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PUBLICATION DES RAPPORTS MAZARS : Cheikh Diba évoque des clauses de confidentialité et opte pour la publication du Bulletin des statistiques sur la dette



PUBLICATION DES RAPPORTS MAZARS : Cheikh Diba évoque des clauses de confidentialité et opte pour la publication du Bulletin des statistiques sur la dette

 
 
 
 
 
Le ministre de Finances et du Budget a évacué le débat sur la dette estimant que la discussion des chiffres est dépassée. Il reste, dit-il, à négocier un nouveau programme avec le Fmi. Il est également d’avis que le Sénégal n'a pas de problème de déficit budgétaire, mais plutôt de remboursement de sa dette héritée de l’ancien régime. Interpellé sur la publication des rapports Mazars, il évoque des clauses de confidentialité, avant de promettre la publication du Bulletin des statistiques sur la dette en début décembre.
 
 
 
 
 
 
 
Les chiffres, c’est derrière nous, ce qui reste, c’est de négocier un nouveau programme
 
Avec la dette du Sénégal qui reste la principale préoccupation des députés de l’opposition, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, y est encore allé de ses explications, même s’il a l’impression qu’il marche à reculons tant il s’est exprimé sur cette situation. Après avoir fait l’historique, Diba a été clair : «les chiffres, c’est derrière nous. On s’est accordé et on a clos définitivement le débat sur les chiffres. Ce qui reste, c’est de négocier un nouveau programme».
Poursuivant, il estime que le Sénégal n’a pas de problème de déficit budgétaire. Nous avons, dit-il, un problème de remboursement de la dette, de refinancement du capital.
 
Cheikh Diba écarte toute idée de restructuration
 
En outre, le ministre a invité Anta Babacar Ngom qui a plaidé pour la restructuration de la dette à éviter ce terme. «Si on était dans une situation où la restructuration s’impose comme solution, je ne me voilerais pas la face. Mais nous ne sommes pas dans cette situation», fait remarquer M. Diba. Pour lui, on ne peut rembourser la dette d’un Etat. «On ne peut que la refinancer. Cela ne veut pas dire qu’on ne paye pas», précise le ministre.
 
 
 
Publication du rapport Mazars
 
Par rapport à la publication des rapports, le ministre n’écarte pas d’engager la réflexion avec Mazars pour voir dans quelle mesure extirper l’essentiel de ces rapports en termes d’informations et les produire. «Quand on fait un inventaire sur la dette avec la manipulation des conventions, il y a des clauses de confidentialité. Mais dans un rapport aussi important que celui de la dette, on est obligé de mettre tout sur la table. Cependant, il faut faire attention dans la manipulation de certaines informations. Tout ce qui est important et qui nécessite d’être divulgué, conformément aux exigences en matière de publication de données, c’est le Bulletin des statistiques sur la dette. C’est une exigence que nous devons respecter. Au plus tard en début décembre, nous allons publier les bulletins spéciaux sur la dette publique en tenant compte de la nouvelle situation de la dette et éventuellement des informations issues du rebasing», explique Cheikh Diba.
 
Abdourahmane Sarr : «le principe de Suul Buki, sulli Buki, c’est ce qui est normal pour un Etat»
 
Auparavant, son collègue ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, est revenu sur les besoins de financement et les capacités de financement du Sénégal. Et, c’est pour révéler que depuis les indépendances, les besoins de financement du Sénégal sont au-dessus de ses capacités financières. Ce qui explique le déficit budgétaire qui ne cesse de se creuser. Cependant, il estime que le déficit de 1250 milliards n’est pas un problème. C’est plutôt la dette qui arrive chaque année pour plus de 4000 milliards qui pose un problème. Néanmoins, il révèle que lorsqu’une dette arrive à échéance, l’Etat emprunte ou s’endette à nouveau pour payer sa dette. Le principe de « Suul Buki, sulli Buki », à l’en croire, c’est normal pour un Etat, car l’Etat demeure contrairement à un particulier ou une entreprise. Toutefois, avec le rebasing, le ministre révèle que le Pib a été revalorisé et cela va impacter, dit-il, sur la dette. Au lieu de 119% peut-être que la dette va descendre à 105 ou 107% en vue d’atteindre la nouvelle trajectoire de 70%.
 
M. CISS
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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