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RECLAMANT LE DEPART DU CNG: Les lutteurs passent à la vitesse supérieure et déballent



RECLAMANT LE DEPART DU CNG: Les lutteurs passent à la vitesse supérieure et déballent
 
 
Khadim Gadiaga et Cie reprennent les armes pour faire dégager le Cng. «Après une longue attente, sans suite», selon le président des lutteurs en activité, les lutteurs passent à la vitesse supérieure. Il annonce une marche de protestation, prévue fin octobre et donne les détails des sommes d’argent que le Cng pille chez les lutteurs.
 
 
 
 
Le Collectif des lutteurs en activité reprend du service. Pour Khadim Gadiaga et Cie, l’heure a sonné de passer à l’étape suivante de leur plan d’action. Les lutteurs réclament le départ du Cng, exigent que le Cng soit audité par l’Ofnac (Office national de lutte contre la fraude et la corruption) et qu’une nouvelle équipe soit installée, afin de mieux gérer la lutte. «Nous réclamons son départ et qu’on mette en place une nouvelle équipe compétente, qui va gérer, autrement, la lutte sénégalaise», a fait savoir Khadim Gadiaga. Et de poursuivre : «nous avions posé des actes. Le ministre nous a convoqués. Il a joué franc jeu avec nous. Quand le ministre nous a demandé d’apaiser, nous le lui avons accordé. Mais, nous avions fixé un deadline. Nous avons retenu que si on arrive à la fin du mois et que rien n’est fait, nous allons reprendre le combat. On est en octobre et rien ne semble bouger. Nous allons faire une marche nationale pour encore manifester notre mécontentement face aux difficultés que nous fait subir le Cng», déclare  le président du Collectif des lutteurs en activité.
 
 
 
Gris Bordeaux : «On ne peut pas comprendre que le Cng soit là depuis 25 ans»
 
 
 
Pour sa part, le porte-parole des lutteurs, Gris Bordeaux, pense que ce qui se passe entre le Cng et les acteurs de la lutte sénégalaise est inadmissible. «On ne peut pas comprendre que le Cng soit là depuis 25 ans. On n’a pas de problème personnel avec Alioune Sarr, mais la structure qu’il gère doit céder la place pour diverses raisons. Ils manipulent l’argent de la lutte et ne rendent pas compte aux acteurs de la lutte. Dans le football, au moins, à chaque fin de saison, les dirigeants organisent le Ballon d’or pour honorer les meilleurs joueurs. Si le CNG tranchait nos reliquats pour aider les lutteurs malades ou en difficulté, on n’en serait pas là aujourd’hui. Mais nous n’avons aucune idée d’où va l’argent des sanctions qu’on nous inflige. Tout ce que cette structure fait à la fin de la saison, c’est de remettre un rapport d’activités à la tutelle. Elle donne aussi un rapport financier sans toutes les pièces justificatives des entrées et sorties d’argent. Et puis, ils ne nous respectent pas. Imaginez qu’à chaque fois qu’on doit renouveler nos licences, ils nous font passer la journée sous le soleil et nous mettent en rang jusqu’à ce que les passants se demandent ce qui se passe. Il faut que toutes ces injustices changent. Nous ne voulons pas les remplacer, mais nous voulons un changement dans les plus brefs délais et aussi que ce soit en cogérance avec nous. On attend l’autorisation pour fixer le jour de la marche et si rien ne change, on va poursuivre notre plan d’action», peste-t-il.
 
 
 
 
 
 
Moustapha Guèye : «le Cng se nourrit de la sueur des lutteurs»
 
 
 
