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SENEGAL–BRESIL : Des statistiques flatteuses, mais une maîtrise qui a échappé aux Lions





 
Sur le papier, tout laisse penser que le Sénégal a livré un match solide, voire supérieur à celui du Brésil. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 53% de possession pour les Lions contre 47% pour les Brésiliens, 12 tirs contre 13, 4 tirs cadrés contre 3, et un taux de passes réussies oscillant autour de 85%, comparable à celui du Brésil. À la lecture de ces statistiques, l’idée d’un duel équilibré, où le Sénégal aurait tenu tête dans tous les compartiments du jeu, semble évidente. Pourtant, la réalité du terrain raconte une histoire bien différente, faite de contraintes, de résistance et d’adaptation permanente.
Car, malgré ces statistiques avantageuses, le Sénégal n’a jamais donné l’impression de dominer réellement son adversaire. Les Lions ont été constamment gênés par le pressing agressif et coordonné des Brésiliens, qui ont imposé un rythme soutenu dès les premières minutes. Chaque relance sénégalaise était immédiatement pressée, chaque prise de balle contestée, poussant les Lions à jouer plus vite qu’ils ne l’auraient voulu. Cette possession à 53%, pourtant flatteuse, fut souvent stérile, éloignée des zones dangereuses et rarement structurée en séquences longues capables de déséquilibrer le bloc adverse.
Le Brésil, lui, n’a pas eu besoin d’avoir le ballon pour donner l’impression de diriger le match. Ses transitions étaient plus rapides, ses projections mieux synchronisées, et son pressing donnait le sentiment d’un contrôle permanent sur le tempo. Même lorsque le Sénégal tenait la balle, c’est le Brésil qui orientait les espaces et forçait les décisions. Les Lions ont certes cadré quatre frappes, mais rarement dans des situations où ils semblaient maîtriser la construction. L’impression générale était celle d’une équipe qui se bat, qui s’adapte, mais qui subit par moments la vitesse d’exécution adverse.
Pourtant, il faut reconnaître la solidité sénégalaise. Le bloc est resté compact, les duels ont été disputés avec intensité, et le Sénégal n’a jamais été complètement dépassé. La défense a concédé peu d’occasions nettes malgré la pression constante, preuve d’une résilience tactique et mentale. Mais entre résister et dominer, il y a une nuance importante : les Lions n’ont pas contrôlé le match, même si les chiffres semblent leur donner raison.
Ce contraste entre statistiques favorables et sensation de fragilité intermittente donne à ce match sa véritable lecture. Le Sénégal a affiché des chiffres de grande équipe, mais n’a pas fonctionné comme une équipe en pleine maîtrise. Le Brésil, lui, a montré que l’intensité et le pressing peuvent parfois peser plus lourd que la possession.
 
Samba THIAM
 
LES ECHOS


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