Les examens de fin d'année au niveau de la Faculté des sciences et techniques de l’éducation et de la formation (Fastef) prévus du 1er au 12 octobre prochain risquent d’être perturbés. Les enseignants stagiaires réclament leurs bourses, sans quoi ils vont entrer en action.
Les enseignants stagiaires composés en grande partie de chargés de cours, plus de 300 agents fonctionnaires de l'État, sont en colère contre le ministère de l’Enseignement supérieur. Dans un communiqué qui a sanctionné le point de presse tenu hier, les professionnels de la craie menacent de perturber les activités à la Faculté des sciences et techniques de l’éducation et de la formation (Fastef) courant octobre. « Nous voulons que les autorités compétentes nous rétablissent rapidement dans nos droits. À défaut, nous risquons d'empêcher le bon déroulement de toutes les activités au niveau de la Fastef du 1er au 12 octobre prochain, c'est-à-dire les examens de fin d'année. Et nous ne comptons pas non plus regagner les classes ». Selon le texte transmis à la presse, ils soutiennent : « nous réclamons la justice et l'équité dans le paiement des bourses ; tandis qu'une minorité a été payée (144 stagiaires) au détriment de la majorité que nous constituons, cette injustice doit être réparée », réclament-ils.
En outre, note le texte : « au lendemain de notre dernier point de presse du lundi 23 septembre passé qui a inondé la toile, la Direction des bourses, par la voix de son chargé de communication, a fait une sortie. Elle a voulu mettre la poudre aux yeux de l'opinion en parlant d'indemnités de stage tout en voulant traîner les choses en longueur jusqu'à la fin de session. Leurs propos ne tiennent pas du tout la route », regrette-t-ils. Dans tous leurs états contre cette sortie de l’autorité jugée maladroite, le communiqué démonte tous les arguments qui « sont encore moins convaincants, dans la mesure où ils ne sont soutenus par aucune base juridique ; ce que nous décrions c'est la discrimination et le mépris dans le traitement de notre dossier, en l'occurrence (la Fastef, Men en étroite ligne avec la Direction des bourses). Ce dilatoire qui ne dit pas son nom ne passera pas », lit-on.
Cependant pour rafraîchir la mémoire de l’autorité sur la question, les enseignants stagiaires dépoussièrent « l'article 70 du décret numéro 82-518 du 23 juillet 1982 ». Ce dit décret stipule qu'une allocation de stage doit être allouée aux fonctionnaires en vue de bénéficier d'une formation leur permettant l'accès aux hiérarchies supérieures - en vue d'un perfectionnement destiné à leur permettre d'assurer, dans les meilleures conditions, des fonctions qui leur sont dévolues et auxquelles ils ont normalement vocation.
Baye Modou SARR