Pour sa part, Moustapha Guèye, ancien conseiller au Cng, soutient que le Cng se nourrit de la sueur des lutteurs. Selon le deuxième Tigre de Fass, la situation dépasse largement ce qui a été dit. «Il y a beaucoup d’argent qui est en circulation au Cng. Nous avons le droit de parler de l’argent des sanctions infligées aux lutteurs. C’est notre patrimoine que nous avons mis entre les mains du Cng. Mais cela ne veut pas dire qu’ils doivent en disposer selon leurs désirs. Imaginez que Lac de Guiers 2 soit sanctionné à hauteur de 7 millions de francs, c’est incompréhensible, c’est beaucoup d’argent. Il gagne sa vie honnêtement. On n’a jamais vu un ministre au Sénégal avoir un salaire de sept millions, à moins que ce soit un truand. L’Etat doit réagir», s’indigne-t-il. Il donne des détails sur les sommes versées par les lutteurs et les promoteurs dans les caisses du Cng et parle d’injustice. «Ce n’est qu’au Sénégal et nulle part ailleurs qu’on paie une licence de lutteur à 10.000 F Cfa. Faites le calcul pour plus de 8000 licenciés. Les recours sur les décisions arbitrales reviennent à 25.000 F Cfa  à celui qui en fait la demande. Il faut savoir que ce n’est pas remboursable, qu’on gagne ou qu’on perde. Logiquement, si le lutteur gagne, il doit être remboursé, mais la remarque, c’est que le Cng n’est intéressé que par l’argent qu’on lui verse. Finalement, je dis aux jeunes de ne pas faire de recours, car ils vont y perdre le peu qu’ils ont et qu’ils n’auront souvent pas gain de cause. Personne n’est fou, on sait toujours qui gagne devant qui. Pour les licences de promoteur qui étaient à 500.000 F Cfa, c’est cette année seulement qu’une réduction a été faite. Le prix d’acquisition est à 300.000 F Cfa pour la lutte avec frappe et ils doivent verser une caution de 3.000.000 F Cfa avant d’engager un combat. Pour les combats simples, la licence est à 5000 F Cfa pour les lutteurs sans oublier qu’a chaque fois qu’ils doivent faire leur entrée dans l’arène, ils paient 1000 F Cfa. C’est ironique. Est-ce que les basketteurs ou les footballeurs paient 1000 avant de jouer un match ? Un manager avant d’engager un lutteur doit payer 50.000 F Cfa. Chaque écurie s’affilie avec la somme de 10.000 F Cfa. Il y a combien d’écuries au Sénégal ? Pour être membre de l’Association des amateurs, il faut verser la somme de 10.000 F Cfa. Sans oublier que l’assurance de 1% n’est valable que pendant les combats. Où en sont ceux qui sont malades ou blessés ? Pire, pour les sanctions de 15% du cachet, on est d’accord qu’il faut un règlement et des sanctions, mais pas au point de rogner autant d’argent aux lutteurs. Des fois, un lutteur peut dépasser d’un ou deux accompagnants et se retrouve avec une sanction de plus d’une vingtaine de personnes dans les rapports du Cng. Ce n’est pas possible qu’un lutteur arrive avec plus de 50 personnes dans l’arène. Plus ignoble, les minutes dans l’enceinte, après les cinq minutes autorisées, l’arbitre fait un décompte et chaque minute de plus va être sanctionnée à 10.000 F Cfa. Il y a des lutteurs qui font plus de 20 minutes, imaginez combien d’argent ils vont perdre ; de même que pour les prestations culturelles d’avant combat. Ça fait combien déjà ? Ce qu’il faut retenir, c’est que pour avoir le droit de parler, il faut verser de l’argent au Cng. Quand tu récupères de l’argent, il faut qu’on en parle. On ne dit pas qu’ils l’ont volé, mais qu’ils doivent jouer la transparence avec nous. Ils doivent nous faire un compte-rendu de ce qu’ils font de cet argent. Ou bien ils en font ce qu’ils veulent, ou ils le versent au Trésor public, car c’est l’argent du contribuable», a-t-il fait comprendre.
Et de poursuivre : «on ne se bat pas, on ne se dispute pas, on réclame tout simplement nos droits. Il faut que l’on mette tous les sports sur un pied d’égalité. La lutte n’est plus ce qu’elle était, car les lutteurs ne sont plus épanouis. Nous réclamons leur départ et nous ne disons pas que nous allons les remplacer. Il y a trop d’injustice qu’il faut réparer», conclut Moustapha Guèye, le président d’honneur du Collectif des lutteurs en activité.
 
 


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