Pour sa première face à la presse en tant qu’entraîneur en chef (intérimaire), Pape Bouna Thiaw a d'abord rendu un vibrant hommage à l’ancien sélectionneur des Lions Aliou Cissé. Ensuite, il s'est exprimé sur la rencontre qui opposera ce vendredi à 19h le Sénégal au Malawi. Coach Thiaw n'a pas voulu étaler ses stratégies mais compte bien montrer les forces du Sénégal.
Hommage à Aliou Cissé
"Je rends hommage à un homme qui m'est très cher : Aliou Cissé. Parce que c'est une personne très importante. Je suis honoré d'avoir travaillé avec le grand monsieur, le frère. Il a été un exemple pour moi, il a créé une équipe solide, solidaire, surtout battante ; il a réussi à réunir cette équipe et se qualifier à toutes les compétitions ; il a fait vibrer tout un peuple, en apportant cette étoile qui brille sur chacun.
Je tenais aussi à remercier des personnes comme Teddy Pellerin. Il est venu au Sénégal grâce à Aliou Cissé. Peut-être qu'à leur place, je ne serai pas là. Mais ils ont accepté de rester par amour du pays. Je tenais aussi à remercier Joseph Koto qui avait prédit ça un jour : "Pape, tu seras le sélectionneur de l'équipe nationale".
Succession de Cissé
"C'est tôt pour parler de futur. Je suis là pour une mission, j’espère l'accomplir. J'ai voulu ajouter quelque chose en demandant à Teddy Pellerin de m'accompagner pour montrer la solidarité. Ce que Aliou a bâti. On fera tout pour accomplir cette mission".
Pression
"Pour moi, la pression, je la vis positivement. C'est important d'avoir connu les joueurs avant, je sais ce dont ils sont capables. Il y a une grosse attente mais les joueurs en sont conscients. On a envie de montrer demain que le Sénégal est là et on a envie de nous qualifier pour cette phase finale".
Le système 3-5-2
"Dans le foot, tous les systèmes ont gagné et ont perdu".
Sénégal-Malawi
"A 24h du match, ce qui reste, c'est de mettre le logiciel au bon endroit. On s'est préparé, depuis lundi, avec une intensité à l'entrainement. Après le match contre le Burundi, on s'est regroupé pour dire que le mois d'octobre est très important. Les joueurs étaient à l'écoute et j'espère que le jour du match, toutes ces choses seront mises sur le terrain. Il n'y a pas de match facile. Surtout en Afrique. Le Malawi est là depuis lundi, ils sont déterminés et ont besoin de points. Mais pas plus que nous. S'il perd ce match, ses chances de qualification sont minimes. Demain, c'est une opportunité devant notre public. C'est à nous de rendre le match facile".
Matchs à domicile
"On a beaucoup travaillé pour pouvoir gagner le match de demain. Espérons que cela va se faire. Ce que je vais proposer, on le verre demain. Espérons que la tactique à mettre en place va marcher".
Changements de onze
"Pour les changements, je préfère ne pas dévoiler ce qu'on a envie de faire demain. C'est sûr que quand on prend une équipe, la première chose est de s'entretenir avec les cadres car ils sont là depuis longtemps. Ce qu'on s'est dit, ça va rester entre nous. Ce sont des secrets de vestiaire. Ils étaient réceptifs sur tout ce que je voulais mettre en place".
Public
"Ces derniers temps, notre stade n'est plus plein comme face à l'Egypte. L'accès n'est pas facile non plus. On travaille à en faire le chaudron sénégalais. C'est vrai qu'on a pris des buts à la dernière minute mais les joueurs sont conscients que cela ne nous arrivera pas demain. Si on pouvait tuer nos matchs, ce sera mieux ; C'est une leçon et j'espère que cela ne se passera plus".