente comme un signal de bonne volonté. « Nous avons fait des concessions. À présent, nous attendons le démarrage effectif des paiements à partir du mois de février 2026. » Le calendrier est donc fixé, et c’est désormais aux autorités de s’y conformer.
 
 
Une médiation toujours en cours… sous haute surveillance
 
Les discussions se poursuivent avec les autorités étatiques et les guides religieux, indique le collectif. Mais la base estudiantine reste en alerte. « C’est une suspension provisoire. Si rien n’est réglé d’ici fin janvier, nous n’hésiterons pas à reprendre la grève. » La menace est claire, assumée, et portée avec fermeté par le porte-parole. Autre point non négociable, la présence policière sur le campus. « Si les forces de l’ordre ne quittent pas, les cours ne reprendront pas. C’est la logique estudiantine, une condition sine qua non », martèle Waly Faye. Pour les étudiants, le climat sécuritaire actuel est incompatible avec un retour normal aux enseignements.
 
 
« Nous voulons étudier, mais dans la dignité »
 
En appelant la communauté universitaire à reprendre les cours, le collectif cherche à montrer qu’il reste attaché à sa mission première, apprendre. Mais Waly Faye insiste que ce geste n’est pas un renoncement, encore moins une faiblesse. « Nous reprenons pour ne pas pénaliser davantage nos camarades, et pour permettre à la médiation de se dérouler correctement. ». À travers ce message, le collectif veut faire comprendre que la balle est désormais dans le camp des autorités. « Nous avons fait le choix de la responsabilité. À eux maintenant d’apporter des réponses concrètes. » La suspension de la grève apparaît donc comme un compromis fragile, un répit accordé par des étudiants qui refusent que leurs droits soient relégués au second plan. Et si les engagements attendus ne se matérialisent pas avant la fin janvier, l’Ucad pourrait de nouveau replonger dans la paralysie.
 
 Baye Modou SARR
 
 
 
TENSIONS LIÉES AUX BOURSES À L’UCAD
Waly Faye annonce une reprise conditionnelle des cours et met la pression sur les autorités
 
La tension reste palpable à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, malgré l’annonce d’une reprise des cours. Le collectif des amicales, par la voix de son porte-parole Waly Faye, a décidé d’accorder une trêve provisoire, le temps de permettre à la médiation de se poursuivre. Mais le message adressé aux autorités est sans ambiguïté, la patience des étudiants a une limite.
 
Après plusieurs semaines de perturbations, les amicales ont choisi de « faire preuve de responsabilité », selon les mots de Waly Faye, pour éviter que le retard académique ne s’aggrave davantage. « Nous nous sommes dit que la communauté doit reprendre les cours parce que nous sommes déjà en retard, tout en restant sur notre logique », explique-t-il. Le collectif a présenté des propositions jugées « satisfaisantes » dans le cadre des négociations en cours, notamment autour du paiement des sommes réclamées par les étudiants.
Selon le porte-parole, l’État doit aux étudiants 515.000 francs, mais ces derniers ont consenti un effort pour débloquer la situation. « Nous avons accepté de commencer par les 300.000 francs, et le reste pourra être payé graduellement. » Une concession importante, que Waly Faye présente comme un signal de bonne volonté. « Nous avons fait des concessions. À présent, nous attendons le démarrage effectif des paiements à partir du mois de février 2026. » Le calendrier est donc fixé, et c’est désormais aux autorités de s’y conformer.
 
 
Une médiation toujours en cours… sous haute surveillance
 
Les discussions se poursuivent avec les autorités étatiques et les guides religieux, indique le collectif. Mais la base estudiantine reste en alerte. « C’est une suspension provisoire. Si rien n’est réglé d’ici fin janvier, nous n’hésiterons pas à reprendre la grève. » La menace est claire, assumée, et portée avec fermeté par le porte-parole. Autre point non négociable, la présence policière sur le campus. « Si les forces de l’ordre ne quittent pas, les cours ne reprendront pas. C’est la logique estudiantine, une condition sine qua non », martèle Waly Faye. Pour les étudiants, le climat sécuritaire actuel est incompatible avec un retour normal aux enseignements.
 
 
« Nous voulons étudier, mais dans la dignité »
 
En appelant la communauté universitaire à reprendre les cours, le collectif cherche à montrer qu’il reste attaché à sa mission première, apprendre. Mais Waly Faye insiste que ce geste n’est pas un renoncement, encore moins une faiblesse. « Nous reprenons pour ne pas pénaliser davantage nos camarades, et pour permettre à la médiation de se dérouler correctement. ». À travers ce message, le collectif veut faire comprendre que la balle est désormais dans le camp des autorités. « Nous avons fait le choix de la responsabilité. À eux maintenant d’apporter des réponses concrètes. » La suspension de la grève apparaît donc comme un compromis fragile, un répit accordé par des étudiants qui refusent que leurs droits soient relégués au second plan. Et si les engagements attendus ne se matérialisent pas avant la fin janvier, l’Ucad pourrait de nouveau replonger dans la paralysie.
 
 Baye Modou SARR
 
 
 
 
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